Angela Merkel va-t-elle devoir opérer un virage politique ?
La future politique de la chancelière allemande Angela Merkel, après une année marquée par les événements de Cologne et l’attentat de Berlin.
Berlin est partout
"L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme" selon notre politologue Barbara Kunz. Elle analyse l'impact que l'attentat aura sur la politique étrangère allemande.
« Merkel refuse un quota annuel de migrants mais ce sera un enjeu des élections de 2017 »
L’aile conservatrice de la CDU et la CSU veulent imposer un tournant à Angela Merkel sur la question migratoire mais ne souhaitent pas son départ. Le secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri analyse l’impact politique de l’attentat de Berlin.
Pudeur et prudence après l'attentat de Berlin
La chancelière Angela Merkel et le président Joachim Gauck se sont exprimés sur le tragique événement qui a frappé l'Allemagne, lundi soir. Ils ont souligné l'importance de se montrer solidaires dans cette épreuve. Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes de l'Ifri, répond aux questions d'Emilie Ginestou.
L’attentat de Berlin va-t-il bouleverser la politique sécuritaire en Allemagne ?
Lundi soir, un homme fonçait dans un marché de Noël à Berlin à bord de son camion. Un attentat terroriste qui, selon le dernier bilan des autorités allemandes, a fait 12 morts et 48 blessés. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’identité et les motivations exactes du terroriste ne sont pas encore connues avec certitude. Challenges.fr revient avec Barbara Kunz, chercheuse au Cerfa à l'Ifri, sur la politique sécuritaire allemande actuelle et l’impact que pourrait avoir cet attentat.
Au lendemain de l'attaque sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, émission spéciale
Lundi 19 décembre, vers 20h, un camion a traversé la foule réunie sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz à Berlin, en faisant douze morts et 48 blessés. Pour parler, décrypter cette tragédie et ses futures conséquences, les invités de Nicolas Demorand sont :
L’attentat de Berlin est lourd de conséquences pour l’Allemagne et sa chancelière
L'impact sera sans doute à la hauteur du symbole de l’acte, perpétré au cœur de Berlin, au pied de l’église du Souvenir et contre un événement emblématique de la nation allemande: un marché de Noël. La capitale allemande rejoint donc le cortège des villes européennes frappées par des actes terroristes de grande ampleur.
« L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme »
Attentat de Berlin : quelles pistes et quelles conséquences ?
Décryptage avec Hans Stark, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri et professeur de civilisation allemande à l’Université Paris Sorbonne.
Débat avec Peter Altmaier, chef de la Chancellerie fédérale allemande et ministre des affaires spéciales
Le 30 novembre 2016, l'Ambassade d'Allemagne en France et l'Ifri organisaient un débat avec Peter Altmaier, chef de la Chancellerie fédérale et ministre fédéral chargé de Missions spéciales de la République fédérale d'Allemagne. Crise migratoire, conflit en Syrie, avenir de l'Europe et relations franco-allemandes étaient au coeur des échanges.
Élections: "La droite populiste allemande s'implante aussi à l'Ouest"
Les résultats de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) lors des trois élections régionales de dimanche démontrent que la montée de la droite populiste n'est plus un phénomène cantonné à l'ex-Allemagne de l'Est. L'analyse de Nele Wissmann, de l'IFRI.
Élections régionales en Allemagne
Au lendemain des élections régionales allemandes, le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) sort en grand vainqueur en réalisant une percée symbolique dans le paysage politique allemand. C'est un échec pour la CDU (Union-chrétienne démocrate), parti de lachancelière Angela Merkel, qui doit faire face depuis quelques temps à des contestations vis à vis de sa politique migratoire. Depuis 2015, l'Allemagne a accueilli près d'un million de migrants.Ces élections seraient-elles le reflet de la débâcle du parti d'Angela Merkel, fragilisé par sa gestion de la crise des migrants ?
L'AfD (Alternative für Deutschland), jeune parti dirigé par Frauke Petry a obtenu entre 10 et 23% des voix lors des trois scrutins pour les parlements régionaux de Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de Saxe-Anhalt constituant un véritable succès pour le parti d'extrême droite.
Pour commenter le résultat des élections régionales allemandes, l'invité de Nicolas Demorandest le chercheur à l'IFRI, Hans Stark.
Elections en Allemagne : "L'AFD, c'est un peu le Front national version Marine Le Pen"
Barbara Kunz, chercheuse au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Institut français des relations internationales (Ifri), a commenté lundi midi sur France Info l'entrée du parti d'extrême droite AFD dans trois parlements régionaux en Allemagne.
"Il fallait s'y attendre, a-t-elle confié. C'est un peu un processus de normalisation européenne. L'AFD, c'est un peu le Front national version Marine Le Pen. C'est un parti classique populiste de droite."
"L'électorat, c'est d'abord des gens qui ne votaient pas avant. Une majorité d'hommes, une majorité de chômeurs, analyse la chercheuse. L'AFD attire surtout des électeurs qui sont à la marge de la société. Un vote pour l'AFD, c'est un vote protestataire. On se retrouve avec un parti anti-système qui récupère un peu tous les déçus."
L’extrême droite allemande profite du virage « plus à gauche » de Merkel
Bouleversement politique outre-Rhin : le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (Alternative für Deutschland, AfD) a réalisé un score sans précédent dimanche 13 mars, lors d’élections régionales organisées dans trois Länder. Nele Wissmann, chercheuse au Comité d’étude des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Institut français des relations internationales, commente ces résultats.
Elections régionales en Allemagne
Ce dimanche 13 millions d’allemands sont appelés à voter, un test pour Angela Merkel, 18 mois avant l’élection générale. Trois Etats-régions sont concernés le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et la Saxe-Anhalt.
Quels seront les enjeux de ce vote, et pour Merkel, et pour notre relation franco-allemande et pour l’Europe alors que la question des migrants a largement occupé les discours de Mme Merkel et divise toujours le pays.
Pierre Weill reçoit Nele Wissmann chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Institut français des relations internationales.
« Merkel peut-elle perdre le pouvoir à cause des réfugiés ? »
La Chancelière est en train de perdre le soutien des politiques allemandes et la confiance de ses compatriotes.
Analyse et interprétation avec Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes / IFRI
Merkel et les réfugiés : la sanction politique
Elections régionales en Allemagne, comment la crise des réfugiés pèse-t-elle sur la situation politique ? Quels enjeux pour Angela Merkel ?
avec
Hans Stark, Secrétaire général du Cerfa/Ifri, Professeur à l'Université Paris-Sorbonne
Daniela Schwarzer, Directrice du programme Europe au German Marshall Fund en direct de Berlin
Claire Demesmay, Directrice du programme franco-allemand à l'Institut allemand de politique étrangère (DGAP - Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik) au téléphone depuis Berlin
Stefan Seidendorf, Directeur des études européennes à l'Institut franco-allemand de Ludwigsburg
Allemagne: les déboutés du droit d’asile expulsés
Après avoir largement ouvert ses frontières aux migrants et accueilli des dizaines de milliers de personnes, l'Allemagne cherche désormais à réduire le flux migratoire et à renvoyer rapidement chez eux tous ceux qui n’ont pu obtenir le droit d'asile. À quelques mois des élections régionales, les autorités veulent convaincre que la situation est sous contrôle.
Allemagne, le défi de l'intégration
D’abord il y a eu l’euphorie de ces jours de septembre, où l’Allemagne ouvrait grand ses bras aux nouveaux arrivants. Les images de la gare de Münich – cette joie d’une nation se perçoit comme accueillante, généreuse, en train d’accomplir un devoir moral d’humanité, envers ceux qui souffrent - en l’occurrence de la guerre.
Cinq mois après, c’est le doute qui a saisi l’Allemagne – alors qu’elle pensait attirer massivement des migrants sur-diplomés, futurs médecins, avocats, cadres … des études récentes ont montré qu’une grande partie des arrivants est très faiblement qualifiée sinon illettrée. Le patronat commence dire qu’il lui faudra des années pour former ces demandeurs d’asile.
A quoi s’ajoute le traumatisme de Cologne : après cette nuit du Nouvel an, 450 plaintes pour agressions sexuelles ont été déposées. Peu importe … si l’essentiels des 58 suspects sont des immigrés Algériens, Marocains fixés depuis longtemps dans la région, seuls trois nouveaux arrivants syriens ont été arrêtés. Mais pour l’opinion public ce sont bien les réfugiés de Merkel … qui sont responsables de ces violences et de ce comportement inadmissible dans un pays occidental.
Et puis il y a le coût de l’intégration à venir, 50 milliards d’euros sur 2 ans. Même pays sans chômage et avec un excédent budgétaire record n’est pas sûr de pouvoir encaisser le choc. Fin janvier, la Bild am Sonntag, titrait «est-elle toujours celle qu’il nous fait ? » en parlant de la Chancelière – dont la coalition tangue. « J’ai vécu trop longtemps derrière une clôture pour ne pas en vouloir à nouveau » rétorque Angela Merkel cette fille de l’Est – du rideau de fer, persuadée qu’elle fait le bon choix.
Nele Wissmann revient sur la politique d'intégration de l'Allemagne.
How the migrant crisis has brought Germany to a 'historical turning point'
Alors qu'Angela Merkel tente de trouver une solution à la crise migratoire avec la Turquie, les grandes questions que se posent les Allemands sont liées à l'intégration des réfugiés dans la société allemande.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.