Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
La Russie après les crises ukrainienne et syrienne
L'intervention en Syrie permet à Moscou d'imposer une nouvelle image de sa puissance : une force qui conteste le rôle central de l'Occident, en s'appuyant sur la modernisation de l'appareil militaire et le soutien de l'opinion. La Russie y a gagné un nouveau rôle, mais la question de base de ses relations avec les pays occidentaux reste ouverte.
Les radicaux de droite dans le conflit russo-ukrainien
Le conflit armé dans le Donbass qui a commencé au printemps 2014 a dès le début attiré les radicaux de droite, Russes comme Ukrainiens. Les groupes ultranationalistes organisés et les activistes isolés ont créé leurs propres formations de volontaires ou ont rejoint des structures déjà existantes.
Le Partenariat atlantique à l'épreuve de la multipolarité : la fin des illusions
La solidarité européenne semble se déliter au moment où l'Europe pèse moins dans la stratégie de l'Amérique et où la multiplication des pôles affirme la divergence des intérêts sur la scène internationale.
L'indirection de la guerre ou le retour de la guerre limitée
Tant les États-Unis que la Russie ont semblé ces dernières années modifier leur conception de l'emploi de la force.
La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?
De par sa composition unique – cinquante-sept Etats membres de la sphère euro-atlantique, dont les Etats-Unis et la Russie –, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) représente en théorie le cadre idéal pour discuter de questions de sécurité paneuropéennes. L’OSCE reste en effet l’un des rares forums de dialogue institutionnalisés entre les pays occidentaux et Moscou, et le seul à également inclure Washington.
RAMSES 2016. L'Allemagne et la Russie dans la crise ukrainienne
Penser et anticiper les impacts socio- économiques de l’intervention humanitaire en République centrafricaine
La République centrafricaine est aujourd’hui un pays sous perfusion internationale.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
Crimée : les contradictions du discours russe
Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier.
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