Politique étrangère des États-Unis
Les présidences récentes souhaitent restructurer la politique étrangère américaine autour de l'opposition à la Chine. L'administration Biden cherche à revitaliser les alliances (AUKUS, Union européenne) et à gérer au mieux les crises en Ukraine et au Moyen-Orient.
Le Qatar face à la rivalité sino-américaine : les dilemmes d'une monarchie du Golfe
Comme l’ensemble de ses voisins de la péninsule arabique, le Qatar se trouve de plus en plus confronté à une délicate équation : si l’avenir de son économie est tourné vers l’Est, et plus spécifiquement vers la Chine, la sécurité et la stabilité du pays restent fondées sur sa dépendance stratégique envers les États-Unis.
A Region of Flashpoints? Security in the Indo-Pacific
La méga-région indo-pacifique abrite l'environnement sécuritaire le plus fluide, complexe et dangereux au monde. Les points chauds traditionnels qui persistent (détroit de Taïwan, Corée du Nord, différends territoriaux) sont exacerbés par la montée en puissance de la Chine et la concurrence entre les grandes puissances américaine et chinoise.
Europe/États-Unis : 50 nuances de dépendance
Les États-Unis de Joe Biden en reviennent-ils à une diplomatie classique, multilatérale ? Leur posture plus ouverte ne gomme ni leurs problèmes internes ni les divergences d’intérêts qui les séparent des Européens : quelle diplomatie ouverte s’accordera avec la défense prioritaire des intérêts américains ? Washington organisera-t-il cette large coalition anti-chinoise dont se défient les Européens ? Les sanctions resteront-elles, avec leurs effets induits, au cœur des manœuvres américaines ? Les Européens pourront-ils, contre les mastodontes américains, affirmer leur souveraineté dans le domaine clé des nouvelles technologies ?
Les républicains et la politique étrangère américaine après Trump : entre néo-isolationnisme et rivalité avec la Chine
Dans l’après-guerre, le Parti républicain a oscillé entre des politiques étrangères idéalistes voire néo-conservatrices, d’une part, et réalistes d’autre part. Avec l’élection de Donald Trump en 2016, le courant isolationniste, hérité de Monroe (1823), est revenu sur le devant de la scène. Pendant son mandat, le président populiste a privilégié une démarche néo-isolationniste fondée sur des conceptions nationalistes et sur un comportement unilatéraliste et non interventionniste, favorisant le court terme et le transactionnel. Elle se fait l’écho de son positionnement ultra-conservateur en politique intérieure.
Les élections américaines et au-delà
J’écris ces lignes alors que l’incertitude règne encore sur l’état de santé de Donald Trump, ce qui ajoute une inconnue à l’équation déjà compliquée du 3 novembre prochain. Dans une perspective à court terme, le contexte de l’élection ne serait cependant bouleversé que si le président sortant ne pouvait pas se présenter. Autrement, ce nouvel avatar dans une campagne déjà à nulle autre pareille ne devrait pas changer fondamentalement les choses.
Le « trumpisme » en politique étrangère : vision et pratique
En 2016, Donald Trump s'est présenté comme le candidat de la rupture et, une fois élu, il s'est évertué à déconstruire l'héritage de ses prédécesseurs.
Bad cop, Bad cop : la nomination de Mike Pompeo et John Bolton
La nomination de Mike Pompeo au Département d’État et de John Bolton au Conseil National à la Sécurité a, une fois de plus, plongé les commentateurs dans la consternation et l’hyperbole. Le président Trump nomme deux juristes connus pour leurs positions dures et interventionnistes sur les questions de sécurité. Qui sont-ils et qu’indiquent ces changements ?
Politique étrangère américaine : la sombre vision de Monsieur Trump
Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, la politique étrangère américaine est devenue plus imprévisible. Plusieurs cohérences se dégagent pourtant, notamment en faveur d’une posture nationaliste. L’examen de son entourage montre aussi des personnalités plus classiques qui peuvent avoir une certaine influence. Mais des surprises sont encore possibles.
Les États-Unis face à la Chine, de Henry Kissinger à Donald Trump
Déjà illustré par le retournement diplomatique des années 1970, le débat stratégique américain sur la Chine est ancien. C’est dans les années 1990 qu’il prend toute son ampleur cependant : au lendemain de la chute de l’URSS et à la veille des bouleversements du 11 septembre 2001, alors que la puissance chinoise commence à s’envoler sur les terrains économiques et militaires, la communauté de politique étrangère américaine multiplie les analyses sur ce nouveau grand acteur des relations internationales.
Trump, un an après. Un monde à l'état de nature ?
Dans la semaine qui avait suivi l’élection de Donald Trump, l’Ifri avait publié une étude destinée à identifier les probables changements de la politique étrangère des États-Unis. D’emblée, cette élection avait été présentée comme une bifurcation dans leur trajectoire avec des conséquences sur les rapports de puissance et sur le fonctionnement du système international.
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