SolarWinds : plus une opération d'espionnage qu'une cyberattaque
Les États-Unis accusent la Russie d'être derrière la gigantesque cyberattaque qui les a frappés, et qui touche plusieurs continents par richochet.
Les assassinats ciblés, l’autre arme des guerres hybrides
Sergueï Skripal, Kim Jong-nam, Jamal Khashoggi, Qassem Soleimani, Mohsen Fakhrizadeh… Cette liste internationale récente de victimes d’assassinats et de tentatives d’assassinats ciblés n’est pas exhaustive. D’autres noms sont probablement inconnus. Mais elle illustre un recours décomplexé à ce mode opératoire dans les conflits hybrides que mènent les États, démocratiques ou autoritaires, pour défendre leurs intérêts en dehors des temps de guerre.
L’Afrique du Sud, un pays toujours fracturé
Port d'armes, un sujet de campagne sous surveillance de la NRA. Podcast
Sur la question du port d'armes comme sur bien d'autres sujets, Donald Trump a pris des positions contradictoires. Mais il va falloir qu'il se positionne clairement: après les tueries de cet été, le débat est –encore– revenu à la une. Et la question pourrait bien s'inviter dans la campagne, mais la NRA veille à ce que rien ne bouge.
Elie Tenenbaum, lauréat du prix Emile Perreau-Saussine 2019
L'auteur Elie Tenenbaum, chercheur à l'Ifri, a été récompensé pour Partisans et centurions, paru en octobre chez Perrin.
Ces « flibustiers des affaires » qui prospèrent en Centrafrique
L’ex-joueur de tennis Boris Becker s’est récemment prévalu d’un statut de diplomate centrafricain. Bangui a aussitôt démenti, mais le pays demeure un terrain de jeu pour les escrocs.
États-Unis : la NRA, les armes et les enfants
Y aura-t-il un sursaut et une mobilisation véritables aux États-Unis contre les armes à feu et le lobby de la NRA ?
Les Américains et les armes à feu: entre tradition et lobbying
Dix jours après la fusillade meurtrière de Las Vegas, Laurence Nardon revient sur l'histoire du contrôle des armes à feu aux Etats-Unis.
Que sait-on sur la fusillade de Las Vegas ?
Laurence Nardon revient sur le drame de Las Vegas qui constitue la fusillade la plus meutrière de l'histoire des Etats-Unis.
Le conflit au Yémen comme matrice du terrorisme islamique
Si la montée en puissance de Daech depuis 2011 semblait corrélée d'un affaiblissement général d'Al-Qaïda, la branche yéménite du groupe terroriste, AQPA (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique) a su s'installer durablement dans le pays. Actuellement au Yémen, les djihadistes de Daech se comptent par centaines, ceux d'AQPA par milliers.
Elie Tenenbaum, lauréat du prix Emile Perreau-Saussine 2019
L'auteur Elie Tenenbaum, chercheur à l'Ifri, a été récompensé pour Partisans et centurions, paru en octobre chez Perrin.
Ces « flibustiers des affaires » qui prospèrent en Centrafrique
L’ex-joueur de tennis Boris Becker s’est récemment prévalu d’un statut de diplomate centrafricain. Bangui a aussitôt démenti, mais le pays demeure un terrain de jeu pour les escrocs.
États-Unis : la NRA, les armes et les enfants
Y aura-t-il un sursaut et une mobilisation véritables aux États-Unis contre les armes à feu et le lobby de la NRA ?
Les Américains et les armes à feu: entre tradition et lobbying
Dix jours après la fusillade meurtrière de Las Vegas, Laurence Nardon revient sur l'histoire du contrôle des armes à feu aux Etats-Unis.
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Laurence Nardon revient sur le drame de Las Vegas qui constitue la fusillade la plus meutrière de l'histoire des Etats-Unis.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?
« La Russie perçoit nos faiblesses en matière informationnelle »
Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, explique qu’Européens et Américains ont négligé les avancées de Moscou en ce qui concerne la «guerre de l’information» : le Kremlin a parfaitement saisi comment influer sur les opinions publiques occidentales pour «paralyser la prise de décision de l’adversaire».
Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?
Barack Obama a récemment qualifié la Russie de "petit pays" à qui "personne ne veut rien acheter" et "qui n’innove pas". Nouvel épisode dans l’affrontement diplomatique qui accompagne la cyberguerre que se livrent les deux pays. La tentative russe, avérée selon les services secrets américains, de déstabiliser le processus électoral américain oblige à s’interroger sur cette stratégie : "Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?"
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
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