Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Sputnik, Russia Today : l’ombre de Moscou plane sur la présidentielle française
L’influence prêtée aux médias russes sur la campagne présidentielle française suscite inquiétude et spéculations. France 24 fait le point sur la réalité de la menace.
Russie - Thomas Gomart et Tatiana Kastouéva-Jean auditionnés par le Sénat
La Russie : élément de stabilisation ou de déstabilisation du système international ?
Présidentielle : Macron dans le viseur de Poutine ?
Accusée par l'équipe d'Emmanuel Macron de manœuvrer contre le candidat par le biais de cyberattaques, la Russie dément.
Menace sur la présidentielle
Le risque que la campagne présidentielle française et le scrutin soient visés par des cyber-attaques et des opérations d’influence est évoqué au plus haut niveau de l’Etat. Quelle est l’acuité de la menace ?
Ukraine : deux ans après les accords de Minsk 2, "on est loin de la résolution de la crise"
Deux ans jour pour jour, après la signature de l’accord Minsk 2, le conflit dans l’est de l’Ukraine perdure. Environ 10 000 personnes sont mortes ces trois dernières années. L’accord prévoyait pourtant l’arrêt des combats, mais "ça reste un conflit de basse intensité", selon Tatiana Kastouevajean, chercheuse à l’IFRI (Institut français des relations internationales). Selon elle, la nouvelle administration américaine fait peser une nouvelle incertitude sur la situation ukrainienne.
Trump face à Moscou, éviter le manichéisme
Le bras de fer qui oppose Washington et Moscou en matière de cyberespace ne peut se comprendre qu'à la lumière de l'histoire des vingt dernières années, explique le directeur de l'Institut françaisdes relations internationales.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?
RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France
La Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT. Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ».
1. Une actualité pro-russe et complotiste
Quand le slogan de Sputnik annonce : « Nous dévoilons ce dont les autres ne parlent pas », la bannière de RT affiche « Osez questionner ».Les deux médias se démarquent dans l’espace médiatique français en proposant une ligne éditoriale en rupture avec leurs confrères. La vision pro-russe est assumée et les théories du complot fusent tout comme les papiers sur les problèmes sociétaux français.« Notre mission est de présenter la vision russe des événements », explique Irakly Gachechiladze, rédacteur en chef de RT France. Et cela quitte à reprendre le discours du Kremlin.
Lors de la bataille d’Alep, mi-décembre, ces médias préféraient mettre en avant les « scènes de liesse et d’euphorie dans les rues d’Alep » plutôt que les massacres commis au même moment à l’est de la ville. Ils accuseront les médias occidentaux de « désinformation » à ce sujet.
Le 13 décembre 2016, RT a partagé une vidéo intitulée « ONU : une journaliste démonte en deux minutes la rhétorique des médias traditionnels sur la Syrie ». Dans cette vidéo, vue plus de 780 000 fois, la journaliste interrogée accuse de mensonge les médias occidentaux tout en reprenant les éléments de langage du régime syrien et de la Russie.
« La Russie perçoit nos faiblesses en matière informationnelle »
Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, explique qu’Européens et Américains ont négligé les avancées de Moscou en ce qui concerne la «guerre de l’information» : le Kremlin a parfaitement saisi comment influer sur les opinions publiques occidentales pour «paralyser la prise de décision de l’adversaire».
Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
Numérique : l'Europe peut mieux faire
Présentée au début du mois par la Commission européenne, la nouvelle « stratégie numérique » de Bruxelles est plus ambitieuse que les précédentes, mais elle pêche encore par une faible dimension politique. Au programme : réforme du droit d'auteur, lutte contre le piratage, régulation des grandes plateformes, etc.. Des sujets certes significatifs au regard du « marché unique » européen mais, avant tout, utilitaristes. Cette approche reste sans vision de long terme.
"Мистраль" как чемодан без ручки
Франция может попытаться продать Китаю военные корабли, поставка которых в Россию приостановлена из-за событий в Донбассе
L'Europe de nouveau face à Poutine
Seize mois après le début de la guerre en Ukraine, les chefs d'Etat européens se retrouvent jeudi pour un nouveau sommet du Partenariat oriental, que le Kremlin qualifie d'« antirusse ».
Le monde vu de Russie
Regard sur la politique étrangère russe et la dégradation des relations russo-occidentales. Schisme russo-occidental ou confrontation aussi froide et potentiellement dangereuse que la guerre froide ?
Invités :
- Marie Mendras, politologue au CNRS/CERI Sciences Po.
- Thomas Gomart, directeur de l’Ifri. « Russie.Nei.Visions » sur www.ifri.org
Кто остановит Путина
"Почему США и Великобритания — подписанты Меморандума, который гарантировал суверенитет Украины, — отдали инициативу Германии?"
En Russie : la propagande tue
«La cinquième colonne, des traîtres parmi nous»
Faut-il dialoguer avec Vladimir Poutine et Bachar Al Assad ?
Invité de l'émission :
- Isabelle Lasserre rédactrice en chef adjoint du service de politique étrangère du Figaro
- Thomas Gomart directeur du développement stratégique de IFRI
Ukraine : accord sans garantie
Seize heures de négociations. Réunis mercredi soir à Minsk, en Biélorussie, les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Petro Porochenko, français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel ont passé une nuit blanche à négocier point par point un accord pour éviter la "guerre totale" dans l'est de l’Ukraine. Après un long marathon diplomatique, des discussions houleuses et beaucoup de tensions, c’est finalement le maître du Kremlin lui-même qui a annoncé la nouvelle : "On a réussi à trouver un accord sur l'essentiel."
"Une volonté de tenir les États-Unis à l'écart des discussions"
Pour Thomas Gomart, l'Europe a tout intérêt à régler le dossier ukrainien sans l'aide des États-Unis.
Vladimir Poutine se rêve en Nicolas Ier
Le président russe considère que toute solution diplomatique en Ukraine lui ferait perdre la face, argumente Thomas Gomart, directeur du développement stratégique de l'Ifri (Institut français des relations internationales).
Tout le monde s'interroge aujourd'hui sur les intentions finales de Vladimir Poutine, pris dans une dangereuse fuite en avant. En moins d'un an, le président russe a conduit son pays des JO de Sotchi au pilonnage de Marioupol, après avoir annexé la Crimée.
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