Elections en Bavière : pourquoi le parti d'extrême droite AfD est en progression dans ce fief des conservateurs
Les Bavarois étaient appelés aux urnes dimanche pour élire leur nouveau parlement régional. Comme dans d'autres Länder allemands, l'AfD séduit de plus en plus d'électeurs, en raison notamment de la crise migratoire.
Montée de l'extrême-droite en Allemagne : "Économiquement, le pays marche bien, on comprend mal cette frustration"
Le spécialiste de l'Allemagne contemporaine Hans Stark décrypte la situation dans le pays, à la veille d'élections locales en Bavière.
Le très fragile quatrième mandat d’Angela Merkel
Réélue d’une courte majorité le 14 mars, la chancelière allemande, Angela Merkel, entame un quatrième mandat semé d’embûches sur le plan national. L’équilibre européen ne devrait toutefois pas en être ébranlé, selon Hans Stark, politologue spécialiste de l’Allemagne à l’IFRI.
« La France et l'Allemagne ne partagent pas les mêmes cultures politique et géopolitique »
Hans Stark, Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri et professeur à la Sorbonne Université, revient sur les élections allemande et italienne de ce weekend et sur les enjeux européens.
Pourquoi Angela Merkel a déjà tout gagné, avant même le résultat du référendum du SPD
"Si le SPD vote non à la coalition, ça va devenir problématique pour l'Allemagne, pas forcément pour la chancelière".
ALLEMAGNE - C'est bientôt la fin du suspense, et d'un feuilleton dont Angela Merkel se serait sans doute bien passée. Ce dimanche 4 mars, l'Allemagne saura si oui ou non elle s'engage dans une nouvelle Grande coalition (GroKo) entre le SPD et la CDU, grâce au résultat du scrutin interne des militants sociaux-démocrates, qui doit être annoncé à 8h. Si le "oui" l'emporte, la chancelière pourra enfin officiellement s'atteler à la formation de son gouvernement. Mais alors que l'avenir du pays repose entre les mains du SPD, Angela Merkel est-elle toujours en position dominante face aux sociaux-démocrates ?
La République de Berlin implose‑t‑elle ?
Une fois n’est pas coutume, l’Allemagne se donne en spectacle. Une campagne électorale courte, atone, pour ne pas dire de facto inexistante – à l’extrême opposé de ce que la France a vécu avant la victoire d’Emmanuel Macron – a débouché sur une succession de drames post-électoraux au terme desquels l’Allemagne sera dotée, six mois après les élections et seulement si les militants du SPD le veulent bien, d’une coalition sans doute fragilisée et contestée.
Allemagne : un accord au forceps
Angela Merkel salue la perspective d’un gouvernement «stable» après une alliance qui lui a coûté très cher.
En Allemagne, un accord de coalition
Il n'y aura probablement pas de gouvernement de coalition en Allemagne avant le mois de mars. Certes un accord a été trouvé ce matin, entre SPD et CDU, mais bien des négociations doivent encore se tenir. Un accord qui arrange Emmanuel Macron, en ce qu'il remet les questions européennes au coeur des priorités allemandes. Mais un accord qui doit encore faire la preuve de sa solidité.
Conservateurs et socio-démocrates se rencontrent pour tenter de former une nouvelle "GroKo"
Ni les conservateurs d'Angela Merkel, ni les socio-démocrates de Martin Schulz ne voulaient gouverner à nouveau l'Allemagne ensemble . Pourtant, après l'échec des négociations avec les Verts et les libéraux, le président de la République a demandé aux deux grands partis de s'entendre. Ils se retrouvent ce soir pour tenter de négocier.
Angela Merkel toujours debout
La chancelière a sans doute gagné un sursis. Mais elle affronte le défi le plus grand de sa longue carrière.Invitée sur la chaîne publique ARD, Angela Merkel est allée droit à l'essentiel : "Je ne m'en vais pas... Je suis prête à gouverner... Nos institutions sont stables", explique en substance, le 20 novembre dernier, la chancelière, imperturbable dans sa veste rouge. [...]
Montée de l'extrême-droite en Allemagne : "Économiquement, le pays marche bien, on comprend mal cette frustration"
Le spécialiste de l'Allemagne contemporaine Hans Stark décrypte la situation dans le pays, à la veille d'élections locales en Bavière.
Le très fragile quatrième mandat d’Angela Merkel
Réélue d’une courte majorité le 14 mars, la chancelière allemande, Angela Merkel, entame un quatrième mandat semé d’embûches sur le plan national. L’équilibre européen ne devrait toutefois pas en être ébranlé, selon Hans Stark, politologue spécialiste de l’Allemagne à l’IFRI.
« La France et l'Allemagne ne partagent pas les mêmes cultures politique et géopolitique »
Hans Stark, Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri et professeur à la Sorbonne Université, revient sur les élections allemande et italienne de ce weekend et sur les enjeux européens.
Pourquoi Angela Merkel a déjà tout gagné, avant même le résultat du référendum du SPD
"Si le SPD vote non à la coalition, ça va devenir problématique pour l'Allemagne, pas forcément pour la chancelière".
ALLEMAGNE - C'est bientôt la fin du suspense, et d'un feuilleton dont Angela Merkel se serait sans doute bien passée. Ce dimanche 4 mars, l'Allemagne saura si oui ou non elle s'engage dans une nouvelle Grande coalition (GroKo) entre le SPD et la CDU, grâce au résultat du scrutin interne des militants sociaux-démocrates, qui doit être annoncé à 8h. Si le "oui" l'emporte, la chancelière pourra enfin officiellement s'atteler à la formation de son gouvernement. Mais alors que l'avenir du pays repose entre les mains du SPD, Angela Merkel est-elle toujours en position dominante face aux sociaux-démocrates ?
La République de Berlin implose‑t‑elle ?
Une fois n’est pas coutume, l’Allemagne se donne en spectacle. Une campagne électorale courte, atone, pour ne pas dire de facto inexistante – à l’extrême opposé de ce que la France a vécu avant la victoire d’Emmanuel Macron – a débouché sur une succession de drames post-électoraux au terme desquels l’Allemagne sera dotée, six mois après les élections et seulement si les militants du SPD le veulent bien, d’une coalition sans doute fragilisée et contestée.
Allemagne : un accord au forceps
Angela Merkel salue la perspective d’un gouvernement «stable» après une alliance qui lui a coûté très cher.
En Allemagne, un accord de coalition
Il n'y aura probablement pas de gouvernement de coalition en Allemagne avant le mois de mars. Certes un accord a été trouvé ce matin, entre SPD et CDU, mais bien des négociations doivent encore se tenir. Un accord qui arrange Emmanuel Macron, en ce qu'il remet les questions européennes au coeur des priorités allemandes. Mais un accord qui doit encore faire la preuve de sa solidité.
Conservateurs et socio-démocrates se rencontrent pour tenter de former une nouvelle "GroKo"
Ni les conservateurs d'Angela Merkel, ni les socio-démocrates de Martin Schulz ne voulaient gouverner à nouveau l'Allemagne ensemble . Pourtant, après l'échec des négociations avec les Verts et les libéraux, le président de la République a demandé aux deux grands partis de s'entendre. Ils se retrouvent ce soir pour tenter de négocier.
Angela Merkel toujours debout
La chancelière a sans doute gagné un sursis. Mais elle affronte le défi le plus grand de sa longue carrière.Invitée sur la chaîne publique ARD, Angela Merkel est allée droit à l'essentiel : "Je ne m'en vais pas... Je suis prête à gouverner... Nos institutions sont stables", explique en substance, le 20 novembre dernier, la chancelière, imperturbable dans sa veste rouge. [...]
L'Allemagne vacille
Crise politique en Allemagne, après l'arrêt des négociations, dimanche dernier, sur la formation d’une coalition gouvernementale. L'Europe est inquiète. Y a -t-il une usure de la démocratie représentative ? Or, les Allemands croient en leurs institutions et aussi la chancelière, bien qu'affaiblie.
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