Poutine, fragilisé dans son pré carré postsoviétique
La Biélorussie, l’Azerbaïdjan et maintenant le Kirghizistan, ces républiques de l’ex-URSS alliées de la Russie sont marquées par les crises. Un coup dur pour le maître du Kremlin, en difficulté dans la région et dans son pays.
Les ressorts de Vladimir Poutine face aux crises dans l’espace post-soviétique
Les crises en Biélorussie, au Haut-Karabakh et au Kirghizstan ont pris le Kremlin par surprise. Vladimir Poutine se retrouve sur la défensive pour préserver les intérêts russes dans les anciennes républiques soviétiques et son image de maître tacticien sur la scène internationale.
La relation russo-turque mise à rude épreuve dans le Caucase
Les combats qui opposent les forces azerbaïdjanaises et arméniennes ont ravivé la lutte de pouvoir que se livrent la Russie et la Turquie sur plusieurs théâtres d’opérations.
Macron’s rapprochement with Putin is not worth it
French president’s ‘trust-building’ with Russian leader has failed
Fin du «dialogue de confiance» entre Macron et Poutine
Le président français a signalé par voie de presse sa frustration envers un homologue russe ignorant ses requêtes. Le déni de Moscou dans l’empoisonnement au Novitchok a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Les autocrates, ces "grands démocrates"
De Vladimir Poutine à Narendra Modi, en passant par Recep Tayyip Erdogan et Viktor Orban, de nombreux leaders autoritaires cherchent à maintenir une façade démocratique pour renforcer leur légitimité sur les scènes nationale et internationale.
Crise au Bélarus : une aubaine pour Poutine ?
En début de semaine, le président biélorusse a rencontré son homologue russe à Sotchi. Alors que les manifestations se poursuivent dans le pays après sa réélection contestée, Alexandre Loukanchenko va donc chercher de l’aide à l’extérieur pour tenter de se maintenir au pouvoir.
Pourquoi Alexeï Navalny est-il présenté comme le principal opposant de Vladimir Poutine ?
"Des intérêts stratégiques, mais pas de stratégie" : en Afrique, Moscou joue au coup par coup
L'Institut français des Relations internationales (Ifri) publie une étude sur le rôle des sociétés militaires privées (SMP) russes en Afrique subsaharienne. Moscou marque ainsi discrètement sa présence, sans engagement risqué. "Des intérêts stratégiques, mais pas de stratégie"… Ainsi est résumée l’attitude de la Russie vis-à-vis de l'Afrique dans un rapport publié par l'Institut français des relations internationales (Ifri).
L'affaire Navalny fait tanguer le rapprochement franco-russe
Et si l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny signait la «mort cérébrale» du rapprochement franco-russe opéré l’année dernière par Emmanuel Macron? Entre Moscou et Paris, l’ambiance est à nouveau glaciale.
Hollande va-t-il convaincre les Russes ?
François Hollande poursuit ce jeudi son marathon diplomatique en vue d'une coalition élargie pour lutter contre Daesh. Il s'est rendu en Russie pour rencontrer son homologue Vladimir Poutine. Le chef du Kremlin prône depuis fin juin la création d'une coalition antiterroriste élargie comprenant notamment l'Iran, la Turquie et les pays arabes pour combattre l'État islamique en Syrie. Cette dernière pourrait toutefois pâtir des récentes tensions entre Moscou et Ankara, après la destruction mardi d'un chasseur russe par l'armée turque, membre de l'Otan. Au vu de ces éléments, François Hollande réussira-t-il à gagner cette étape cruciale pour consolider la coalition contre l'EI ?
La Turquie et la Russie au bord de la rupture
Les Turcs ont abattu un chasseur qui aurait violé leur espace aérien près de la frontière syrienne. Un incident qui a mis Vladimir Poutine très en colère.
Dossier dans ce journal avec Marc Crépin à Moscou, Jérôme Bastion à Istanbul et le commentaire de Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'IFRI.
Politique étrangère : la France change de pied
Avec la décision de François Hollande de participer à une « grande et unique coalition » contre Daesh, la politique étrangère française effectue un changement de position à la suite des attentats du 13 novembre. Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, l’analyse dans le cadre de ce débat avec Yves Pozzo di Borgo et Kattar Abou Diab.
Syrie : « Moscou veut conjuguer démonstration de puissance et réalisme diplomatique »
Directeur de l'Ifri, Thomas Gomart a assisté au récent discours de Vladimir Poutine devant le club Valdaï. Il décrypte la politique du Kremlin, en particulier sur le dossier syrien.
La Russie, une puissance faible ou forte ?
En Syrie, le régime de Bachar el-Assad regagne du terrain grâce aux frappes russes. En Ukraine, le jeu trouble de Moscou empêche toute stabilisation du pays. Que cherche vraiment Vladimir Poutine, dont les ressources s’estompent avec la baisse des prix du pétrole. Le président russe a-t-il les moyens de son ambition : remettre durablement son pays sur le devant de la scène mondiale ? La Russie est-elle une puissance forte ou faible ?
Invités :
- Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur, responsable du Centre Russie/NEI de l'IFRI. Coordinatrice du numéro de la revue Politique étrangère consacrée à «La Russie, une puissance faible ?»
- Isabelle Facon, maître de conférences à la Fondation pour la recherche stratégique
- Olga Kokorina, vice-présidente de l’Association «Russie-Libertés»
- Zoïa Svetova, journaliste au site «Russie ouverte» en ligne de Moscou
Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."
Frappes en Syrie : Au nom de la légitime défense
Thomas Gomart est l'invité de Sonia Mabrouk dans l'émission "On va plus loin", en partie consacrée à l'intervention de la France en Syrie.
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.
« La Russie veut démontrer qu’elle est nécessaire »
La Croix : Pourquoi la Russie s’engage-t-elle en Syrie ?
Après des années de suivisme et d’impuissance, l’objectif fondamental de la Russie est de revenir comme une puissance respectée et reconnue dans le monde, un interlocuteur nécessaire pour la résolution des crises importantes. Ce « retour au respect » passe par une reprise de contrôle sur « l’étranger proche » et un dialogue singulier, de puissance à puissance, avec les États-Unis. La Russie veut sortir de la relative marginalisation internationale où l’a plongée la crise en Ukraine et elle a pour l’heure intérêt à y calmer le jeu.
"Des missiles russes tirés sur la Syrie depuis la mer Caspienne"
Moscou a annoncé l’intensification de ses frappes sur la Syrie, avec notamment l’entrée en action de navires de guerre stationnés en mer Caspienne. Une opération qui mêle frappes aériennes et tirs de missiles de croisière sur près de 1 500 km et qui est « synchronisée avec les actions de l’armée syrienne au sol », selon les autorités russes.
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