Security - Defense
As a result of global strategic competition, security and defense issues are marked by the return of major wars and nuclear deterrence, the transformation of terrorism and the race for military technologies.
Related Subjects
Stabiliser autrement ? Les équipes provinciales de reconstruction (PRT) en Afghanistan
Jadis simple corollaire de l'action militaire, ce qu'il est convenu d'appeler la bataille des cœurs et des esprits constitue désormais l'un des enjeux principaux du conflit et en tout état de cause, l'enjeu majeur de la sortie de crise. Bien que préparée dès le temps de paix, la relation entre acteurs civils et militaires peine traditionnellement à se mettre en place sur les théâtres d'opérations, tant les modes opératoires des uns et des autres sont différents. Justement conçues pour dépasser ces divergences en Afghanistan, les équipes provinciales de reconstruction (PRT) représentent aujourd'hui l'outil de terrain le plus abouti en matière de coopération civilo-militaire.Malgré les ambiguïtés qui persistent entre aide humanitaire et objectifs militaires, en dépit également de résultats aléatoires et de certaines polémiques concernant la pertinence même du concept, les PRT s'étendent progressivement à tout l'Afghanistan qui fait désormais figure de laboratoire pour les stratégies de sortie de crise, au point de poser la question de la portée véritable de l'instrument pour les opérations de stabilisation à venir.
L'interarmées aux États-Unis - rivalités bureaucratiques, enjeux opérationnels et idéologie de la jointness
Thème lancé pendant les années 1980 et constamment repris depuis, érigé en obligation impérieuse et presque en dogme pendant l'ère Rumsfeld, l'interarmisation ou jointness s'inscrit en réalité dans un débat ancien et même récurrent qui, par-delà MacNamara, remonte aux débuts de la guerre froide et même en-deçà.
Après l'échec. Les réorientations de Tsahal depuis la deuxième guerre du Liban
La commission Winograd a mis en avant certains dysfonctionnements de l'armée israélienne au cours du conflit de l'été 2006. Les errements du processus de décision stratégique ont également été dénoncés. Depuis lors, les causes de l'échec de la guerre contre le Hezbollah ont été analysées et des réorientations majeures ont été engagées.
Opérations basées sur les effets : rationalité et réalité
Apparue aux États Unis dans l'euphorie de l'éclatante victoire aéroterrestre de la première guerre du Golfe en 1991, l'idée de concevoir les opérations à partir des effets que l'on souhaite obtenir sur le terrain et l'ennemi reprend une notion qui n'a rien de révolutionnaire. Il ne s'agit pas d'une nouvelle manière de faire la guerre. Les principes en question, comme le fait de faire plier la volonté de l'adversaire, rappellent Clausewitz ou Sun Tsu. Néanmoins, cette notion prend une toute autre dimension avec les développements conceptuels et doctrinaux de la théorie des Effects-Based Operations.
The repercussions of the Israeli-Palestinian conflict in France: from the export of physical violence to the import of symbolic violence?
Support independent French research
Ifri, a foundation recognized as being of public utility, relies largely on private donors – companies and individuals – to guarantee its sustainability and intellectual independence. Through their funding, donors help maintain the Institute's position among the world's leading think tanks. By benefiting from an internationally recognized network and expertise, donors refine their understanding of geopolitical risk and its consequences on global politics and the economy. In 2024, Ifri will support more than 70 French and foreign companies and organizations.