Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés
L'industrie solaire photovoltaïque européenne : ultime déclin ou espoir de renaissance ?
Alors que les installations solaires photovoltaïques sont en plein essor en Europe (et dans d'autres parties du monde), les industries locales mettent la clé sous la porte. Au cours des deux dernières années, la capacité solaire photovoltaïque installée en Europe a été multipliée par deux. De l’autre côté, les derniers fabricants européens de panneaux solaires photovoltaïques sont en train de disparaître.
Migrants afghans : la forteresse européenne se barricade
Traumatisés par la crise migratoire de 2015, les dirigeants des Vingt-Sept veulent éviter une nouvelle crise après la chute de Kaboul. La question de l'asile aux réfugiés risque d'accroître leurs divisions.
La politique migratoire, talon d’Achille de l’Union Européenne
Depuis le début de l’année, près de 4 000 demandeurs d’asile, en majorité des Irakiens, sont arrivés en Lituanie en passant par le Belarus. Une nouvelle illustration de l’instrumentalisation des personnes réfugiées et de l’utilisation de la non-coordination des Européens sur la politique migratoire communautaire par des pays voisins, analyse Matthieu Tardis, chercheur au Centre migrations et citoyenneté de l’Ifri.
Lituanie : afflux de migrants envoyés par la Biélorussie / Comment l’UE peut-elle échapper au chantage migratoire ?
Face aux conditions de vie déplorables dans le camp de détention de Rudninkai, des dizaines de migrants arrivés illégalement sur le sol lituanien ont manifesté le 2 août dernier. Depuis le début de l'année, le pays enregistre un afflux important de migrants avec près de 4 000 arrivées.
Nouvelles tensions migratoires aux frontières de l'Europe
Les tensions migratoires pourraient s'accroître aux frontières de l'Union européenne cet été, suite à une "guerre hybride" menée par la Biélorussie et à l'offensive des talibans en Afghanistan. Avec, à la clé, un risque d'instrumentalisation des migrants par les pays voisins.
France - Royaume-Uni : un renforcement des mesures migratoires, mais pas de solution durable
Les ministres de l’intérieur français et britannique ont annoncé un renforcement de la lutte contre l’immigration clandestine, mardi 20 juillet. La veille, au moins 430 migrants avaient traversé la Manche pour rejoindre le Royaume-Uni, un nouveau record journalier.
Pourquoi le nombre de morts en Méditerranée a-t-il doublé cette année ?
Au moins 1 146 migrants sont morts en mer Méditerranée au cours du premier semestre 2021, soit deux fois plus que l’an dernier, alerte l’Organisation internationale pour les migrations, qui appelle les États à prendre « des mesures urgentes et proactives ». À l’autre extrémité de la France, au moins 430 migrants ont traversé la Manche lundi 19 juillet pour se rendre au Royaume-Uni : un nouveau record en une journée.
En Allemagne, les futurs « microlanceurs » rebattent les cartes du spatial européen
Isar Aerospace, à Munich, est l’une des trois start-up allemandes qui développent des fusées de poche capables de livrer de petits satellites. Mais, à Paris, le dynamisme spatial affiché outre-Rhin n’est pas du goût de tout le monde.
Trois questions à Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes
La France assurera la présidence du Conseil de l'Union européenne au cours du premier semestre 2022. Celle-ci sera dominée par la relance post-Covid, la volonté d'affirmer une autonomie européenne et de renforcer le sentiment d'appartenance à l'UE.
Article 7, procédure d'infraction… Voici ce que peut faire l'UE contre la loi anti-LGBT en Hongrie
La loi interdisant la "promotion" de l'homosexualité entre en vigueur jeudi en Hongrie. Si la Commission européenne s'est pour l'instant contentée de menaces, celle-ci dispose de réels pouvoirs pour sanctionner Budapest, notamment la procédure d'infraction.
Quelle est l'influence de la Russie sur la Côte d'Azur ?
Dans l'une des régions de vacances les plus populaires de France, on décidera dimanche si le candidat du RN Thierry Mariani, l'un des partisans les moins critiques du président russe Poutine, deviendra président de la région.
La Chine avant les Jeux Olympiques
Compte-rendu réalisé par Louis Denisty, Stagiaire, Ifri Bruxelles
La Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD) après le Traité de Lisbonne
Compte-rendu réalisé par Séverine Neervoort, stagiaire, Ifri Bruxelles
La République de Pologne dans l'UE en 2008
Compte-renu réalisé par Louis Denisty, stagiaire, Ifri Bruxelles
Le "paquet énergie et climat" et la question du modus operandi politique européen
Comment concilier compétitivité et protection sociale au sein de l'Union européenne
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Brexit : les leçons d'un cataclysme
Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »
Brexit: ne craignons pas la contagion
Les voix se multiplient en France et à l’étranger pour exprimer la peur d’une contagion en cas de Brexit. Qui serait le prochain à prendre la poudre d’escampette ? Cette lecture ignore la réalité des débats nationaux sur l’Union et, plutôt que de songer à la crainte d’un effet domino, il faudrait accueillir l’effet de contagion de la critique de l’Union. C’est une opportunité à saisir tant l’Union européenne (UE) n’est pas débattue et les seuls arguments la concernant sont laissés à ses opposants.
Brexit : Le retrait de l’Union européenne se ferait pas à pas
La consultation historique de jeudi 23 juin dans le Royaume-Uni oblige l’Union européenne à se projeter dans l’hypothèse très plausible du départ d’un État, pour la première fois de son histoire. L’occasion de se réinventer ? « Si le Royaume-Uni sort, Bruxelles mettra en place une stratégie d’autodéfense. Il s’agit de ne pas être conciliant, d’imposer une ligne dure, afin d’éviter les contagions » explique Vivien Pertusot.
Lire l'article.
Brexit : panique dans le camp du « in »
Les derniers sondages ont eu l'effet d'une petite bombe dans la campagne du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne. Depuis une semaine, la majorité des enquêtes donnent le camp pro-Brexit en tête, ce qui force ses adversaires à mettre les bouchées doubles dans une campagne qui peine à convaincre l'électorat. L'analyse de Philippe Moreau Defarges, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et professeur à l'Institut d'études politiques de Paris.
Mise en place concrète du Brexit : un voyage en terra incognita
En cas de victoire du «Leave», dès l'annonce des résultats le 24 juin, le Royaume-Uni entre en «terra incognita». Comme l'explique Vivien Pertusot, responsable du bureau de l'Ifri à Bruxelles, «la seule chose que l'on sait de manière certaine, c'est que si le score est serré, il y a une période de six semaines pendant laquelle l'un des deux camps peut contester les résultats».
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.