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Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?

Date de publication
20 février 2017
Accroche

Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.

L'indirection de la guerre ou le retour de la guerre limitée

Date de publication
01 décembre 2015
Accroche

Tant les États-Unis que la Russie ont semblé ces dernières années modifier leur conception de l'emploi de la force.

Activists Without Borders

Date de publication
30 juin 2015
Accroche

Le livre "A l'ombre du mur. Israéliens et Palestiniens entre séparation et occupation" a été traduit en anglais. Marc Hecker y a contribué en analysant les voyages organisés par les associations pro-israéliennes et pro-palestiniennes. 

Pour plus d'informations concernant l'ouvrage complet, veuillez cliquer sur ce lien.

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L’agenda 2015 de la gouvernance de l’internet : trois questions à Françoise Massit-Folléa

Date de publication
11 février 2015
Accroche

2014 a été une année chargée pour la gouvernance de l’internet, avec la conférence NETmundial en avril dernier et l’annonce de la fin de la tutelle américaine sur la fonction IANA, qui assure la gestion des adresses IP. Quels grands événements vont rythmer 2015 ? Et quelles seront selon vous les questions prioritaires ?

La gouvernance de l’internet après Snowden

Date de publication
01 décembre 2014
Accroche

L’affaire Snowden pourrait produire des changements majeurs dans l’architecture et la gouvernance de l’internet. Les technologies devront désormais intégrer a priori les standards susceptibles de permettre aux citoyens de garder un contrôle sur les données disponibles.

Al Jazeera au Maghreb : De la différence à l'indifférence ?

Date de publication
04 mars 2014
Accroche

La chaîne a révolutionné le paysage médiatique arabe en brisant le monopole du récit médiatique détenu par les médias occidentaux, en introduisant le débat pluraliste dans le monde arabe et en éveillant la société civile à une nouvelle approche de l’information.

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De quoi Snowden est-il le nom ?

Date de publication
27 novembre 2013
Accroche

Edward Snowden est celui par qui le scandale est arrivé. Que sait-on au juste de cet homme au visage juvénile né en juin 1983 ? Quels sont les ressorts psychiques et politiques de sa révélation du programme Prism ? Héros pour les uns, traître pour les autres, il reflète ce glissement de civilisation provoqué par la propagation des technologies de l’information et de la communication. Définissant la civilisation comme cette « aptitude à la transmission d’un ordre symbolique d’une génération à une autre », Alain Badiou déplore « la désorientation grandissante où se trouvent nos fils » auxquels ne serait plus proposé d’initiation. Or, la part étatique de l’initiation des fils s’est longtemps faite par le service militaire. Cette figure du maoïsme français explique, sans rire, que l’instabilité identitaire des fils d’aujourd’hui serait un symptôme, parmi d’autres, du dépérissement de l’État démocratique, amputé de ses fonctions symboliques d’initiation à la guerre. Première hypothèse : si Snowden nommait quelque chose, ce pourrait être le dépérissement de l’État américain, humilié par l’un de ses fils, décidé à révéler son hybris. Edward Snowden a bénéficié de multiples soutiens publics, notamment celui de Jürgen Habermas, qui a souligné son « courage civique exemplaire ». Seconde hypothèse : si Snowden nommait quelque chose, ce pourrait être l’aspiration à un espace public direct d’une génération de militants désormais prête à combattre toute restriction étatique en la matière, a fortiori lorsqu’elle émane de la première puissance mondiale, qui prétend être garante de la liberté d’Internet.

L’affaire Snowden rappelle aux naïfs que l’espionnage est un des plus vieux métiers du monde ; les progrès du libéralisme politique n’ont en aucun cas empêché la persistance d’une face cachée de l’État. Ils l’ont même accentuée. Plus profondément, si l’espionnage se révèle consubstantiel aux pouvoirs politiques les plus anciens, la création et le développement de services de renseignement, inscrits dans l’appareil d’État, sont étroitement liés à la modernité politique. Depuis plusieurs années, des mises en garde étaient formulées sur la tendance des régimes – autoritaires comme démocratiques – d’exercer une surveillance, un contrôle, voire une répression par voie numérique. L’affaire Snowden illustre la capacité de déstabilisation d’un individu sur l’ensemble du système diplomatique. C’est pourquoi il faut comprendre ses motivations profondes, ainsi que les réactions qu’il suscite. Edward Snowden défend une cause : divulguer des informations et documents pour dénoncer les ravages de la surveillance étatique, ainsi que les ententes entre les autorités américaines et de grands groupes privés. Dans ce domaine particulièrement sensible, toutes les manipulations sont évidemment possibles. Il n’en demeure pas moins que l’affaire Snowden signale l’apparition d’un différend fondamental entre sociétés civiles et États sur l’équilibre entre libertés individuelles et sécurité nationale. Vieux débat s’il en est, mais qui se structure aujourd’hui à l’échelle globale.

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