Quel monde en 2022 ?
Alors que s'ouvre une nouvelle année 2022, rarement les enjeux mondiaux ne semblent aussi bouleversés et aussi incertains. Entre les États-Unis et la Chine d'abord, débutait une guerre économique, technologique et même écologique, entre les États-Unis et la Russie ensuite, les tensions semblent-il sont redevenues maximales...
Présidence française : l'état de l'UE
Relance, puissance, appartenance : tel est le triptyque annoncé par Emmanuel Macron pour définir les priorités de la présidence française du Conseil européen qui démarre aujourd’hui. Comment ce programme est-il perçu par nos partenaires ?
La Chine bouge, l’Occident ne sait plus sur quel pied danser
Pékin affirme sa puissance économique et militaire de façon chaque fois plus marquée. Les dirigeants chinois ne se gênent pas pour menacer ceux qui osent leur tenir tête, alors que les craintes d’une invasion de Taïwan augmentent. Quelles options pour les pays occidentaux face à cette Chine conquérante?
Ukraine/Russie, les frères ennemis ?
Pendant que l'Europe regardait du côté de la pologne et de la Biélorussie, Moscou massait des troupes à la frontière ukrainienne, c'est du moins le constat fait soudain par l'OTAN et les Etats-Unis. Faut-il craindre une recrudescence des combats voire même une invasion russe comme l'affirme Washington dans cette région d'Ukraine, le Donbass, où déjà 13 000 personnes ont péri depuis 2014 ?
Présidence de l'Union européenne (UE) : Un bonus pour E. Macron ?
La France prendra la tête de la présidence du Conseil de l'Union européenne au 1er janvier 2022, pour six mois. Elle collaborera avec la République Tchèque et la Suède qui lui succéderont.
Pacte de stabilité : enfin de la souplesse ?
Ce lundi 13 décembre, Paul Maurice, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes à l'Ifri, s'est penché sur les enjeux de la réforme du pacte de stabilité pour la coopération franco-allemande, alors que le ministre allemand des finances vient rencontrer son homologue Bruno Le Maire à Paris.
Olaf Scholz se rend à Paris : une visite d'État de grande importance
Quel regard porte-t-on en France sur le nouveau chancelier ? Et pourquoi la visite de ce vendredi sur les bords de la Seine est-elle plus qu'une simple politesse ?
Macron-Scholz meeting - Insights from Éric-André Martin on BBC World
La première rencontre entre le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz a eu lieu vendredi 10 décembre 2021 à Paris. Une visite importante tant pour l'Allemagne que pour la France et l'occasion de relancer le couple franco-allemand depuis le départ d'Angela Merkel de la chancellerie allemande.
Le chancelier Olaf Scholz réserve sa première visite à Paris
Le social-démocrate doit se rendre vendredi 10 décembre à l’Élysée, dans la foulée de sa confirmation en tant que chancelier. Un symbole de cohésion franco-allemande bienvenu, au lendemain de la conférence de presse d’Emmanuel Macron sur la présidence française du Conseil de l’UE (PFUE).
La nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne menace-t-elle les exportations d’armement de la France ?
Les trois partis formant le tout nouveau gouvernement allemand affirment dans leur contrat de coalition vouloir promouvoir une “politique offensive de désarmement”. Mais les grands projets militaires franco-allemands sont davantage menacés par les conflits entre industriels que par les velléités politiques.
Commerce international - Raviver l'intérêt pour une approche multilatérale fondée sur des règles
Le commerce international est un des thèmes qui constitue la véritable raison d’être du G7, à côté des questions de sécurité internationale et de politique énergétique.
Commander les armées de demain
Les structures de commandement modernes dans les armées sont devenues de plus en plus vulnérables. Face à de nouvelles menaces, elles doivent aujourd’hui se réorganiser.
La fourmilière du général : le commandement opérationnel face aux enjeux de haute intensité
Si les structures de commandement ont toujours su s'adapter au contexte stratégique, elles doivent aujourd'hui faire face à un nouveau défi: celui de la haute intensité.
Assessing Europe's Space Dependency and Its Implications
Il est intrinsèquement difficile d'évaluer les conséquences qu'aurait une mise hors service de l'ensemble des satellites opérationnels orbitant autour de la Terre.
Où va le SPD ? Les sociaux-démocrates allemands et la sortie de crise(s)
Que l’on pense à la France, à la Grèce, aux Pays-Bas, à la Pologne, à l’Autriche ou à l’Allemagne, les partis sociaux-démocrates ou socialistes européens sont en perte de vitesse, quand ils ne sont pas tout simplement menacés de disparition.
La dimension stratégique de la transition énergétique. Défis et réponses pour la France, l’Allemagne et l’Union européenne
La transition énergétique bas-carbone en France, dans l’Union européenne (UE) et dans le monde est aujourd’hui déployée de façon inégale et à un rythme trop faible pour préserver le climat et la biodiversité. Les émissions de CO2 poursuivent leur hausse et les engagements des États sont insuffisants : ils placent le monde dans une trajectoire de réchauffement de + 3 °C. Les efforts pour financer des mesures d’adaptation doivent encore être considérablement renforcés.
2019-2029 : quel monde dans 10 ans ?
Les quatre décennies qui viennent de s’écouler ont profondément modifié les bases mêmes du système international : mondialisation de tous les échanges, révolutions techniques, bouleversement de la hiérarchie des puissances, émergence de la Chine, explosion du Moyen-Orient, mutation des conflits et menaces, inquiétudes climatiques…
L'Union européenne va-t-elle se laisser acheter ? Le filtrage des investissements étrangers en Europe
En 2016, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) chinois dans l’Union européenne (UE) ont atteint un niveau record, qui contraste avec la baisse continue des flux d’IDE de l’UE vers la Chine. Pékin est à la recherche de marchés et d’actifs stratégiques, et cible particulièrement les technologies de pointe dans les grandes économies européennes en déployant une stratégie agressive et parfois opaque.
Élections européennes 2019 : les grands débats
Du 23 au 29 mai 2019, plus de 300 millions d’Européens éliront un nouveau Parlement pour un mandat de cinq ans.
La rivalité entre les Etats-Unis et l'Europe pour la protection des données : conséquences pour le secteur énergétique
Le secteur de l’énergie connaît actuellement une « révolution numérique » : les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont de plus en plus utilisées dans les infrastructures énergétiques, conduisant à une digitalisation croissante des processus de production, de stockage et de consommation.
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »
Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.
Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
Lire l'article.
Et si la foudre tombait sur l’Europe?
Plus qu’une grosse semaine avant le vote crucial des Britanniques sur le maintien ou non de leur pays dans l’Union européenne. Vivien Pertusot est le responsable, à Bruxelles, de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Un «no» à l’Europe ne l’étonnerait pas. Il marquerait le point de départ d’une longue période d’incertitude, pour l’UE.
Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».
Le Brexit serait un "désastre" pour le rayonnement international de l'UE
"De grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine, l'Inde... verraient l'UE affaiblie politiquement et géopolitiquement s'il y a un Brexit. Ils ne comprendraient pas. Ils ne comprennent déjà pas qu'il puisse y avoir un débat sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE", observe Vivien Pertusot, responsable à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Le Brexit se jouera-t-il sur la participation ?
Alors que les sondages sont toujours aussi serrés, à deux semaines du référendum, c'est bien sur la participation que pourrait se faire la différence. "Tous les sondages s'accordent à le dire, les plus jeunes, notamment entre 18 et 25 ans, sont majoritairement, à raison de 60%, pour le maintien dans l'UE. Finalement, la question n'est pas tant de savoir leur position sur le débat, mais s'ils vont aller voter", explique Vivien Pertusot.
Le Canada, l’Europe, les États-Unis et le grand jeu transatlantique (TAFTA)
Jean-Christophe Ploquin interroge Richard Ouellet lors de la conférence du 27 avril dernier "La politique étrangère du Canada, quelles réorientations en 2016?".
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