La diplomatie économique du Japon en Afrique : un bilan de l'ère Abe, entre priorités stratégiques et réalités de terrain
Durant son mandat (2012-2020), le Premier ministre Shinzo Abe s’est évertué à démontrer le fort intérêt du Japon pour l’Afrique, s’engageant notamment sur un soutien financier d’un total de 60 milliards de dollars lors des sommets de la Tokyo International Conference on African Development (TICAD) en 2013 et 2016 et dévoilant sa vision pour « un Indo-Pacifique libre et ouvert » (Free and Open Indo-Pacific – FOIP) lors de la TICAD VI à Nairobi. Pour autant, Shinzo Abe n’entretient pas avec l’Afrique de lien particulier. Il a simplement décliné les priorités stratégiques fixées pour son gouvernement dans le cadre de sa politique africaine.
Le Couloir de Croissance Asie-Afrique doit-il être oublié ?
Le Couloir de Croissance Asie-Afrique (Asia-Africa Growth Corridor - AAGC), projet nippo-indien pour le développement, la connectivité et la coopération entre l'Asie et l'Afrique, a été lancé en 2017.
La Corée en Afrique. Entre soft power et intérêts économiques
Les relations économiques entre la Corée et l’Afrique ont commencé à se développer à compter de 2006, année qui a marqué un tournant avec le lancement de l’année de l’amitié avec l’Afrique et l’Initiative coréenne pour le développement de l’Afrique.
Le Japon en Asie centrale : comment concilier intérêts diplomatiques et économiques ?
La diplomatie du Japon en Asie centrale post-soviétique, à l’instar de ses actions dans d’autres régions asiatiques, est souvent analysée comme une réaction aux avancée de la Chine et de ses Nouvelles Routes de la Soie. Cette première impression peut être trompeuse.
La région du Grand Mékong : terrain d'affrontement économique entre la Chine et le Japon ?
Plus qu'une compétition économique frontale, c'est une sorte de division du travail qui s'est mise en place entre Chine et Japon dans la région du Grand Mékong, avec des sphères d'influence distinctes, tant d'un point de vue géographique que sectoriel.
Le partenariat économique Japon-Inde : un processus politique
Au cours de la dernière décennie, le renforcement du partenariat stratégique Inde-Japon a été principalement dicté par des considérations géopolitiques, dans un contexte de lutte d’influence et de visions régionales concurrentes. Si les relations bilatérales ont progressé en termes politique, stratégique et de coopération militaire, leur dimension économique semble avoir pris du retard.
La relation diplomatique entre le Qatar et l'Afrique subsaharienne. Une histoire en construction
Sous l'impulsion de l'ancien émir, Hamad Ben Khalifa Al Thani, au pouvoir entre 1995 et 2013, le Qatar est devenu en l'espace d'une vingtaine d'années un pays qui compte, grâce à son statut, acquis en 2006, de premier producteur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde.
La nouvelle Route de la soie. Les ambitions chinoises en Eurasie
Le projet chinois de « nouvelle Route de la soie » vise à constituer un vaste réseau d’infrastructures reliant trois continents, avec la Chine comme clé de voûte.
La France et l’Asie : l’ébauche d’un « pivot » à la française ?
À l’instar des États-Unis, la France a, elle aussi, engagé un « pivot » vers l’Asie. Il se décline en deux axes principaux : la recherche de nouveaux débouchés commerciaux d’une part, la diversification et l’approfondissement des partenariats stratégiques de l’autre. Ces deux axes s’entrelacent dans une vision globale cherchant à assurer à la France une place stratégique en Asie-Pacifique.
La projection économique des pays du Maghreb sur l'Afrique subsaharienne
Largement interrompues dès les prémisses de la période coloniale, les relations commerciales entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne prennent un nouvel essor avec l’ère des indépendances. Toutefois, la stratégie de projection économique des trois pays du petit Maghreb reste, jusqu’à la fin des années 1990, très fortement marquée par la politique africaine du pays.
La France et l’Asie : l’ébauche d’un « pivot » à la française ?
À l’instar des États-Unis, la France a, elle aussi, engagé un « pivot » vers l’Asie. Il se décline en deux axes principaux : la recherche de nouveaux débouchés commerciaux d’une part, la diversification et l’approfondissement des partenariats stratégiques de l’autre. Ces deux axes s’entrelacent dans une vision globale cherchant à assurer à la France une place stratégique en Asie-Pacifique.
La projection économique des pays du Maghreb sur l'Afrique subsaharienne
Largement interrompues dès les prémisses de la période coloniale, les relations commerciales entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne prennent un nouvel essor avec l’ère des indépendances. Toutefois, la stratégie de projection économique des trois pays du petit Maghreb reste, jusqu’à la fin des années 1990, très fortement marquée par la politique africaine du pays.
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