Rewinding the Clock? US-Russia Relations in the Biden Era
L’escalade de la crise en Ukraine à l’hiver 2021-2022 a remis les relations américano-russes sur le devant de la scène.
Russia and Turkey. Strategic Partners and Rivals
L’année 2020, particulièrement tumultueuse, a mis à l’épreuve les institutions internationales et de nombreux liens bilatéraux.
Le « poutinisme » : un système prétorien ?
Près de vingt ans après l’accession de Vladimir Poutine à la présidence en 2000, comment définir le système politique russe ?
Beyond ‘pro’ and ‘anti’ Putin: Debating Russia Policies in France and Germany
Les attitudes exprimées vis-à-vis de la Russie dans le domaine public sont hétérogènes, en France plus qu’en Allemagne. Dans les deux pays, le grand public est généralement assez sceptique face à Vladimir Poutine et la politique russe. Les attitudes sont cependant plus diverses dans le domaine politique : en Allemagne, il existe (toujours) une approche que l’on pourrait qualifier de « mainstream ». Le débat français, quant à lui, est fragmenté.
"L'affaire russe" : la démocratie américaine ébranlée
En janvier 2017, les agences de renseignement américaines ont confirmé qu’une tentative d’ingérence russe avait eu lieu pendant la campagne électorale de 2016. D’une part, les e-mails du Comité national démocrate (DNC) avaient été piratés et publiés à partir de l’été 2016 afin de nuire à la candidate démocrate ; d’autre part, une communication politique agressive avait cherché à perturber le processus électoral et favoriser Donald Trump.
Le système Poutine : bâti pour durer ?
L’annexion de la Crimée et la crise ukrainienne ont permis à Vladimir Poutine d’incarner de nouveau une Russie dominante, autour de valeurs conservatrices rassemblant la nation.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
Crimée : les contradictions du discours russe
Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier.
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