Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
Guerre d'Ukraine : où en est l'économie russe ?
L'économie russe a résisté à la guerre et aux sanctions occidentales : elle a maintenu ses exportations, son tissu d'entreprises a démontré un clair dynamisme et la population tient en partie grâce aux dépenses de l'État.
La bataille de Mossoul
Alors que l'offensive sur Mossoul a débuté, de nombreuses questions se posent sur les combats visant à reprendre cette ville symbolique pour l'Etat islamique. La bataille sera-t-elle longue? Quelle part y prend la France? Y a-t-il un risque pour les populations civiles? Comment rétablir l'ordre et l'autorité de l'Etat irakien dans une ville restée aux mains de Daech pendant deux années?
Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.
A Fallouja, l’armée irakienne face à la résistance du groupe EI
L’armée irakienne est partie lundi 30 mai à l’assaut de Fallouja, tenue depuis plus de deux ans par l’organisation Etat islamique. Les forces irakiennes poursuivent leur progression vers le centre-ville, mais se heurtent à une forte résistance jihadiste.
La relation franco-égyptienne, un symbole fort
Quelles perspectives économiques pour le grand Moyen-Orient ?
Masood AHMED, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international, a présenté le nouveau rapport du FMI sur les perspectives économiques de la région, le jeudi 28 avril 2016 à l'Ifri. Dans un contexte marqué par la baisse des prix du pétrole, le ralentissement de la croissance et l’intensification des conflits, quels sont les paramètres et les tendances des développements économiques régionaux au sein du grand Moyen-Orient ?
Visite du Premier ministre algérien en Russie : « L’Algérie cherche à réaffirmer la primauté de ses relations avec la Russie »
La visite du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en Russie, les 27 et 28 avril, s'inscrit dans une longue histoire de coopération entre les deux pays. Mais au delà de l'Algérie, le pays de Vladimir Poutine cherche à multiplier ses soutiens dans tout le Maghreb. Ses dernières semaines, Moscou aura reçu les représentants des trois pays du Maghreb: le roi du Maroc, du 13 au 15 mars, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, le 14 mars. Quelle lecture pour ce rapprochement entre l’empire de l’Est et le Maghreb ?
Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Depuis l’intervention américaine en Irak, l’instabilité du système des prix de l'or noir ne cesse d’inquiéter. Le 11 juillet 2008, le prix du pétrole se situe près de 147,27 dollars le baril ($/b), soit cinq fois plus qu’en 2001. Après cette hausse historique, il connaît une chute vertigineuse de plus de 60 %, et descend à moins de 40 $ au début de l’année 2009, mais sa tendance actuelle est celle d’un rebond qui retrouve les niveaux de 2007, au-dessus de 70 $/b.
L'Etat palestinien en question : la solution des deux Etats est-elle encore possible ?
La marche vers un Etat palestinien est longue et ardue, même si, sur le plan juridique, la création de deux Etats, l'un juif, l'autre arabe, a été prévue dès le plan de partage adopté par le Conseil de sécurité le 29 novembre 1947. L'application de ce texte fut "suspendue" et, de fait, n’a jamais été mise en oeuvre, compte tenu de l'évolution des faits et de la guerre israélo-arabe qui a éclaté en 1948.
Israël, Liban, Syrie : la spirale belliciste
Les propos des dirigeants de ces trois pays se sont durcis ces dernières semaines, suscitant un regain de tensions, et faisant craindre un nouveau conflit proche-oriental. Depuis l'intervention israélienne dans le conflit qui avait opposé le Hezbollah à l'État hébreu en 2006, le Liban s'attend à une revanche. Plusieurs événements ont mené à une situation régionale nouvelle, où les protagonistes établissent la confrontation armée comme un horizon stratégique inéluctable, tout en se gardant de la déclencher.
Palestine : un Etat ? Quel Etat ?
L'Autorité palestinienne (AP) a été mise en place dans le cadre de l'approche américaine de la question du Proche-Orient qui s'était imposée à la communauté internationale à l'issue de la seconde guerre du Golfe et à la veille de l'effondrement de l'Union soviétique pour éviter d'avoir à exiger d'Israël sa soumission immédiate aux résolutions des Nations unies consacrées à son conflit avec ses voisins.
Moyen-Orient : quelles perspectives ?
Au seuil de la nouvelle année 2010, force est de constater que le Moyen-Orient reste plus que jamais une zone de fortes turbulences et de feux mal éteints.
Contrôler les trafics ou perdre le Nord : Notes sur les trafics en Mauritanie
Notre intérêt pour ce sujet tire son origine à la fois d'une fréquentation de la Mauritanie, annuellement, depuis une quinzaine d'années mais également du constat d'une relative discrétion de la recherche sur les trafics dans ce pays. En effet, en République islamique de Mauritanie, les trafics sont des phénomènes importants au niveau macro-économique et macro-social. Ils sont à la fois un mode d'insertion dans l'économie mondialisée, un type d'économie de rente et enfin un mode d'accumulation qui peut être considéré comme un enjeu de pouvoir.
Touaregs et Arabes dans les forces armées coloniales et maliennes : une histoire en trompe-l'oeil
Cette contribution propose d'analyser les rapports qui unissent ou opposent le pouvoir central de l'Etat aux populations de la frange sud du Sahara central, Touaregs et Arabes principalement, et ce, dans un espace relationnel particulier : celui des forces armées coloniales et maliennes.
Physionomie et enjeux des trafics dans la bande sahélo-saharienne
Des quantités importantes de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud, de résine de cannabis produite au Maroc, des véhicules de luxe volés ou détournés en Europe transitent par la Mauritanie, le Mali, le Niger, pays principalement traités par cet article.
Actes du colloque tenu au Sénat : La Turquie pendant la Présidence française de l'Union européenne
Turquie : Jusqu’où ira l’offensive d’Ankara contre les kurdes ?
Tensions politiques et sécuritaires, difficultés du parti du Président Erdogan, attentats, militants kurdes en Turquie, guerre en Syrie aux frontières turques, réfugiés - retour sur l'actualité en Turquie.
Invités :
Doan Bui
Ahmet Insel, économiste, politologue, professeur à l'Université de Galatasaray et maître de conférence à Paris I
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Marc Semo, journaliste, spécialiste des pages "Monde" à Libération
Terrorisme. Les responsabilités internationales dans l’essor du djihadisme radical
Les apprentis-sorciers extérieurs au monde musulman non arabe et arabe, en ce qu’ils ont pu flatter ou aider le radicalisme djihadiste, ne sont pas rares. Dans le monde musulman non plus.
Invité : Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
« Au Liban et en Irak, à l'opposé du printemps arabe, on réclame un État fort »
Au Liban, la crise des ordures traîne depuis le mois de juillet et exaspère les habitants de Beyrouth et des environs. Depuis le milieu de l'été, dans les grandes villes irakiennes, la population a commencé à manifester contre les coupures de courant la privant de ventilateurs et de climatiseurs alors que sévissaient des températures de 50 degrés. Ces aspects matériels cristallisent la contestation mais derrière eux, c'est l'immobilisme de la classe politique et le système en place qui sont visés. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale libanaise et un ministère a été occupé. En Irak, le premier ministre a dû mettre en œuvre une réforme constitutionnelle sous pression de la rue. Le point avec Mansouria Mokhefi, conseiller Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Damas, épicentre du désordre mondial ?
Plus de 4 ans de guerre en Syrie. Un conflit qui bouleverse désormais la stabilité régionale, voire mondiale à travers la crise des migrants et la hausse de la menace terroriste islamiste. La résolution du conflit est-elle un préalable à un ‘’retour à la normale’’ ?
Invités :
Christophe Ayad, rédacteur en chef au Monde, chef du service international
Denis Bauchard, ancien diplomate, conseiller pour le Moyen-Orient à l'IFRI
Pierre Razoux, chargé d’enseignement à Sciences Po et à l’Ecole de Guerre
Ecouter l'émission
L'offensive de charme de Poutine vis-à-vis du Moyen-Orient
Syrie : Quel avenir pour Bachar el-Assad ? / L’alliance de la France avec les puissances sunnites (Egypte et Arabie Saoudite)
La Syrie : 4 ans de guerre civile et plus de 240 000 morts. Aujourd'hui les forces loyalistes de Bachar el-Assad souffrent de sous-effectifs mais les opposants modérés ont presque disparu sur le terrain, au profit des groupes islamiques Jabhat al-Nosra, Ahrar al-Sham, Daesh...
Invité(s) :
Myriam Benraad, politologue, spécialiste de l’Irak et du monde arabe, chercheuse associée au Centres d'études et de recherches internationales (CERI-Sciences Po) et à l'Institut d'études et de recherches sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS).
Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne
Dominique David, spécialiste des questions de stratégie à l'Institut français des relations internationales (IFRI)
Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le Maghreb et le Moyen-Orient à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
Le jeu trouble de la Turquie face à Daesh
Après avoir longtemps joué un jeu ambigu face au groupe terroriste, quelles conséquences de cette intervention d’Ankara dans la lutte contre Daesh et de la reprise des hostilités contre la minorité kurde ? La Turquie a-t-elle trop longtemps fermé les yeux sur la progression de Daesh dans la région ?
État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.
L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?
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