Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
Guerre en Ukraine : le Kazakhstan se cherche un équilibre entre Moscou entre Kiev
Les électeurs kazakhs renouvellent leur Parlement ce dimanche alors que le pays tente en pleine guerre d’Ukraine de s’émanciper de Moscou.
Ukraine : « On nous envoie à l’abattoir »… Ces soldats russes qui en appellent à Poutine
Dans des vidéos, des groupes de Russes mobilisés interpellent le chef de l’État. Ils se plaignent d’avoir été envoyés à l’offensive sans préparation, d’avoir été trompés sur leurs missions, ou de manquer de matériel.
Bachar Al Assad reçu à Moscou pour soigner la relation Syrie-Russie
Vladimir Poutine s'est entretenu avec son homologue syrien ce mercredi. Les deux alliés devaient notamment discuter d'une reprise des relations entre la Turquie et la Syrie, qui s'inscrirait dans une tendance régionale à la réhabilitation du dirigeant syrien.
Le point sur la guerre en Ukraine et la bataille de Bakhmout
Dans l’émission Un Oeil sur le Monde, présentée par Ruth Elkrief et Julien Arnaud, Hélène Blanc et Amélie Ferey reviennent sur les derniers développements de la guerre en Ukraine.
Comment la guerre en Ukraine rebat les cartes en Asie centrale
Traditionnellement, ils sont alliés de la Russie. Le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Tadjikistan adoptent une position d’équilibriste depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, entre prises de position pro-Kiev et neutralité diplomatique affichée. Une chose semble certaine : le conflit a de nombreuses répercutions dans la région qu’elles soient politiques, économiques voire sociales. Que se joue-t-il en Asie centrale ?
Dans les coulisses du groupe Wagner : mercenariat, business et diplomatie secrète
Parmi les compagnies militaires privées (CMP) existant aujourd’hui dans le monde, le groupe russe Wagner est unique par l’ampleur, la portée et l’audace de ses activités.
Guerre en Ukraine : le double-jeu de Pékin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Pékin refuse de prendre clairement parti dans le conflit. Tout l’enjeu pour la Chine est de sauvegarder ses bonnes relations avec la Russie, mais sans aller trop loin, au risque d’être frappée par de nouvelles sanctions occidentales.
Guerre en Ukraine : le retour des diplomates ?
Alors que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se rend au Kazakhstan et que le président biélorusse Alexandre Lukashenko est à Pékin pour une visite d'Etat de trois jours, assiste-t-on au retour de la diplomatie pour trouver une solution de paix à la guerre en Ukraine ?
Sous la pression des évènements, Poutine a revu ses objectifs intermédiaires, mais n’a pas abandonné ses plans de détruire l’Ukraine en tant qu’État indépendant
La guerre de Moscou contre l'Ukraine dure depuis plus d'un an maintenant. Les objectifs du président russe Vladimir Poutine ont-ils changé ? Sa position au sein de ses propres élites s'est-elle affaiblie ? Quelle est désormais la relation entre Poutine et l'état-major général russe ? Nous avons adressé ces questions à Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des élites militaires et politiques russes.
Pourquoi les sphères complotistes sont le relais naturel du Kremlin
Depuis le début de la guerre en Ukraine, rares sont les thèses délirantes qui n’aient été reprises aussi bien par les télégraphistes du Kremlin que par les voix complotistes occidentales.
Vladimir Poutine, la guerre du froid et de l'eau ? Les déboires de l'armée russe
Cela fait plus de huit mois que la Russie a envahi l'Ukraine. Les soldats mais aussi la population sont affectés par la guerre. Côté Ukrainiens, il faut faire face à des coupures d'électricité, d'eau et de chauffage. Côté Russes, l'armée semble mal préparée et angoissée.
L'expert russe Pavel Baev : "Les jours de Poutine sont comptés"
Pour l'analyste russo-norvégien du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo, l'érosion du pouvoir du maître du Kremlin a atteint un point de non-retour. La semaine dernière, le professeur russo-norvégien Pavel Baev a fêté le 30e anniversaire de son déménagement en Norvège, où il travaille au sein du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo.
La Russie est-elle plus isolée après les annexions en Ukraine ?
La Russie bénéficie-t-elle toujours des mêmes soutiens, après l’annexion de quatre provinces ukrainiennes ? Pékin semble conserver sa timide neutralité à l’égard de Moscou tout en demandant à la fin du mois de septembre la facilitation des « négociations de paix » entre l’Ukraine et la Russie. La réunion d’urgence des 193 Etats membres de l’ONU sur la question des annexions, ce lundi, fera-t-elle bouger les lignes des pays alliés de la Russie ?
Guerre en Ukraine, menace nucléaire russe, tensions en Iran, rivalité sino-américaine,crise énergétique en Europe...
Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, membre de l'Académie des sciences morales et politiques est l'invité de François Lenglet sur LCI pour parcourir l'actualité de la semaine et essayer de comprendre le monde en révolution.
L’exode et la révolte anti-guerre dans la Russie de Poutine
Mercredi 21 septembre, Vladimir Poutine annonçait la mobilisation partielle. Depuis des milliers de jeunes russes ont fui et nombre de manifestants ont été arrêtés. En parallèle, Poutine a annexé 4 régions après de prétendus référendum. Jusqu'où ira Poutine ? Jusqu'où la population le soutiendra ?
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Poutine : et maintenant la contestation des Russes…
Manifestations, départs à l’étranger… La mobilisation de 300 000 réservistes décrétée hier par Vladimir Poutine pour aller se battre sur le front ukrainien semble avoir eu l’effet d’un électrochoc en Russie.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
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