Proche-Orient
Analyse des facteurs de crise au Proche-Orient, transformé par la guerre en Syrie et la persistance du conflit israélo-arabe, et où les enjeux de souveraineté et de frontières compliquent les problématiques humanitaires.
Aéroport pris d’assaut, hôtel fouillé, centre juif incendié… Au Daghestan, un week-end aux relents de pogrom
Une foule d’hommes a envahi dimanche soir l’aéroport de la république caucasienne russe du Daghestan à la recherche de passagers israéliens qu’ils pensaient à bord d’un avion arrivé de Tel-Aviv. La région, à majorité musulmane, a connu d’autres incidents antisémites ce week-end.
Guerre Israël-Hamas : le «signalement stratégique», principale arme du porte-hélicoptères Tonnerre
Le navire amphibie, qui a appareillé mercredi de Toulon, a reçu pour mission d’apporter un soutien aux hôpitaux de Gaza. S'il est censé apporter un soutien aux hôpitaux de Gaza, submergés par les blessés de la riposte israélienne à l’attaque du Hamas du 7 octobre, l'usage du porte-hélicoptères amphibie (PHA) sert également à démontrer que la France compte encore dans la région.
Conflit Israël - Hamas: pourquoi Emmanuel Macron s'est-il rendu en Jordanie?
FOCUS - Emmanuel Macron s'est entretenu le 25 octobre avec Abdallah II, le roi de Jordanie, pays clé dans la résolution du conflit Israël et le groupe islamiste palestinien.
Alliés des Occidentaux, proches du Hamas: à quoi joue la Qatar à Gaza?
Hôte du bureau politique du Hamas, principal financier de Gaza, le Qatar joue un rôle fondamental d’intermédiaire entre le groupe terroriste et l’Occident. Allié fiable ou dangereux opportuniste ?
”La seule façon de trouver une solution pacifique à Gaza, c’est de garder les canaux de communication ouverts” insistait mercredi à Doha le cheikh Mohammed al-Thani. Le Premier ministre du Qatar sait précisément de quoi il parle et prêche au passage pour la chapelle de l’Émirat, car le principal canal de communication dans ce conflit, c’est lui.
Israël-Hamas : la bataille de l’émotion ?
Vers un embrasement du Moyen-Orient ?
L’opération « Déluge d’Al-Aqsa » lancée par le Hamas a brutalement focalisé l’attention sur un Moyen-Orient en chaos. Elle constitue pour la population israélienne un choc sans précédent. Les comparaisons avec le 11-Septembre, Pearl Harbor ou la guerre du Kippour témoignent de l’ampleur du traumatisme subi.
Guerre Hamas-Israël : « un réveil tragique » pour les pays arabes
Coincés entre leurs opinions publiques et l’amorce d’un rapprochement, les pays voisins de l’État hébreu se trouvent « dans une position délicate », explique Denis Bauchard, conseiller pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient à l'Ifri.
Guerre Israël/Hamas : les États-Unis sont-ils encore le gendarme du monde ?
Entre Daech et le Hamas, « les différences sont majeures »
France : la diplomatie de l'équilibre ? Emmanuel Macron en Cisjordanie et en Jordanie
Dans le cadre du regain de tensions entre Israël et le Hamas, Emmanuel Macron entame une tournée au Proche-Orient.
Si Poutine s'enlise en Syrie...
En l'espace de quelques semaines, Moscou a déjà atteint l'un de ses objectifs : stopper le recul de l'armée syrienne, consolider Bachar al-Assad et relancer une dynamique du côté du pouvoir syrien, revenu dans le jeu diplomatique. Au-delà, l'objectif est géostratégique. "La Russie effectue une démonstration de force à destination des Européens, pour mieux leur prouver leur incapacité à projeter une armée au-delà de leurs frontières, observe Julien Nocetti, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
La guerre en Syrie, un conflit international d'un nouveau genre
Pour Julien Nocetti, cette intervention [de la Russie] «sans mandat onusien mais “à la demande de l’État syrien” constitue, en outre, une forme de pied de nez aux Américains en matière d’interventionnisme». Il précise: «Le langage utilisé par Moscou pour justifier son opération militaire emprunte d’ailleurs à la terminologie utilisée par les Américains pour décrire leur invasion de l’Irak [en 2003]».
Pourquoi Benyamin Netanyahou attribue-t-il la solution finale au grand mufti de Jérusalem ?
Devant le Congrès sioniste à Jérusalem mardi 20 octobre, le premier ministre israélien a accusé le grand mufti de Jérusalem pendant la Seconde Guerre mondiale, Haj Amin al-Husseini, d’avoir donné à Adolf Hitler l’idée d’exterminer les juifs d’Europe, lors d’une rencontre en novembre 1941.
Pour Dominique Moïsi, conseiller spécial de l’IFRI, Benyamin Netanyahou « joue avec le feu ».
Les murs ne sont pas une solution, ni à Jérusalem ni en Hongrie (Les Échos)
Un quart de siècle après la chute de celui de Berlin, le monde continue à ériger des murs, à la frontière du Mexique, en Israël ou en Europe. Un paradoxe dans un univers qui se veut globalisé et sans frontières.
A l'extrême nord de l'Angleterre, se dresse toujours fièrement le mur d'Hadrien. Ce n'est certes pas la grande muraille de Chine : ni en longueur ni par la hauteur de ce qui reste de ces fortifications. Mais ce n'en est pas moins une construction impressionnante, dont le message, plus complexe qu'il n'y paraît, est d'une grande actualité.
Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.
L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?
La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission
L'intolérable indifférence au sort des chrétiens d'Orient
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