Clélie Nallet: en RDC, «7 ménages sur 10 considérés comme pauvres»
L’invitée de ce matin s’intéresse de près aux classes moyennes et à leur émergence sur le continent africain. Sa dernière étude, portant sur la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, vient d’être publiée par l’Institut français des relations internationales (Ifri). Clélie Nallet, l’auteure et chercheuse au programme Afrique subsaharienne à l’Ifri nous livre ses conclusions.
Des classes moyennes en forma(lisa)tion ? Le cas des salariés des télécommunications à Kinshasa
Un changement de perception du continent africain s’est opéré dans les années 2010 pour de nombreux observateurs. L’attention s’est concentrée sur des taux de croissance économique relativement élevés, une forte croissance démographique associée à une expansion urbaine.
RD Congo : bilan mitigé pour l’ONU, qui réduit le nombre de ses casques bleus
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé vendredi de revoir à la baisse les effectifs militaires de la mission de maintien de la paix en RD Congo, alors que son bilan, tant politique que militaire, est plutôt mitigé.
Massacres à Béni, la fausse piste djihadiste
Depuis octobre 2014, un groupe armé commet des massacres dans le grand nord du Kivu, à l’est de la RD-Congo. Le régime attribue ces massacres à des islamistes ougandais. Rien n’est moins sûr, toutefois, selon les chercheurs Jean Battory et Thierry Vircoulon, de l’Ifri.
« La menace djihadiste à l’est de la RDC est une pure invention »
Thierry Vircoulon déconstruit le mythe d’un mouvement djihadiste dans la région du Nord-Kivu, thèse « inventée » et exploitée par Kinshasa. A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la ville de Beni et ses environs, les massacres se poursuivent malgré la présence des casques bleus. Tout a démarré en 2010 avec des enlèvements qui se sont transformés en tueries quatre ans plus tard. Plus de mille personnes ont perdu la vie, selon la société civile, égorgées le plus souvent, parfois tuées par balles.
Thierry Vircoulon : les ADF, une menace «extrêmement utile» pour la RDC et l’Ouganda
Ces dernières années, la crainte de l’implantation d’un islam radical et violent se manifeste en République démocratique du Congo (RDC). La société civile ainsi que les autorités brandissent régulièrement cette menace, liée notamment à la présence d’un groupe armé originaire d’Ouganda, baptisé ADF et particulièrement actif depuis 2014.
L'avenir incertain de la République Démocratique du Congo
Figure historique de l’opposition au régime de Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi surnommé le « papa » ou le « fédérateur » s’est éteint mercredi dernier à Bruxelles à la suite d’une embolie pulmonaire.
RDC : quel héritage l’opposant Etienne Tshisekedi laisse-t-il ?
La mort d’Etienne Tshisekedi, opposant historique en République démocratique du Congo, rebat les cartes du jeu politique national et augure mal d’une mise en œuvre rapide de l’accord signé péniblement le 31 décembre 2016 en vue de l’organisation d’une présidentielle avant la fin de l’année.
L’islam radical en République démocratique du Congo. Entre mythe et manipulation
L’islam en République démocratique du Congo (RDC) n’a eu qu’une présence marginale et périphérique et a été un non sujet jusqu’à une date très récente. Le caractère ultra-minoritaire des musulmans dans un pays qui est, depuis la colonisation belge, une terre de compétition entre les diverses tendances du christianisme et leurs hybridations locales rendait impossible l’émergence d’une « question musulmane » dans cette partie du monde.
RDC : les scénarios de l'après 19 décembre
A quelques jours de la fin du mandat du présisent Joseph Kabila, Kinshasa retient son souffle et redoute une flambée de violence alors que les négociations entre la majorité et l'opposition sont au point mort. Thierry Vircoulon nous livre les différentes hypothèses d'une transition à haut risque qui se profile.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.