En Algérie, la fuite en avant du gaz de schiste
Le pétrole de schiste américain est de retour
La hausse du prix du brut au-dessus de 50 dollars redonne des perspectives aux producteurs des Etats-Unis.
À ce rythme, les hydrocarbures non conventionnels pourront bientôt dire merci à l'Opep. Depuis que l'organisation emmenée par l'Arabie saoudite s'est employée à redresser les cours du pétrole (lire ci-dessous) - désormais bien installés au-dessus de la barre des 50 dollars le baril -, les pétrole et gaz de schiste ont repris des couleurs aux États-Unis. La semaine dernière, la société Baker Hughes, référence en la matière, a recensé la remise en service de 27 rigs (appareils de forage) supplémentaires, portant le total à 624 plateformes employées pour ouvrir de nouveaux puits. Certes, le pic des I 930 rigs, enregistré en 2014, est encore loin mais l'industrie des shale oil et des shale gas a clairement retrouvé une dynamique...
Total se renforce dans le gaz de schiste américain
Le groupe rachète la part de son partenaire Chesapeake dans un gisement texan qui reste rentable malgré le niveau du prix de l'or noir.
En Europe, Gazprom va ajuster ses prix à la baisse afin de concurrencer le GNL américain
Dans une étude publiée récemment, l’Institut français des Relations Internationales (Ifri) analyse l’impact du GNL américain sur le marché gazier européen. Il s’agit notamment de savoir dans quelle mesure cette nouvelle donne va impacter la politique de Gazprom vis-à-vis des Européens. L’auteure de cette analyse, Sylvie Cornot-Gandolphe, souligne tout d’abord que les exportations US de GNL (qui ont démarré il y a peu de temps) arrivent dans un environnement très différent de celui envisagé il y a quelques années, lorsque les projets d’exportations ont été initiés. Trois paramètres sont, en effet, venus chambouler le marché : la baisse des prix du pétrole, la mise en service de nouvelles capacités de liquéfaction depuis 2014 et le ralentissement de la demande gazière en Asie. Conséquence : l’offre est maintenant excédentaire à l’échelle mondiale et cela devrait rester le cas au moins jusqu’aux environs de 2020.
Les exportations américaines de gaz naturel
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend l'étude de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) intitulée : « exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l'échiquier européen ». Cette étude analyse les conséquences des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers l'Europe, en particulier sur la stratégie de la Russie, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne.
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
Une interview menée par Thibault Lieurade.
" On ne pourra pas remplacer le gaz russe si facilement "
L'Europe pourrait-elle se passer du gaz russe ? Y a-t-il des pistes de diversification pour l'Europe ? Le gaz américain pourrait-il constituer une option ?
Propos recueillis par Elisabeth Salles
Quelles perspectives pour la politique pétrolière américaine ?
Depuis la découverte du Colonel Drake en 1859, le pétrole a joué de façon continue un rôle majeur dans la politique économique américaine et au plan international, il a été un outil clé du leadership américain.
Les exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l’échiquier européen
Cette étude analyse les conséquences des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers l'Europe, en particulier sur la stratégie de la Russie, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne.
Une ère nouvelle d'abondance pétrolière ?
Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) consacre sa réunion du 4 décembre 2015 à Vienne à sa stratégie d'action face à l’effondrement des prix du pétrole, l’Ifri vous propose une analyse des enjeux des marchés pétroliers.
Quelles perspectives pour la politique pétrolière américaine ?
Depuis la découverte du Colonel Drake en 1859, le pétrole a joué de façon continue un rôle majeur dans la politique économique américaine et au plan international, il a été un outil clé du leadership américain.
Les exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l’échiquier européen
Cette étude analyse les conséquences des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers l'Europe, en particulier sur la stratégie de la Russie, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne.
Une ère nouvelle d'abondance pétrolière ?
Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) consacre sa réunion du 4 décembre 2015 à Vienne à sa stratégie d'action face à l’effondrement des prix du pétrole, l’Ifri vous propose une analyse des enjeux des marchés pétroliers.
L’Europe du gaz à la recherche de son âge d'or ?
La politique gazière de l’UE doit composer avec un nouveau paysage aux niveaux de l’offre et de la demande. Cette étude revient sur cinq évolutions majeures récentes du marché gazier européen : les relations avec la Russie, le retour du GNL, la baisse de la production de Groningue, les évolutions contrastées du gaz de schiste et les perspectives de la demande gazière.
La révolution des pétroles de schiste aux États-Unis : Le test du business model est en cours
Après la révolution des gaz de schiste, les États-Unis vivent depuis 2010 une deuxième révolution avec le développement très rapide des Light Tight Oil (LTO) ou pétroles de schiste. Ce développement a permis d’augmenter la production de pétrole et de liquides du pays, faisant des États-Unis le premier producteur au monde, devant l’Arabie Saoudite et la Russie.
Gaz de schiste en Pologne, au Royaume-Uni, et au Danemark : vers un modèle européen ?
Depuis le développement fulgurant des gaz de schiste aux Etats-Unis, un intérêt croissant a été porté à leur potentiel en dehors de l’Amérique du Nord, même s’il s’avère que l’expérience nord-américaine n’est pas transposable en tant que telle aux autres régions du monde. L’Europe, dont le potentiel est estimé par l’Energy Information Administration du département de l’Energie américain (EIA) à 13 300 milliards de mètres cube (Gm3), avance en ordre dispersé sur le sujet.
Révolutions arabes et gaz de schiste : un mélange explosif
Les pays producteurs du Maghreb et du Moyen-Orient, traditionnellement-clé dans le paysage énergétique mondial, sont sous les feux de deux révolutions croisées : les révolutions arabes qui agitent la région, et la révolution énergétique, en d’autres termes, le bouleversement provoqué par les hydrocarbures non conventionnels, communément gaz de schiste, sur les marchés énergétiques mondiaux. Les réformes sont urgentes mais certains pays de la région sont plus conscients et mieux armés que d’autres pour faire face à la situation.
Impact du développement des gaz de schiste aux États-Unis sur la pétrochimie européenne
La révolution des gaz de schiste a fait chuter les prix de l’énergie, réduisant significativement le coût de la matière première utilisée par la pétrochimie américaine. Le prix du gaz américain a été divisé par trois entre 2008 et 2012.
Les États-Unis vers l'indépendance énergétique ?
C'est aux États-Unis que l'exploitation de gaz de schiste est la plus avancée. Avec une production passée de 20 milliards de mètres cubes en 2005 à 240 milliards en 2011, le shale gas représente aujourd'hui 30 % de la production de gaz américaine.
L'impact géopolitique du "shale gas" américain
L'exploitation du gaz de schiste aux États-Unis renouvelle le paysage industriel américain et pourrait susciter des changements géopolitiques majeurs, en particulier au Moyen-Orient.
En Algérie, la fuite en avant du gaz de schiste
Le pétrole de schiste américain est de retour
La hausse du prix du brut au-dessus de 50 dollars redonne des perspectives aux producteurs des Etats-Unis.
À ce rythme, les hydrocarbures non conventionnels pourront bientôt dire merci à l'Opep. Depuis que l'organisation emmenée par l'Arabie saoudite s'est employée à redresser les cours du pétrole (lire ci-dessous) - désormais bien installés au-dessus de la barre des 50 dollars le baril -, les pétrole et gaz de schiste ont repris des couleurs aux États-Unis. La semaine dernière, la société Baker Hughes, référence en la matière, a recensé la remise en service de 27 rigs (appareils de forage) supplémentaires, portant le total à 624 plateformes employées pour ouvrir de nouveaux puits. Certes, le pic des I 930 rigs, enregistré en 2014, est encore loin mais l'industrie des shale oil et des shale gas a clairement retrouvé une dynamique...
Total se renforce dans le gaz de schiste américain
Le groupe rachète la part de son partenaire Chesapeake dans un gisement texan qui reste rentable malgré le niveau du prix de l'or noir.
En Europe, Gazprom va ajuster ses prix à la baisse afin de concurrencer le GNL américain
Dans une étude publiée récemment, l’Institut français des Relations Internationales (Ifri) analyse l’impact du GNL américain sur le marché gazier européen. Il s’agit notamment de savoir dans quelle mesure cette nouvelle donne va impacter la politique de Gazprom vis-à-vis des Européens. L’auteure de cette analyse, Sylvie Cornot-Gandolphe, souligne tout d’abord que les exportations US de GNL (qui ont démarré il y a peu de temps) arrivent dans un environnement très différent de celui envisagé il y a quelques années, lorsque les projets d’exportations ont été initiés. Trois paramètres sont, en effet, venus chambouler le marché : la baisse des prix du pétrole, la mise en service de nouvelles capacités de liquéfaction depuis 2014 et le ralentissement de la demande gazière en Asie. Conséquence : l’offre est maintenant excédentaire à l’échelle mondiale et cela devrait rester le cas au moins jusqu’aux environs de 2020.
Les exportations américaines de gaz naturel
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend l'étude de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) intitulée : « exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l'échiquier européen ». Cette étude analyse les conséquences des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers l'Europe, en particulier sur la stratégie de la Russie, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne.
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
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L'Europe pourrait-elle se passer du gaz russe ? Y a-t-il des pistes de diversification pour l'Europe ? Le gaz américain pourrait-il constituer une option ?
Propos recueillis par Elisabeth Salles
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L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.