RAMSES 2016. Introduction : Trois enjeux pour 2016
Dominique DAVID définit les enjeux immédiats qui interrogent plus globalement l'organisation du monde.
RAMSES 2016. L'accord de Paris : des engagements contraignants ?
COP21 : quelles chances de succès ?
Depuis la Conférence de Copenhague en 2009, la négociation climatique internationale fait du surplace. Elle ne pourrait être débloquée qu’en mettant au coeur des discussions la question de la tarification internationale du carbone.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
Japan's Energy and Climate Policy: Towards Dispelling the Uncertainties
Quatre ans après le séisme qui a frappé la côte Est japonaise et quelques mois avant l’ouverture de la Conférence climat à Paris, le Japon s'apprête à clarifier sa politique énergétique et climatique.
De 2020 à 2030, de Copenhague à Paris : l'âge de raison de la politique climatique européenne ?
Mars 2007 et Octobre 2014, deux Conseils européens qui auront chacun permis de définir les grandes orientations de la politique climatique européenne pour les décennies 2010-2020 puis 2020-2030. Ces engagements ont ensuite servi de feuille de route pour l’Union européenne (UE) en vue de deux grandes conférences sur le climat organisées sous l’égide des Nations-Unies, l’une à Copenhague en 2009 et l’autre à Paris en décembre 2015, avec chacune pour objectif d’aboutir à un accord mondial succédant au protocole de Kyoto. La première fut un échec pour la diplomatie européenne et tous les espoirs sont désormais placés dans la seconde, qui fait figure de dernière chance pour le processus de négociations internationales sur le climat.
Mobilisation en vue de la COP 21 : quand le défi climatique se change en opportunité
Les Nations Unies l’avaient annoncé : le sommet sur le climat du 23 septembre ne serait pas un sommet de négociation mais de mobilisation [1].
La Russie et la politique climatique globale
La Russie est le quatrième pays-émetteur de gaz à effet de serre dans le monde et l’un des principaux fournisseurs des combustibles fossiles qui sont à l’origine de ces émissions.
Énergie, croissance et développement durable : une équation africaine
Les textes présentés sont issus d’une conférence organisée par le programme Afrique subsaharienne de l’Ifri et le Secrétariat du Cinquantenaire des indépendances africaines, avec le financement du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette conférence a eu lieu dans les locaux parisiens de l’Ifri, le 17 décembre 2010.
Les auteurs ayant contribué à cette publication sont :
Christine Heuraux, directrice du Pôle Accès à l'Énergie, Direction de la Prospective et des Relations Internationales, EDF, Paris
Alain Guinebault, délégué général du GERES, Aubagne
Benjamin Augé, chercheur associé à l’Ifri, Paris
Lassane Ouédraogo, Chargé de l'Énergie, UEMOA, Ouagadougou
Seydou Keita, directeur adjoint de l’AMADER, Bamako
François Gemenne, chercheur à l’Iddri, Paris
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