Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
Afrique subsaharienne : perspectives géopolitiques
L’Afrique subsaharienne a connu des progrès économiques, mais sa croissance démographique, notamment dans les villes, déborde ses capacités d’accompagnement humain, ce qui entraîne une frustration des populations. La fragilité de nombreux régimes actuels, les tensions internationales et la course à certains matériaux critiques devraient malheureusement y favoriser, à court et moyen termes, une projection des rivalités des puissances dans la zone, selon des modalités de moins en moins aimables.
Le Maghreb et son sud : vers des liens renouvelés
« La colonisation a balkanisé l’Afrique ! », accusent les dirigeants d’un continent qui se fixent pour projet officiel de (re)trouver une unité perdue. Le Sahara est-il un obstacle objectif, définitif, à cette unité ? Non, si l’on en croit les synthèses ici présentées sur les stratégies des pays du Maghreb en direction de leur Sud et sur les relations de toutes natures entre le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne.
La difficile équation énergétique de la nouvelle présidence au Ghana
Le président ghanéen par intérim John Dramani Mahama [1] est devenu le 9 décembre 2012 le successeur de John Atta-Mills [2], décédé en juillet dernier. Or Mahama, qui passe pour un maître de la communication, aura besoin de ses talents de pédagogue pour faire oublier les nombreux ratés de la précédente présidence Atta-Mills en matière d’énergie.
Franchir le miroir : " Régimes hybrides " et pouvoir traditionnel dans les États fragiles
La relation conflictuelle entre l'État et les sociétés locales n'a rien de nouveau. Ce qui est inédit, en revanche, c'est la prolifération contemporaine d'États cooptés au sein d'un système international unique, celui de l'ONU, avec 193 membres en 2011 contre 51 à l'origine.
L'Afrique de l'Est, une géopolitique pétrolière à haut risque
Autrefois, hors de portée des radars des sociétés pétrolières, l'Afrique de l'Est est devenue en l'espace de cinq ans l'une des zones du continent où les investissements sont les plus soutenus.
Que nous révèle le drame de Marikana sur l’état de la société sud-africaine ?
Au cours des dernières semaines, la mine de platine de Marikana, propriété du groupe britannique Lonmin[1], a été le théâtre de violences ayant causé la mort de 46 personnes, essentiellement des mineurs engagés dans un conflit social mais aussi deux policiers et deux agents de sécurité. Le 16 août a été la journée la plus meurtrière, coutant la vie à 34 mineurs tombés sous les balles des policiers chargés pourtant de « maintenir l’ordre public ». Au-delà du nombre de victimes qui fait de cette journée l’une des plus sombres de l’histoire de l’Afrique du Sud post-apartheid, le choc des images, largement diffusées, a profondément heurté l’opinion sud-africaine et internationale. En effet, voir des dizaines de manifestants perdre la vie à la suite d’une répression policière sanglante fait écho dans l’imaginaire collectif aux tristes épisodes de l’apartheid tels que le massacre de Sharpeville[2] ou celui des émeutes de Soweto[3]. Il convient cependant de nuancer une telle comparaison tant le contexte social, historique et politique est aujourd’hui diffèrent et peut être de replacer davantage le drame de Marikana dans le temps long des conflits miniers en Afrique du Sud.
Quand les embouteillages " créent " la ville : L'influence de la congestion sur la structure et l'économie urbaines à Accra (Ghana)
Les embouteillages se sont développés rapidement dans les villes africaines et deviennent un problème majeur. Ainsi, en limitant la mobilité des biens et des personnes, ils ralentissent la croissance économique. Leur influence est cependant plus profonde.
" Hollande l'Africain " ? La politique africaine de la France à la croisée des chemins : Interview de Yves Gounin
Contexte
Tout comme ses prédécesseurs, François Hollande n’a pas manqué à la promesse de « rompre » avec la « Françafrique » [1]. La modernisation de la politique africaine française du passé, souvent jugée néocolonialiste, est cependant une tâche difficile. Il s’agit non seulement de rompre les liens de dépendance croisés entre la France et l’Afrique mis en œuvre par des réseaux économiques, politiques et militaires officiels ou officieux, mais, également, de « changer le regard français sur l’Afrique » [2].
L'insécurité transfrontalière au Cameroun et dans le bassin du lac Tchad
L’insécurité transfrontalière actuelle dans le bassin du lac Tchad s’inscrit dans l’histoire des dynamiques sociopolitiques et économiques de cette région commune au Cameroun, à la République centrafricaine, au Niger, au Nigeria et au Tchad, et qui sont fondées notamment sur l’élevage bovin et le nomadisme pastoral.
La croissance de l'Afrique est-elle une vue de l'esprit ?
En mai, la Banque mondiale publiait son Africa Development Indicators 2011. Cette publication est toujours attendue car le matériau statistique proposé, toujours précis et commenté, est précieux. A partir de ces chiffres, plusieurs éléments d’analyse se dessinent et mettent en perspective la perception de l’évolution du continent. Trois points apparaissent essentiels : l’évolution économique du continent, les inégalités de son développement et les défis encore à relever pour permettre une amélioration ou une stabilisation des situations.
Les investissements pétroliers chinois au Tchad : À la recherche d'un "gagnant/gagnant" ?
Les récentes querelles pétrolières, du premier trimestre 2012, entre les autorités tchadiennes et la CNPCIC (China National Petroleum Corporation-International Chad) sur la gestion de la raffinerie de Djermaya ont remis au-devant de l’actualité la question de la présence de plus en plus forte de la Chine dans le secteur énergétique africain.
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