Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés
Internet: la loi ciblant les VPN entre en vigueur en Russie
Une loi entrant en vigueur ce mercredi en Russie s'attaque aux connexions sécurisées et anonymes à Internet, ce que professionnels et défenseurs des droits de l'homme dénoncent comme un renforcement de la censure à l'approche de la présidentielle.
« L’intelligence artificielle s’apprête à bouleverser la politique internationale »
« Diaboliser Russia Today peut être contre-productif »
En décembre, la Russie va lancer sa chaîne internationale en France. Véritable outil de propagande, celle-ci sait parfaitement retourner les critiques à son endroit. Des stratégies plus efficaces sont possibles, estime le chercheur Maxime Audinet.
Russie : la propagande 2.0
Si la propagande depuis toujours et sous toutes les latitudes a fait cortège au pouvoir, la révolution numérique en bouleverse les méthodes et l'impact. Quelle est la stratégie d'influence planétaire élaborée et construite par Vladimir Poutine, en près de 20 ans à la tête de la Russie ?
Les Nouvelles routes de la soie chinoises : quelle place pour la Russie ?
Comment la Russie perçoit-elle le projet chinois des Nouvelles routes de la soie ?
La puissance du numérique met-elle en péril la pérennité des Etats ? Conférence Ramses 2018
Intervention de Nicolas Arpagian (Directeur scientifique "Sécurité Numérique" à l'INHESJ et Directeur de la Stratégie, Orange Cyberdefense) durant la conférence de présentation du Ramses 2018, le 14 septembre 2017 à l'Ifri.
Comment l'information recompose-t-elle les relations internationales ? Conférence Ramses 2018
Intervention de Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, durant la conférence de présentation du Ramses 2018, le 14 septembre 2017 à l'Ifri.
Quelle place pour la Russie au sein des Nouvelles routes de la soie chinoises ?
Comment le projet chinois des Nouvelles routes de la soie est-il perçu en Russie ? Quelles en sont les similarités avec le "Greater Eurasian Project" russe ? Quelle coopération entre la Russie et la Chine peut-on envisager en Asie centrale ?
"Russia Today est l’instrument le plus emblématique et efficace du soft power russe"
La chaîne de télévision russe RT (ex-Russia Today) lancera sa version francophone le 17 décembre. Financée par le Kremlin, cette chaîne controversée est souvent présentée comme un organe de propagande de la Russie. Pour y voir plus clair, nous avons interrogé Maxime Audinet, doctorant spécialiste du soft power russe.
La diplomatie à l'heure du numérique - RAMSES 2018 (Julien Nocetti)
Julien NOCETTI, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri et spécialiste des questions numériques, décrit les mutations introduites par internet, qui affectent la logique même des sociétés démocratiques et de la coopération internationale.
Alep : Pourquoi la Russie a finalement accepté la résolution de l’ONU ?
Un non ferme, qui s’est finalement transformé en oui. La Russie, qui soutient le régime du président syrien Bachar al-Assad, a finalement voté la résolution de l’ONU ce lundi, visant à déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils. Elle avait annoncé dans un premier temps son intention d’y opposer son véto. 20 minutes analyse ce revirement.La Russie avait menacé d’y opposer son veto. « Nous ne pouvons laisser voter ce texte car c’est un désastre », a ainsi déclaré, dimanche, Vitali Tchourkine, l’ambassadeur russe à l’Onu. Il a estimé le plan français « impraticable et dangereux ». « Nous n’avons pas en soi de problème avec quelque sorte de supervision que ce soit », a-t-il déclaré. « Mais l’idée qu’on devrait leur demander [aux observateurs] de parcourir les ruines d’Alep-est sans préparation adéquate et sans informer quiconque de ce qui est en train de se passer équivaudrait à une catastrophe », a-t-il estimé.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?
Barack Obama a récemment qualifié la Russie de "petit pays" à qui "personne ne veut rien acheter" et "qui n’innove pas". Nouvel épisode dans l’affrontement diplomatique qui accompagne la cyberguerre que se livrent les deux pays. La tentative russe, avérée selon les services secrets américains, de déstabiliser le processus électoral américain oblige à s’interroger sur cette stratégie : "Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?"
Russie-États-Unis: la cyberguerre froide a commencé
Entre Américains et Russes, la dissuasion a changé de nature: elle n'est plus nucléaire, mais informatique. Au point que la CIA vient officiellement d'accuser Moscou et ses hackers d'avoir pesé dans la victoire de Trump à la présidentielle.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Hacking, déstabilisation... Le spectre de la cyberguerre plane sur l'élection présidentielle de 2017
L'élection présidentielle de 2017, prochain terrain de jeu des hackers russes? Le scénario n'a rien de fantaisiste. Après les attaques informatiques qui ont perturbé l'élection présidentielle américaine, les autorités françaises redoutent de voir se multiplier intrusions et tentatives de piratages d'ici le mois de mai prochain. Objectif à peine dissimulé de ces pirates venus du froid: déstabiliser le processus démocratique pour fragiliser le futur pouvoir en place.
Une nouvelle Guerre froide qui a déjà débuté. En octobre, Washington a ouvertement accusé Moscou d'avoir autorisé des cyberattaques dans le "but d'interférer dans le processus électoral américain". Une accusation d'autant plus sensible que les Etats-Unis recourent à de nombreuses "machines à voter" et sont donc vulnérables aux intrusions numériques.
Souveraineté numérique : que change la localisation de nos données
Depuis les révélations d'Edward Snowden sur la surveillance de nos données, la question de leur localisation est sur la table. Selon les pays, les promoteurs d'une souveraineté numérique y voient une manière de reprendre la main face aux États-Unis. Ou un instrument de contrôle et de censure.
Russie. Guerre de l’information et contre-progagande
Depuis une décennie, la Russie a fait de l’information un instrument stratégique de sa politique étrangère. Elle a mis en place un puissant réseau officiel de médias. Pour contrer cette machine dite de "désinformation", des initiatives se développent dans l'Europe qui s'oppose à l'autoritarisme du Kremlin.
« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine
Entre Washington et Moscou, la cyberguerre froide est déclarée
La violence des échanges entre les candidats est alimentée par les «fuites» de WikiLeaks à charge contre Hillary Clinton, que Washington impute à des piratages ordonnés par Moscou.
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