Golfe arabo-persique
Suivi de l’évolution des monarchies arabes du Golfe qui s’imposent comme pôle de puissance au Moyen-Orient et projettent leurs intérêts au-delà, comme en Afrique, tandis que l’Iran joue le rôle de perturbateur.
Quand le Congo rencontre le Moyen-Orient : la nouvelle diplomatie d’affaires de Kinshasa
Si la Chine a été le nouveau partenaire du régime congolais lors de la longue présidence de Joseph Kabila (2006-2018), le Moyen-Orient est le nouveau partenaire du premier mandat du président Tshisekedi.
Iran : quelle stratégie pour les États-Unis à l’heure de l’embrasement proche-oriental ?
Le 15 octobre 2023, interrogé sur le risque de recrudescence des tensions à la frontière israélo-libanaise, Joe Biden en appelle à la raison : « Don’t ! Don’t ! Don’t ! ». Le propos intervient une semaine après une série d’attaques terroristes en territoire israélien coordonnées par le Hamas, qui cause la mort de 1 200 personnes.
Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
L'impasse nucléaire iranienne : la non-prolifération au défi de crises multiples. L'impact de la guerre en Ukraine et des manifestations sur le retour au JCPOA
Les négociations pour le retour à l’accord sur le nucléaire iranien sont au point mort. Si de nombreux facteurs bloquants propres au dossier sont connus de longue date, tels que le règlement de contentieux avec l’Agence internationale de l’énergie atomique ou le manque de confiance de l’Iran envers les États-Unis, d’autres sont apparus courant 2022.
Les ambitions de la République islamique d’Iran dans le Pacifique
Au mois de janvier 2023, la démonstration de force de la marine de guerre iranienne à proximité de la zone économique exclusive (ZEE) australienne s’inscrit dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre Téhéran et Canberra.
L’Arabie saoudite face à la compétition sino-américaine. La tentation du pivot de Mohammed bin Salman
La visite du président chinois Xi Jinping à Riyad le 9 décembre 2022 a fait l’objet d’une couverture médiatique sans précédent. Ce second voyage depuis le début de la pandémie du Covid-19 a été l’occasion pour le leader chinois de se présenter comme un « partenaire naturel » de l’Arabie Saoudite et de ses voisins du Golfe. Pleine d’emphase, la rencontre a aussi et surtout contrasté avec la visite quelques mois plus tôt à Riyad du président américain Joe Biden.
Les dynamiques du nucléaire militaire au Moyen-Orient au regard de la crise iranienne
Le 5 novembre 2022, Joe Biden est en visite en Californie lorsqu'il est interpellé par une passante, qui lui demande d'annoncer que le JCPOA, accord signé en 2015 et dont son prédécesseur s'était retiré en 2018, est "mort".
Les ambitions iraniennes en Afrique. Une présence idéologique, sécuritaire et économique
La présence iranienne en Afrique est une question à la fois idéologique, économique et sécuritaire.
Les Émirats arabes unis et la compétition sino-américaine. Vers une politique de non-alignement ?
En un peu de moins de cinq ans, les Émirats arabes unis (EAU) ont accéléré leur rapprochement avec la Chine de Xi Jinping, au point de devenir le premier pays du Golfe à se retrouver au cœur de la rivalité entre Pékin et Washington. Bien que bénéficiant d’une large présence militaire américaine, les EAU ont fait de leur partenariat avec le régime chinois un nouvel axe de priorité qui va au-delà des échanges énergétiques et commerciaux.
Washington-Téhéran : fin 2022, la réconciliation impossible ?
Les relations entre les Etats-Unis et la République islamique restent marquées par l’histoire. Côté iranien, le renversement du Premier ministre Mohammad Mossadegh en 1953 pèse lourdement dans la perception des Etats-Unis. Côté américain, les événements liés à la révolution islamique de 1979 sont encore un traumatisme après plus de quarante ans. La conclusion d’un accord encadrant le développement nucléaire iranien, dit Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) en juillet 2015 constituait la première étape d’une éventuelle réconciliation. Las, elle se trouva interrompue par le retrait des Etats-Unis de l’accord et l’application d’une politique de « pression maximale » par l’administration Trump en 2018.
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