États-Unis
Malgré la polarisation de leur politique intérieure et les tensions sociales, les États-Unis restent un acteur majeur des relations internationales, aux niveaux économique, militaire et diplomatique.
Sujets liés
Géopolitique de la puissance américaine
Qu’est devenue la puissance américaine ? Si les États-Unis veulent encore diriger le monde, en sont-ils toujours capables ?
Entrés en géopolitique à la fin du XIXème siècle, leaders du monde libre dans l’après-guerre, vainqueurs du communisme dans les années 1990, les États-Unis sont confrontés à une triple contestation en ce premier quart de XXIe siècle : la montée en puissance de la Chine, les frappes du terrorisme islamiste et le retour d’une Russie belliqueuse se conjuguent pour défier Washington.
Donald Trump se retire du traité de libre-échange trans-pacifique. Quelles conséquences pour les relations internationales ?
En se retirant du traité de libre-échange trans-pacifique, Donald Trump réaffirme une certaine vision de l’intérêt national en rupture avec celle des précédents présidents et qui le rapproche davantage de celle de Vladimir Poutine. Avec quelles conséquences pour les relations internationales? L'interview de Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Institut français des relations internationales (IFRI).
Au moins un proche de Donald Trump connaît l’Afrique… celle des champs de pétrole
Le futur secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ex-patron d’ExxonMobil, a son réseau dans l’Afrique « utile » : Nigeria, Libye, Angola, Tchad et Mozambique.
D'Obama à Trump
Obama fait ses adieux et Trump son entrée en fonction. D'un côté le bilan, après 2 mandats à la tête des Etats-Unis, de l'autre les attentes et les craintes pour l'investiture, le 20 janvier. Pourquoi Obama et Trump ont-ils voulu apparaître comme des candidats de la rupture avec l'ordre ancien ?
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Trump: les hommes du président
La surprise de l'élection de Donald Trump en cache une autre : la composition de sa future administration. A en juger par les personnalités choisies, le gouvernement Trump ressemblera à son président : masculin, blanc, sexagénaire, riche, sans expérience politique, proche de la finance et de l’industrie américaine et perclus de conflits d’intérêts avec des Etats étrangers.
"L'administration Obama a une responsabilité terrible dans ce qu'il se passe en Syrie"
Alors que l'ambassadrice américaine à l'ONU, Samantha Power, a tiré la sonnette d'alarme au Conseil de sécurité mardi soir quant à la situation humanitaire à Alep, des questions fondamentales se posent sur l'avenir de la crise syrienne et du Moyen-Orient au moment où Donald Trump pose les bases de sa future administration. Le tropisme russe du président-élu changera-t-il la donne en Syrie ?
"Juridiquement, rien n'empêche les grands électeurs de ne pas voter pour Trump"
L'onde de choc provoquée par l'élection de Donald Trump semble gagner en puissance, au point de soulever des questions fondamentales de droit constitutionnel et de science politique. En effet, à moins de deux semaines du vote du collège électoral, plusieurs grands électeurs républicains ont annoncé leur défection et leur refus, à contre-courant de la pratique politique traditionnelle, de voter pour le président-élu. Si cela ne suffira probablement pas à faire invalider l'élection du milliardaire, ce nouveau rebondissement pourrait ébranler durablement le statu quo de la politique en Amérique.
Hacking, déstabilisation... Le spectre de la cyberguerre plane sur l'élection présidentielle de 2017
L'élection présidentielle de 2017, prochain terrain de jeu des hackers russes? Le scénario n'a rien de fantaisiste. Après les attaques informatiques qui ont perturbé l'élection présidentielle américaine, les autorités françaises redoutent de voir se multiplier intrusions et tentatives de piratages d'ici le mois de mai prochain. Objectif à peine dissimulé de ces pirates venus du froid: déstabiliser le processus démocratique pour fragiliser le futur pouvoir en place.
Une nouvelle Guerre froide qui a déjà débuté. En octobre, Washington a ouvertement accusé Moscou d'avoir autorisé des cyberattaques dans le "but d'interférer dans le processus électoral américain". Une accusation d'autant plus sensible que les Etats-Unis recourent à de nombreuses "machines à voter" et sont donc vulnérables aux intrusions numériques.
Obama, et après ?
L'heure du bilan a sonné pour Barak Obama. Son bilan est-il à la hauteur de son charisme ?
La politologue Barbara Kunz invitée du Heute journal
L'élection primaire des Républicains: décryptage par Barbara Kunz.
"Un candidat qui n’a pas de comptes à rendre, ça séduit"
Donald Trump domine la campagne des primaires Républicaines : selon Laurence Nardon, il est complètement libre de ses propos grâce à son indépendance financière et à ses concurrents qui, manquant de courage politique, attendent qu'il chute.
Obama, chef de guerre malgré lui ?
Malgré l'entrée de l'Etat Islamique sur le territoire américain depuis la tuerie de San Bernardino, Barack Obama conserve une vision prudente concernant les moyens de combattre le terrorisme.
Aux Etats-Unis, la nouvelle menace terroriste des "loups solitaires"
La récente tuerie de San Bernardino perpétrée par deux individus revendiquant leur allégence à l'Etat Islamique pose de nouveau la question du port d'armes aux Etats-Unis. Que peut le gouvernement américain face à ces "loups solitaires" ?
Marc Zuckerberg dans les pas de Bill Gates ?
La récente annonce du fondateur de Facebook s'incrit dans une tradition de philanthropie américaine bien connue, mais relance également le débat sur l'optimisation fiscale.
Le débat sur la fiscalité est au cœur de la campagne électorale américaine
Au lendemain du rachat d’Allergan par Pfitzer pour des raisons d’optimisation fiscale, Laurence Nardon commente les défis à relever pour la réforme fiscale débattue pendant la campagne électorale américaine.
La primaire Républicaine reste encore très ouverte
A un an jour pour jour de l'élection présidentielle américaine signant la fin de l'ère Obama, Laurence Nardon dresse un bilan des candidats en lice. Alors que la primaire Démocrate semble déjà jouée avec la récente relance de la campagne d'Hillary Clinton, aucun candidat ne semble se démarquer du côté Républicain.
L’art du mensonge - De l’Irak à la Crimée : truquer le jeu diplomatique
C’est avec un air sévère et contrit que Tony Blair a fait pour la première fois des excuses pour les informations « fausses » qui ont conduit à la guerre en Irak. George Bush, à l’époque, avait également exprimé des regrets pour avoir, disait-il, cru trop aisément les informations fournies par ses services secrets. En 2003, Colin Powell avait, d'ailleurs, fait de la tribune de l’ONU un véritable show télévisé en présentant une fiole grandeur nature qui aurait contenu de l'Antrax.
"Un raidissement idéologique"
Que reste-t-il à faire au président Obama alors qu'il entame bientôt sa dernière année de présidence ? Les candidats démocrates ont-ils intérêt à se réclamer du bilan de l'ère Obama, ou vont-ils s'en détacher ? Laurence Nardon décrypte également les grandes tendances de la campagne présidentielle américaine, notamment le raidissement idéologique observé dans le camp républicain, ainsi que les préférences de vote de l'électorat féminin aux Etats-Unis.
Hillary Clinton est-elle toujours incontournable ?
Le premier débat démocrate a permis à Hillary Clinton de montrer l’étendue de son talent politique. La candidate semble tout avoir pour remporter l’investiture démocrate à la présidentielle américaine : l’expérience, les réseaux, et le financement. Malgré tout, son début de campagne est difficile, et celle qui peut porter haut le symbole fort d’une femme première présidente des Etats-Unis ne parvient pas à dominer de manière incontestable les sondages.
Invités :
- Laurence Nardon, responsable du Programme Amérique du Nord à l’IFRI.
- Anne Deysine, professeure à l’Université Paris-Ouest-Nanterre, spécialiste des questions politiques et juridiques aux Etats-Unis, auteur du livre «La Cour suprême des Etats-Unis», éditions Dalloz 2015 et «Les Etats-Unis : une nouvelle donne», éditions La Documentation française.
USA primaires : acte I
Laurence Nardon est l'invitée de Sonia Mabrouk dans l'émission "On va plus loin", consacrée en deuxième partie au premier des six débats télévisés de la primaire Démocrate aux Etats-Unis. Parmi les enjeux de ce débat, on note le duel très attendu entre la favorite Hillary Clinton et le socialiste Bernie Sanders. Loin de l'ultra-médiatisation des deux débats Républicains, ce débat Démocrate permet aussi de faire entendre la voix des autres candidats encore peu connus.
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