Donald Trump
Une troisième inculpation de l’ex-président Trump vient d’être prononcée mardi 1er août. Portant sur ses tentatives de renverser le résultat des élections de novembre 2020 et sa responsabilité dans les événements qui ont conduit à l’assaut contre le Capitole du 20 janvier 2021, elle s’inscrit dans les très nombreuses enquêtes, aussi bien civiles que pénales, politiques et privées, fédérales et locales, auxquelles D. Trump est confronté.
Ce développement intervient alors que Donald Trump part favori pour remporter l’investiture républicaine pour les élections présidentielles de 2024.
Populismes et relations internationales - Politique étrangère, vol. 89, n° 2, été 2024
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
Le national-conservatisme, quelle politique étrangère pour la "nouvelle droite" américaine ?
Le mouvement « national-conservateur » a été lancé aux États-Unis par le penseur ultra-conservateur israélo-américain Yoram Hazony, auteur en 2019 de La vertu du nationalisme. Avec la fondation Edmund Burke, il organise depuis 2019 des conférences annuelles qui rassemblent des penseurs et activistes de la « nouvelle droite » américaine.
États-Unis : l'empire incertain / Russie/Ukraine, un an après
Outre-Atlantique, les dernières élections de mi-mandat ont marqué un échec de Trump, mais le trumpisme reste bien vivace. Il déterminera largement la posture du Parti républicain pour les prochaines présidentielles et il est part intégrante du débat de politique étrangère ouvert par la fin de l’unipolarité américaine. Les États-Unis doivent-ils imposer sans apprêt leur puissance ? Doivent-ils se voir comme leader mondial de l’ordre démocratique ? Ou ne s’occuper du monde que quand son désordre les menace ? Ce débat de Grande Stratégie n’est pas tranché.
Quel avenir pour le trumpisme ?
La présidence de Donald Trump a permis à l'aile la plus radicale des Républicains de mettre la main sur le parti.
Assaut contre le Capitole. Rapport de la commission d’enquête. Préface
En quelques heures, le 6 janvier 2021, l’Amérique s’est retrouvée au bord du gouffre par la volonté d’un seul homme, Donald Trump. Depuis la contestation des résultats du scrutin de novembre 2020 jusqu’à l’éruption de violence au Capitole, comment l’une des démocraties les plus stables au monde a-t-elle pu en arriver là ?
Le paysage politique américain à deux mois des élections de mi-mandat. Les démocrates éviteront-ils la défaite ?
L’Administration Biden a réussi cet été à faire passer plusieurs textes importants. Au-delà de mesures sociétales progressistes en rupture avec les décisions de la Cour suprême, elle centre son action sur l’économie et l’environnement : le CHIPS Act et le Inflation Reduction Act favorisent la relocalisation d’usines de semi-conducteurs et de batteries pour véhicules électriques.
Trump et le Parti républicain : défaite électorale, victoire idéologique ?
Les quatre années du mandat de Donald Trump ont vu le renouvellement de nombreux élus républicains au Congrès. Souvent soutenus par l’ex-président dès les primaires du parti, ils ont été choisis pour leur dévotion envers lui et pour leur soutien aux différents éléments de son programme : si le conservatisme moral et le moins-disant fiscal et environnemental sont des principes anciens du Parti républicain repris par Trump, le nationalisme identitaire (anti-immigration) et économique (protectionniste), la défense des « Blancs non diplômés » présentés comme une minorité opprimée sont des préceptes plus récents apportés par l’ex-président populiste.
Le dilemme chinois de Trump à Biden : un consensus et trois visions du monde
Un profond changement d’attitude des États-Unis à l’égard de la Chine s’est produit sous la présidence de Donald Trump.
Les républicains et la politique étrangère américaine après Trump : entre néo-isolationnisme et rivalité avec la Chine
Dans l’après-guerre, le Parti républicain a oscillé entre des politiques étrangères idéalistes voire néo-conservatrices, d’une part, et réalistes d’autre part. Avec l’élection de Donald Trump en 2016, le courant isolationniste, hérité de Monroe (1823), est revenu sur le devant de la scène. Pendant son mandat, le président populiste a privilégié une démarche néo-isolationniste fondée sur des conceptions nationalistes et sur un comportement unilatéraliste et non interventionniste, favorisant le court terme et le transactionnel. Elle se fait l’écho de son positionnement ultra-conservateur en politique intérieure.
Vers la deuxième croisade ?
Du point de vue européen, la prise de conscience d’une possible pandémie date exactement d’un an. La vague est arrivée. Elle a submergé le monde, avec beaucoup de victimes directes et plus encore de dommages collatéraux.
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