Le pétrole chute avec la perspective d'un relâchement des quotas
Les ministres russe et saoudien de l'Energie évoquent un assouplissement des quotas de production instaurés fin 2016. Les cours perdent 3 % vendredi.
Nucléaire : le dialogue de sourds entre Allemands et Français
Alors que la France réfléchit à sa stratégie de transition énergétique, la voie radicale choisie par l’Allemagne – sortie du nucléaire compensée par les renouvelables – divise toujours. Non concertée avec ses voisins, elle a bouleversé le paysage européen.
L'Arctique, la nouvelle planète à conquérir ?
On va s'intéresser ce lundi soir à l'Arctique. Il s'agit d'une terre autrefois immaculée, à peu près vierge de toute revendication, et qui n'appartient officiellement à personne. Grande comme trois fois la superficie de la France, cette zone abrite des ressources naturelles considérables: du pétrole, du gaz, des minerais...
Energie, l'administration Trump persiste et signe
En décidant d'abroger le "Clean Power Plan", (plan d'énergie propre), une mesure phare de la présidence Obama, Washington entend relancer le charbon, dont la production est en baisse.
Réformer les marchés électriques européens - Florian ERMACORA
Interview avec Florian ERMACORA, Chef d'Unité Marché intérieur de l'énergie à la DG ENER, Commission européenne
Les vues d’ENTSO-E sur le Paquet Energie Propre - Laurent SCHMITT
Interview avec Laurent SCHMITT, Secrétaire Général, ENTSO-E
Accord de Paris : « rester optimiste au lendemain du retrait américain »
Laurence Nardon, responsable du Programme Etats-Unis de l'Ifri et Nicolas Bouzou, réagissent au retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le Climat, annoncé par Donald Trump.
Quelles énergies dans le monde pour 2050 ?
La mise en œuvre de l’accord de Paris, signé en décembre 2015 par 195 pays représentant plus de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique en dessous des deux degrés, devrait se traduire par une transformation radicale et rapide du système énergétique mondial d’ici 2050. Selon l’Agence internationale de l’énergie, un tel scénario supposerait un bouquet énergétique global en 2040 composé de 57% d’énergies fossiles (13% charbon, 22% pour le pétrole et 22% pour le gaz) contre 81% aujourd’hui, de 11% de nucléaire et de 32% d’énergies renouvelables (hydroélectricité et biomasse compris).
Brexit et énergie : vers un accord perdant-perdant ?
À long terme, le Brexit va nuire aux intérêts du Royaume-Uni et de l'Union européenne, en matière d'énergie.
On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump
On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.
Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?
Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.
L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?
L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.
Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?
L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.
Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?
On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.
Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?
Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.
Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?
Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...
Ressources énergétiques : Printemps arabe, hiver énergétique ?
Le 23 Juin 2011, suite à la rupture d’approvisionnement provoquée par la crise libyenne, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) faisait appel aux stocks stratégiques de pétrole de ses Etats membres en Europe et aux Etats Unis.
L'énergie en 2040 selon Exxon-Mobil
Dans la forêt des scénarios noirs ou roses qui hantent nos cauchemars ou nos rêves d’avenir, la publication récente du scénario 2040 d’Exxon-Mobil mérite quelque attention.
Le Ghana : une démocratie pétrolière en devenir
" While we think oil will help, we don’t want to pin all our hopes on it. We believe this is the time for Ghana to take off. But we can only do that through fiscal prudence, by encouraging productive investment and by working hard. "
Ces propos tenus par le président John Atta-Mills résument l’ambivalence de la population autant que celle des autorités ghanéennes face à une manne pétrolière que d’aucuns qualifient d’aubaine. L’avènement d’une rente pétrolifère est synonyme de croissance économique, de développement infrastructurel ou encore de rentrées de devises étrangères.
Énergie, croissance et développement durable : une équation africaine
Les textes présentés sont issus d’une conférence organisée par le programme Afrique subsaharienne de l’Ifri et le Secrétariat du Cinquantenaire des indépendances africaines, avec le financement du ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Cette conférence a eu lieu dans les locaux parisiens de l’Ifri, le 17 décembre 2010.
Les auteurs ayant contribué à cette publication sont :
Christine Heuraux, directrice du Pôle Accès à l'Énergie, Direction de la Prospective et des Relations Internationales, EDF, Paris
Alain Guinebault, délégué général du GERES, Aubagne
Benjamin Augé, chercheur associé à l’Ifri, Paris
Lassane Ouédraogo, Chargé de l'Énergie, UEMOA, Ouagadougou
Seydou Keita, directeur adjoint de l’AMADER, Bamako
François Gemenne, chercheur à l’Iddri, Paris
Le changement du paysage géopolitique de l'énergie
Au cours de l'année 2011, le paysage mondial de l'énergie a évolué, soit à la suite d'événements survenus au cours de l'année, soit par la pise de conscience des effets d'événements des années précédentes;
Ces deux séries d'influence ont modifié le cadre des négociations mondiales sur le changement climatique et totalement déséquilibré la politique de l'énergie de l'Union Européenne.
La Communauté de l'Energie : un bilan cinq ans après
Il y a cinq ans, le Traité fondateur de la Communauté de l'énergie était signé à Athènes. Cette Communauté a été mise en place spécifiquement pour l’Europe du Sud-Est. Cette organisation a vu le jour en partant du principe que l’énergie constituait l’une des clés de la reconstruction de la région mais également un moyen d’intégration régionale et un premier pas vers l’adhésion à l’UE. Le Traité est entré en vigueur le 1er juillet 2006 pour dix ans. L’on constate, dans les évolutions de cette Communauté de l’énergie une tendance à s’élargir.
L'énergie et l'économie mondiale
Après le quadruplement des prix du pétrole en 1973, les pays industrialisés avaient réussi à rééquilibrer leur balance des paiements courants grâce notamment à une baisse des prix réels du pétrole. Mais les déficits massifs de la balance des paiements courants que connaissent aujourd'hui, à la suite des nouvelles hausses décidées par l'OPEP, les pays importateurs de pétrole, risquent de se révéler plus persistants.
Brexit et énergie : vers un accord perdant-perdant ?
À long terme, le Brexit va nuire aux intérêts du Royaume-Uni et de l'Union européenne, en matière d'énergie.
On a très peu de visibilité sur le programme énergétique de Donald Trump
On sait que Donald Trump est pro-pétrole et pro-charbon et qu’il veut dénoncer l’Accord de Paris pour le climat. Mais de nombreuses inconnues demeurent quant à son programme énergétique pour les États-Unis, souligne Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Énergie de l’IFRI, interrogée par le BIP.
Quelle politique énergétique peut-on attendre de Donald Trump qui succédera en janvier à Barack Obama à la présidence des États-Unis ?
Donald Trump a annoncé énormément de choses, notamment sur l'énergie, pas toujours cohérentes. On a peu de visibilité sur son programme, alors qu'Hillary Clinton aurait largement été dans la continuité d'Obama. On a beaucoup de mal à voir ce qu'il va mettre en place et à analyser les conséquences de son élection. Mais si l'on suit les signaux qu'il a donnés pendant sa campagne, ce n'est pas de bon augure pour la COP22. La principale « victime » de ce changement, ce sera l'environnement qui ne sera plus une priorité. ll va peut-être chercher à en faire un symbole avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Au plan domestique, Obama, surtout pendant son dernier mandat, avait pris des mesures de réduction des émissions de CO2. Trump a annoncé qu'il allait détricoter tout cela mais, dans les faits, la politique environnementale américaine est menée bien plus au niveau des États qu'au niveau fédéral. Au plan fédéral, la grande mesure a été la prolongation en 2016 pour cinq ans du crédit d'impôt sur l'investissement dans le solaire et l'éolien.
L'Accord de Paris pour le climat, signé fin 2015 à la COP21, est entré en vigueur le 4 novembre. Quelles seraient les conséquences du retrait des États-Unis ?
L'article 28 de l'accord prévoit que le retrait n'est possible qu'après quatre ans en tout. Donald Trump ne pourra donc en sortir qu'en 2020, presque à la fin de son mandat. ll a déjà dit que les États-Unis ne participeraient plus aux financements climatiques. L'accord n'a été possible qu'avec le soutien des États-Unis et de la Chine. C'était plus un accord politique censé donner le signal pour que les investissements bas-carbone suivent. Si l'on perd le leadership américain, on risque de perdre cette impulsion politique et cela remet beaucoup de choses en question. ll va falloir trouver un nouveau leader. Les regards se tournent vers la Chine.
Donald Trump veut supprimer l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et le Clean Power Plan en faveur d'une électricité décarbonée. Quelles seraient les conséquences ?
L'EPA est I'organisme de contrôle de la politique climatique au niveau fédéral. Sachant qu'il n'y aura plus de contre-pouvoir au Congrès, à majorité républicaine, Donald Trump va clairement essayer de déssaisir l'agence de ses prérogatives. ll va aussi essayer de détricoter le Clean Power Plan, déjà très mal en point. Mais l'analyse de l'IFRI a montré qu'il fallait plutôt voir ce programme comme venant confirmer la tendance de transition énergétique, qui est déjà là. C'était surtout censé apporter plus de stabilité réglementaire pour les acteurs.
Le président élu peut-il relancer le charbon, comme il l'a promis, alors que le gaz et les énergies renouvelables ont beaucoup progressé aux États-Unis ces dernières années ?
On ne s'attend pas a un virage complet en faveur du charbon parce que les fondamentaux économiques d'aujourd'hui penchent plus en faveur de la transition énergétique qu'il y a quelques années. Les politiques de transition énergétique mises en place aux États-Unis dernièrement s'appuyaient beaucoup sur les fondamentaux du marché qui ne vont pas changer. Or la politique de sortie progressive du charbon est liée au fait que le charbon a perdu en compétitivité face au gaz naturel, grâce au développement des gaz de schiste. Il y aura donc peut-être moins d'obligations au niveau politique mais, dans le fond, le système énergétique américain s'est déjà transformé, avec plus de gaz et plus de renouvelables, parce que les renouvelables sont devenues plus compétitives. De grandes entreprises américaines fleurissent dans le secteur et créent des emplois. La dynamique du marché est favorable aux renouvelables. Trump est pro-fossiles, pro-charbon. ll dit qu'il va de nouveau créer des emplois, mais l'industrie des renouvelables, en particulier le solaire, crée énormément d'emplois aux États-Unis, peut-être même plus que le charbon. Donald Trump a un discours un peu contradictoire sur les renouvelables : à la fois, il voit dans les ENR un outil de promotion de l'indépendance énergétique et une source d'emploi et, de l'autre côté, il veut supprimer les subventions. Mais il pourrait ne plus mettre en place des mesures de l'EPA, par exemple, et ce serait à chaque État de décider de sa politique environnementale, de ses subventions.
Donald Trump veut augmenter la production de pétrole des États-Unis. Que peut-il faire ?
Donald Trump a très peu de marge de manœuvre dans le pétrole. C'est un marché international. Il n'aura aucun impact sur les prix car ce sont les cours du brut qui décident comment les producteurs de schistes vont exploiter leurs ressources. Je vois peu d'impact direct. En revanche, il pourrait renoncer à l'accord de mars dernier avec le Canada sur la réduction des émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière. Des grands projets d'infrastructure, comme le pipeline transfrontalier Keystone XL, avec le Canada aussi, vont clairement revenir. Dans les faits, le secteur du pétrole et du gaz est déjà dans une position très favorable par rapport au secteur charbonnier. Trump veut favoriser la production par le biais de réduction d'impôts, mais s'il prend des mesures de soutien beaucoup plus agressives pour augmenter la production de pétrole de schiste, les cours vont baisser. La dynamique est très internationale. Les États-Unis ont très peu de marge de manœuvre pour faire remonter les prix, au contraire.
Drump va-t-il révoquer l'accord nucléaire avec l'Iran, comme il l'a promis ?
Il me semble tout à fait possible qu'il dénonce l'accord nucléaire avec l'Iran. Mais, encore une fois, on a très peu de visibilité car il a eu un discours très peu cohérent, vu de l'extérieur, sur l'Iran, sur l'OPEP. ll avait un discours très anti-OPEP et très vigoureux à l'égard de l'Arabie saoudite, mais, de l'autre côté, son expert pétrole a demandé à la Russie et à l'OPEP de s'entendre pour baisser la production. Remettre en cause l'accord avec l'Iran aurait un impact sur ses relations avec la Russie et avec l'Arabie saoudite, ainsi que sur la situation au Moyen-Orient. L'élection de Donald Trump est une nouvelle donne dans les relations internationales et dans la politique américaine de ces dernières années par rapport à la Russie, à l'Iran, à l'Arabie saoudite, à la Syrie...
Les Etats-Unis passent à l’industrie bas-carbone
La chercheuse de l’Ifri Carole Mathieu vient de publier une note intitulée L’industrie électrique américaine au défi de la transition bas-carbone. Pour préparer son avenir énergétique, la première puissance économique mondiale doit selon elle faire évoluer le rôle « des entreprises historiquement responsables de l’approvisionnement électrique ».
L'espoir d'une indépendance énergétique retrouvée en Egypte
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend la Note de l'Ifri de Benjamin Augé publiée en février 2016.
Pour lire l'article dans son intégralité, consultez www.enerpresse.com (réservé aux abonnés d'Enerpresse).
Japon: la révolution de l'ouverture du marché de détail
Le 1er avril, 77 millions de ménages japonais et 7,5 millions de petites entreprises auront, pour la première fois, le choix de leur fournisseur d’électricité. C’est la fin de plus d’un demi-siècle pendant lequel le marché était détenu par dix grands opérateurs régionaux.
La Russie face à la chute des cours du pétrole
Le PIB de la Russie a baissé de 3,7% en 2015 sous l'effet de la chute des cours du pétrole et des sanctions économiques occidentales liées à la crise ukrainienne. « Le sujet de l'instabilité du marché pétrolier est vital pour l'économie russe », a confirmé cette semaine le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, réagissant à l’éventualité d’un dialogue entre la Russie et les pays membres de l’OPEP. Nous avons interrogé sur ce sujet Aurélie Bros, chercheur à l’Institut de l’énergie de la Higher School of Economics de Moscou et chercheur associé au centre Russie/NEI de l’IFRI.
Le Nigeria contraint à la diversification
Prix du pétrole : une chute historique... et des conséquences
Julien Nocetti analyse les conséquences pour la Russie de la baisse des cours des hydrocarbures.
Le retour du nucléaire au Japon va-t-il freiner la flambée des prix de l'énergie?
Malgré la catastrophe de Fukushima, en 2011, deux réacteurs de la centrale de Sendai, qui avait aussi été touchée par le tsunami, ont été redémarrés mardi.
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