Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés
La politique de l’Arabie Saoudite en Afrique : vecteurs et objectifs
Parmi les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite était jusqu’à peu le pays qui avait le plus grand nombre de représentations diplomatiques en Afrique (27[1]).
La Chine et les normes techniques : enjeux géopolitiques
La Chine s’impose rapidement comme une puissance redoutable dans l’élaboration de normes techniques, transformant le paysage international de la normalisation et réintroduisant un élément de géopolitique dans ce que l’on considère trop souvent comme de simples processus techniques.
L’alliance nippo-américaine : le Japon reprend la main
Le Japon entretient avec la notion de puissance une relation complexe. Archipel, il inscrit dans sa Constitution de 1946 l’interdiction du maintien d’un potentiel de guerre, ce qui l’arrime durablement au camp occidental dont il a besoin pour assurer sa sécurité. Pourtant, la diplomatie japonaise a toujours réussi à jouir d’une relative autonomie, en partie grâce au miracle économique qu’a connu ce pays.
Entre attrait et répulsion : Atouts et faiblesses de l’image de la Russie à l’étranger
À la recherche d’une meilleure image, la Russie met en place tout un arsenal de soft power depuis le milieu des années 2000 selon un modèle occidental.
Le conflit anglophone au Cameroun. Un dialogue sans partenaires
Le soutien au régime Biya a été imposé pendant plusieurs décennies grâce à l’accord tacite selon lequel les citoyens échangeaient leurs libertés civiques contre la promesse de la paix civile, de l’unité et de l’émergence.
China’s Ambiguous Positions on Climate and Coal
Les données sur la consommation d’énergie de la Chine pour 2018 reflètent l’ambiguïté de l’attitude de Beijing à l’égard du changement climatique.
RAMSES 2020. Un monde sans boussole ?
Pour sa 37e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2020. Les mers dangereuses : commerce, câbles, transits énergétiques, mouvements militaires, dangers écologiques... : de l'Asie au Moyen-Orient, les mers sont les nouveaux espaces de manoeuvre et d'affrontement de tous les acteurs de la planète globalisée. L'Amérique latine en fusion : quel avenir pour une Amérique latine malmenée entre expériences "de gauche" et populisme "de droite", bouleversée par les flux migratoires, ravagée par les trafics de drogue et confrontée à un voisin imprévisible ? Le multilatéralisme a-t-il un avenir ? Commerce international, désarmement, sanctions, environnement... : comment sauver un multilatéralisme contesté de toutes parts par les affirmations de puissances ?
Dossier RAMSES 2020 : Le multilatéralisme a-t-il un avenir ?
Contesté par les États-Unis de Trump, par le retour d'anciennes puissances (Russie) et l'affirmation croissante de nouvelles (Chine), miné par l'action d'acteurs régionaux de moins en moins contrôlables, sous quelles formes le multilatéralisme peut-il renaître, et quels domaines doit-il privilégier : commerce, gestion des crises, environnement, désarmement ?
Une gouvernance mondiale qui protège ?
Les institutions et les normes qui constituent la gouvernance mondiale sont remises en cause ou voient leur soutien s’éroder, non seulement du fait des Etats, mais aussi du fait des populations, qui en critiquent l’inefficacité comme le manque de légitimité, et peuvent considérer que l’interdépendance et la coopération promue par la gouvernance mondiale s’apparente à une perte de contrôle sur leur destin collectif.
Inégalités et vulnérabilités : Vers une convergence des politiques de développement conduites par les membres du G7 ?
Dans quelle mesure les politiques de développement conduites par les membres du G7 contribuent-elles à réduire les inégalités entre pays et s’attaquent-elles aux racines des inégalités entre individus ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.