Interventions médiatiques
Nos chercheurs interviennent dans le débat public et apportent leur lumière dans les médias français et internationaux. Retrouvez toutes leurs interventions médiatiques.
Pudeur et prudence après l'attentat de Berlin
La chancelière Angela Merkel et le président Joachim Gauck se sont exprimés sur le tragique événement qui a frappé l'Allemagne, lundi soir. Ils ont souligné l'importance de se montrer solidaires dans cette épreuve. Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes de l'Ifri, répond aux questions d'Emilie Ginestou.
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
« Merkel refuse un quota annuel de migrants mais ce sera un enjeu des élections de 2017 »
L’aile conservatrice de la CDU et la CSU veulent imposer un tournant à Angela Merkel sur la question migratoire mais ne souhaitent pas son départ. Le secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri analyse l’impact politique de l’attentat de Berlin.
Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"
Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.
L’attentat de Berlin va-t-il bouleverser la politique sécuritaire en Allemagne ?
Lundi soir, un homme fonçait dans un marché de Noël à Berlin à bord de son camion. Un attentat terroriste qui, selon le dernier bilan des autorités allemandes, a fait 12 morts et 48 blessés. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’identité et les motivations exactes du terroriste ne sont pas encore connues avec certitude. Challenges.fr revient avec Barbara Kunz, chercheuse au Cerfa à l'Ifri, sur la politique sécuritaire allemande actuelle et l’impact que pourrait avoir cet attentat.
L’attentat de Berlin est lourd de conséquences pour l’Allemagne et sa chancelière
L'impact sera sans doute à la hauteur du symbole de l’acte, perpétré au cœur de Berlin, au pied de l’église du Souvenir et contre un événement emblématique de la nation allemande: un marché de Noël. La capitale allemande rejoint donc le cortège des villes européennes frappées par des actes terroristes de grande ampleur.
Au lendemain de l'attaque sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, émission spéciale
Lundi 19 décembre, vers 20h, un camion a traversé la foule réunie sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, en faisant douze morts et 48 blessés. Pour parler, décrypter cette tragédie et ses futures conséquences, les invités de Nicolas Demorand sont :
« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie »
L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.
« L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme »
Attentat de Berlin : quelles pistes et quelles conséquences ?
Décryptage avec Hans Stark, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri et professeur de civilisation allemande à l’Université Paris Sorbonne.
Alep : Pourquoi la Russie a finalement accepté la résolution de l’ONU ?
Un non ferme, qui s’est finalement transformé en oui. La Russie, qui soutient le régime du président syrien Bachar al-Assad, a finalement voté la résolution de l’ONU ce lundi, visant à déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils. Elle avait annoncé dans un premier temps son intention d’y opposer son véto. 20 minutes analyse ce revirement.La Russie avait menacé d’y opposer son veto. « Nous ne pouvons laisser voter ce texte car c’est un désastre », a ainsi déclaré, dimanche, Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe à l’Onu. Il a estimé le plan français « impraticable et dangereux ». « Nous n’avons pas en soi de problème avec quelque sorte de supervision que ce soit », a-t-il déclaré. « Mais l’idée qu’on devrait leur demander [aux observateurs] de parcourir les ruines d’Alep-est sans préparation adéquate et sans informer quiconque de ce qui est en train de se passer équivaudrait à une catastrophe », a-t-il estimé.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
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