Proche-Orient
Analyse des facteurs de crise au Proche-Orient, transformé par la guerre en Syrie et la persistance du conflit israélo-arabe, et où les enjeux de souveraineté et de frontières compliquent les problématiques humanitaires.
Entre Israël et le Hamas, une guerre de communication qui se joue sur tous les fronts
France : la diplomatie de l'équilibre ? Emmanuel Macron en Cisjordanie et en Jordanie
Dans le cadre du regain de tensions entre Israël et le Hamas, Emmanuel Macron entame une tournée au Proche-Orient.
Les États-Unis au centre du jeu diplomatique mondial
Proche-Orient, Ukraine : le monde peut-il se passer de l'Amérique ? « Biden peut-il contenir la guerre ? » : c'est la question que posait le magazine américain « Newsweek » sur la guerre entre le Hamas et Israël. S'il est sans doute prématuré d'y répondre, il est possible de dresser un bilan provisoire de la visite du président américain à Tel-Aviv le 18 octobre dernier.
La guerre Israël - Hamas, du "pain bénit" pour Poutine
Pour le chef du Kremlin, le conflit au Proche-Orient offre une occasion inespérée d’affaiblir les Occidentaux dans la région. Avec l’espoir d’en tirer parti en Ukraine.
Pour Israël, les dangers d’une opération terrestre d’envergure à Gaza
"Soutenez-nous" : dans la guerre de communication face au Hamas, Israël sponsorise des vidéos sur Youtube
Depuis l'attaque terroriste du Hamas, le ministère des Affaires étrangères israélien diffuse des vidéos sponsorisées sur Google afin de rallier la population civile française à sa cause. Elles jouent sur l'émotion en utilisant parfois des images normalement destinées à un jeune public.
La Russie utilise le conflit à Gaza pour affaiblir le soutien à l’Ukraine
Moscou s’est départi de sa position traditionnelle d’équilibre entre Israël et les pays arabes en ne condamnant pas l’attaque du Hamas. Le Kremlin voit dans le conflit une occasion de retourner contre « l’Occident collectif » les accusations portées à son encontre concernant le non-respect du droit international et les crimes contre des civils.
Frappe sur un hôpital à Gaza : quelles conséquences dans la guerre en cours entre Israël et le Hamas ?
Hamas-Israël : « L’attaque de l’hôpital de Gaza, plus qu'un tournant, une nouvelle donne »
ENTRETIEN - Le tir meurtrier sur l’enceinte d’un hôpital à Gaza, quelle que soit l’origine de l’attaque, «porte un coup décisif à l’image de l’État hébreu», pointe Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie, conseiller pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à l'Ifri.
La guerre Israël-Hamas peut-elle entraîner des tensions communautaires aux États-Unis?
Samedi 14 octobre, un enfant de 6 ans d'origine palestinienne a été tué par un homme aux cris de «You Muslims must die».
"Des missiles russes tirés sur la Syrie depuis la mer Caspienne"
Moscou a annoncé l’intensification de ses frappes sur la Syrie, avec notamment l’entrée en action de navires de guerre stationnés en mer Caspienne. Une opération qui mêle frappes aériennes et tirs de missiles de croisière sur près de 1 500 km et qui est « synchronisée avec les actions de l’armée syrienne au sol », selon les autorités russes.
Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
État islamique, PKK : quelle guerre mène la Turquie ?
Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond à Pierre de Vilno dans Europe Midi sur Europe 1.
L'EI et le PKK dans le viseur de la Turquie
La Turquie est sur le pied de guerre. Le pays poursuit son offensive militaire contre le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Dans le même temps, le pays vise également le groupe jihadiste Etat islamique. Le samedi 25 juillet, la police turque a d'ailleurs procédé à des dizaines d'arrestations visant le groupe jihadiste et les rebelles du PKK, ont révélé les médias turcs.
L'interview de Dorothée Schmid, Responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, dans le Grand Soir 3.
La Turquie face au conflit syrien
Semaine décisive pour la Turquie. Jusqu’ici accusée de passivité, voire de complaisance face à la propagation de l’Etat Islamique en Syrie, le pays est cette fois passé à l’action. Depuis jeudi, et encore cette nuit, l’armée turque a mené plusieurs frappes contre les positions djihadistes de l’autre côté de sa frontière. Elle a surtout, et pour la première fois, autorisé l’armée américaine à utiliser ses bases aériennes.
Il faut dire que lundi dernier un attentat suicide attribué à l’Etat Islamique a fait 32 morts et une centaine de blessés dans la ville kurde de Suruç à l’est du pays.
Faut-il y voir un revirement de la politique étrangère turque ? Alors qu’elle semblait prise en tenaille entre le conflit kurde et la menace islamique, la Turquie est-elle en train de clarifier sa position ?
La Russie au Moyen-Orient
Au cours de cette émission, c’est le « renouveau de l’influence russe sur la scène moyen-orientale » qui est examiné et analysé. Les invités évoquent notamment « l’impact des printemps arabes sur la politique moyen-orientale de Moscou, soulignant en particulier les aspects sécuritaires et la nécessité pour la Russie de protéger son environnement proche des risques de contagion, face au développement de l’organisation État islamique en Syrie et en Irak, notamment dans le Caucase, en Tchétchénie » . C’est également pour la journaliste, l’occasion d’évoquer le dossier sur la Russie publié dans le numéro d'été (2/2015) de Politique étrangère : « La Russie, une puissance faible ? ».
Pour écouter et réecouter l'émission
L'intolérable indifférence au sort des chrétiens d'Orient
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
Syrie: pourquoi ce soutien jusqu'au-boutiste de la Russie?
Lundi 12 mars, la Russie, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a renouvelé son appel à la fin des violences en Syrie "d'où qu'elles viennent". Sergueï Lavrov a, par ailleurs, assuré de son soutien la mission de l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, qui se trouvait à Damas samedi dernier. Le même jour, Russes et Arabes avaient cosigné une déclaration en cinq points : "mettre un terme à la violence en Syrie indépendamment de son origine", créer un mécanisme de contrôle d'une possible transition, organiser l'acheminement de l'aide humanitaire, soutenir la mission de Kofi Annan. Dernier élément: rappel du principe de "non-ingérence" dans les affaires syriennes.
Pourquoi deux émissaires russes se rendent en Syrie?
Tandis que les bombardements ont repris lundi sur la ville de Homs et que les Etats Unis et la Grande Bretagne veinnent de fermer leurs ambassades à Damas, la Russie envoie deux émissaires en Syrie: le chef de sa diplomatie, Sergeï Lavrov, et le chef de ses services de renseignements extérieurs, Maikhaïl Fradkov sont attendus ce mardi dans la capitale syrienne. Trois jours après avoir bloqué, avec la Chine, une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies contre les violences en Syrie, la Russie veut faire entendre sa voix dans le concert des nations.
Alors que les Syriens continuent de manifester et que le Régime de Bachar al-Assad continue de tuer, la Russie envoie des émissaires. Photo: Syriana2011
Tandis que les bombardements ont repris lundi sur la ville de Homs et que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne viennent de fermer leurs ambassades à Damas, la Russie envoie deux émissaires en Syrie. Le chef de sa diplomatie, Sergueï Lavrov, et le chef de ses services de renseignements extérieurs, Mikhaïl Fradkov sont attendus ce mardi dans la capitale syrienne. Trois jours après avoir bloqué, avec la Chine, une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies contre les violences en Syrie, la Russie veut faire entendre sa voix dans le concert des nations.
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Tandis que les bombardements ont repris lundi sur la ville de Homs et que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne viennent de fermer leurs ambassades à Damas, la Russie envoie deux émissaires en Syrie. Le chef de sa diplomatie, Sergueï Lavrov, et le chef de ses services de renseignements extérieurs, Mikhaïl Fradkov sont attendus ce mardi dans la capitale syrienne. Trois jours après avoir bloqué, avec la Chine, une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies contre les violences en Syrie, la Russie veut faire entendre sa voix dans le concert des nations.
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