L'Arabie Saoudite face au COVID-19 : l'ambition contrariée
Comptabilisant 59 854 cas officiels et 329 décès dus au COVID-19 en date du 20 mai 2020, l’Arabie Saoudite se place au troisième rang des plus grands foyers d’infection au Moyen-Orient après la Turquie et l’Iran. Comme ses voisins du Golfe, le Royaume enregistre cependant l’un des taux de mortalité les plus faibles de la région, malgré l’exposition du pays aux risques de contagion.
L'économie et la diplomatie : les deux défis de la Chine dans le monde post-COVID-19
Pour tenter d'envisager quelle sera la place de la Chine dans "le monde d'après", deux domaines essentiels - fortement touchés par le COVID-19 - sont à suivre de près dans les mois à venir : l'économie nationale et la diplomatie chinoises. Les conséquences qui se profilent dans ces deux domaines apparaissent durables et pourraient affaiblir la capacité de la Chine à sortir renforcée de la crise, comme on peut le lire ici et là.
Le COVID-19 au Sahel : pandémie lente mais impacts multiples
En Afrique de l’Ouest, le premier cas de COVID-19 a été enregistré au Nigeria à la fin du mois de février. Progressivement, le virus s’est propagé dans les villes puis les campagnes des 17 pays de la région.
La gestion très politisée du COVID-19 en Turquie
Avec 138 657 cas et 3 786 décès déclarés au 11 mai 2020, la Turquie est le neuvième pays le plus touché en nombre de cas par le coronavirus COVID-19 dans le monde, premier au Moyen-Orient. Depuis l’annonce du premier cas le 11 mars, la gestion de l’épidémie dans le pays, qui se positionne comme plateforme commerciale et touristique, constitue un nouveau test de résistance pour Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis dix-sept ans. Alors que les magasins commencent à rouvrir et que les populations à risque sont autorisées à sortir après plus d’un mois de confinement, le président turc doit composer avec les fragilités préexistantes de son économie, mais également assumer ses récentes initiatives diplomatiques et affronter un début de pression politique interne. Comme souvent en période de crise, il apparait néanmoins résolu à tirer parti de ce moment pour faire avancer son agenda politique.
Migrations et COVID-19 : un quitte ou double pour l’Europe ?
Depuis 2015 et l’arrivée d’un million de migrants sur les côtes européennes, tout le monde était à l’affût d’une prochaine « crise migratoire ». On scrutait en Europe les rives orientales et méridionales de la Méditerranée. Aux États-Unis, l’urgence était décrétée à la frontière avec le Mexique, inquiet à son tour des flux venus d’Amérique centrale. Cet enjeu des migrations avait fini par cristalliser les interrogations sur les bienfaits de l’ouverture et du multilatéralisme ou, à l’inverse, sur ceux de la fermeture et du « réalisme ».
Le Covid-19 dans la relation Europe-Chine
Une analyse de 19 pays révèle la complexité des relations de l’Europe avec la Chine en période de crise du Covid-19.
Le déconfinement : quelques enjeux
Après mon premier édito il y a un mois (une éternité !), je reviens vers vous, sous la forme de quelques remarques concises.
La défense française face au COVID-19 : Quels défis par-delà l'horizon ?
Depuis que la pandémie de COVID-19 a frappé le territoire français, les forces armées ont été sollicitées afin d’appuyer directement les pouvoirs publics et contribuer à protéger une nation touchée par une crise sans précédent. L’anticipation et la préparation de l’avenir figurant parmi les missions essentielles des armées comme de l’ensemble de la défense, il importe de dépasser les mesures d’urgence et de se projeter au-delà de l’horizon actuel, dominé par les considérations sanitaires. À moyen et long termes, la pandémie induit en effet des défis importants pour le secteur de la défense.
Les crises du COVID-19 en Afrique australe : inquiétudes et premières conséquences
Au 27 avril, deux pays africains membres de la Communauté de développement d'Afrique australe (CDAA ou SADC selon le sigle anglais) n’avaient pas encore enregistré de cas de COVID-19[1] : le Lesotho et les Comores.
COVID-19 : le monde d’après est déjà là
Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, analyse les conséquences de la crise du COVID-19.
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