Pacte sur les migrations de l’ONU. « Il s’agit d’engagements moraux »
Le moins qu'on puisse dire, c'est que le 11e sommet du Forum mondial sur la migration et le développement, qui s'est ouvert hier à Marrakech, ne débute pas sous les meilleurs auspices. Alors que lundi prochain doit être adopté le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », une série de pays ont annoncé qu’ils ne signeraient pas un texte sujet à vive controverse.
Parmi les détracteurs du pacte : les Etats-Unis, l’Australie, l’Italie, la Pologne, la Hongrie, l’Autriche, la République Tchèque, la Croatie, l’Estonie ou encore Israël. La plupart ont à leur tête des gouvernements populistes, souvent ouvertement antimigrants. L’analyse de Matthieu Tardis, politologue et chercheur au Centre migrations et citoyennetés de l’Ifri (Institut français des relations internationales) à Paris.
Le nouveau pacte de l’ONU sur les migrations vise à gérer les flux migratoires de façon collective: n’est-ce pas utopique en pleine vague populiste?
Matthieu Tardis : L’objectif de ce pacte est de créer une démarche coopérative entre les Etats sur la question des migrations. Son idée centrale vise à mieux gérer ces questions dans le respect de la souveraineté des Etats. Symboliquement, ce pacte est important, mais en termes concrets, juridiques, il n’impose pas grand-chose aux pays signataires, hormis la promotion et le renforcement du multilatéralisme.
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