Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés

Sous le feu des normes : comment encadrer sans désarmer la défense européenne ?

Face à la diversité et la complexité de l’environnement normatif, le secteur de la défense doit pouvoir faire valoir sa singularité militaire. Dépassant une approche par la seule simplification, qui a montré ses limites face au caractère incontournable des normes juridiques et techniques à l’international, un équilibre est nécessaire entre un « trop-plein normatif » et l’absence de normes.
De l’« Institut de Berlin-Brandebourg pour la coopération franco-allemande en Europe » à la fondation Genshagen : organiser le dialogue franco-allemand à l’échelle européenne après 1990
En 1993, Rudolf von Thadden et Brigitte Sauzay ont fondé l’« Institut de Berlin-Brandebourg pour la coopération franco-allemande en Europe » (BBi). L’objectif de cette initiative était d’amener le dialogue franco-allemand dans les nouveaux Länder quatre ans après la chute du mur de Berlin.
Comment la Station spatiale internationale est devenue le dernier espace d'entente avec la Russie depuis la guerre en Ukraine
Malgré quelques anicroches au début du conflit, la coopération entre Roscosmos et les agences spatiales occidentales se poursuit contre vents et marées. L'équipage international de la mission Soyouz MS-24 qui décolle de Baïkonour (Kazakhhstan), vendredi 15 septembre, s'est prêté à la traditionnelle photo d'avant-mission.
Rivalité sino-américaine, fin du leadership occidental
Dominique David, conseiller du président de l’Ifri, codirecteur du Ramses est l'invité de Steve Nadjar pour présenter l'ouvrage.
Europe, passer à l’Union pour répondre aux citoyens
Pour faire face aux défis internes et externes d'une période nouvelle, l'Union européenne doit réformer ses institutions : revoir le droit de véto des États, renforcer la Commission, agir en matière de politique étrangère et de sécurité, d'énergie, dans les domaines du marché unique et de l'économie, de la politique sociale, de santé et d'immigration, tout en pensant son
élargissement. À ce seul prix, l'Union préservera les valeurs de liberté et de démocratie qui fondent son intégration.
Europe de l'armement : première étape vers une défense commune ?
Le sommet de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord qui se prépare, les pays européens pourront faire état de leurs investissements dans l'armement. Face à la menace russe, l’Union européenne doit-elle développer sa propre défense et s’affranchir de la protection offerte par l'OTAN ?
Emmanuel Macron sur la voie du néo-idéalisme
En politique étrangère, les inflexions se notent sur la durée. La guerre d’Ukraine fait réapparaître de nombreuses lignes de faille au sein de l’Union européenne (UE), en dépit de l’unité affichée face à la Russie. En 2003, Paris, Berlin et Moscou s’étaient opposés, sur le plan diplomatique, à la coalition dirigée par Washington et Londres contre l’Irak. Les pays d’Europe centrale et orientale qui se préparaient à rejoindre l’UE et l’OTAN s’étaient ralliés à la position américaine au grand dam de Jacques Chirac.

DOSSIER - 60e anniversaire du Traité de l’Elysée (1963) et mise en œuvre du Traité d’Aix-la-Chapelle (2019) : où en sont les relations franco-allemandes ?
Le 23 janvier 2023, la France et l’Allemagne ont célébré le 60e anniversaire du Traité de l’Élysée, c’est l’occasion pour nous d’analyser l’état des relations entre les deux pays et l’apport du Traité d’Aix-la-Chapelle qui est venu compléter celui-ci en 2019.
Face à l’invasion russe en Ukraine et aux chocs électoraux, la France et l’Allemagne engagées sur des trajectoires divergentes
Les élections de 2021 en Allemagne et de 2022 en France ont marqué de façon significative le paysage politique des deux pays, avec la fin de l’ère Angela Merkel d’un côté, qui laisse place à une nouvelle coalition sociale-démocrate conduite par le nouveau chancelier Olaf Scholz, et, de l’autre côté, la reconduction du président Emmanuel Macron mais sans majorité absolue à l’Assemblée.
La France dans l’OTAN : de l’allié difficile au contributeur essentiel
Dégradation rapide du contexte sécuritaire et retrait chaotique d’Afghanistan, différends internes éclatant au grand jour, questionnements sur son périmètre de responsabilité en matière de sécurité, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) semblait en fâcheuse posture jusqu’à ce que l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022 vienne la remettre pleinement en selle.
L’Europe face à la Chine : le cas allemand
Alors que la Commission européenne s'apprête à publier une nouvelle doctrine stratégique vis-à-vis de la Chine, un pays membre pourrait se placer au centre de ces bouleversements géopolitiques : la première économie du continent, l'Allemagne.

Quel budget européen à l'horizon 2013 ? Moyens et politiques d'une Union élargie
Politics and Policies of French Citizenship, Ethnic Minorities and the European Agenda
Entreprises et politique étrangère. Le lobbying à Paris, Washington et Bruxelles
La France et la Convention : entre les intérêts nationaux et une vision européenne
Cette analyse présente les positions françaises sur la Convention européenne, et le débat que celle-ci suscite en France. Elle s'inscrit dans les activités du réseau EPIN du CEPS, auquel est associé l'Ifri.
De la citoyenneté locale
Le débat sur la citoyenneté locale des populations immigrées et issues de l'immigration a près de 30 ans. Son contenu a beaucoup évolué.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.

Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».

Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.

"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.

Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Brexit : les leçons d'un cataclysme
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