Guerres et conflits armés
La géographie et les modalités des guerres et conflits armés évoluent au gré du système international. Si les guerres irrégulières et les conflits asymétriques perdurent, les guerres de haute intensité se multiplient tandis que les crises prennent de nouvelles formes sous l’effet des menaces hybrides.
Sujets liés
Quelle est vraiment la puissance militaire des États-Unis?
Le retour des tensions entre Washington et Téhéran, marquées par la mort du général Soleimani, ont fait craindre le risque d’une escalade, d’un dérapage, qui conduiraient à une guerre entre les deux pays. Les États-Unis ouvriraient alors un nouveau front militaire, alors même qu'ils sont déjà engagés sur plusieurs théâtres, sans compter la présence de leurs forces sur pas moins de 800 bases militaires aux quatre coins du monde.
À La Haye, Aung San Suu Kyi demande à être entendue
Les médias occidentaux, notamment français, sont partisans quand ils lâchent leur verdict sans même avoir pris le temps d’analyser le discours d’Aung San Suu Kyi ou de faire un détour par l’histoire, pourtant nécessaire, pour comprendre la complexité d’un parcours national heurté. Aung San Suu Kyi a décidé d’aller elle-même défendre devant la Cour internationale de Justice la cause de son pays accusé de génocide ; l’approche gambienne fait glisser les accusations de l’armée et de ses chefs vers la responsable de l’exécutif.
Iran-États-Unis : peut-on éviter une guerre dans le Golfe ?
Depuis l’attaque de pétroliers en mer d’Oman, les tensions autour du détroit d’Ormuz, haut lieu du pétrole mondial, ne retombent pas.
Les illusions perdues d’Emmanuel Macron avec son « ami » américain
Si sa «relation spéciale» avec Donald Trump a été brisée par les différends, le président français espère encore influencer son homologue à la marge en changeant de méthode. Toutes les lunes de miel ont une fin, même celle de Donald Trump et d’Emmanuel Macron.
Entre Trump et Macron, la fin des illusions
Les deux présidents se retrouvent à Caen, le 6 juin, alors que s’accumulent les dissensions transatlantiques.
Gagner la guerre est plus facile que gagner la paix
En Afghanistan, en Irak ou en Libye, des conflits armés ont été menés au nom de la paix, sans parvenir à une situation stable. Dans un monde multipolaire, la communauté internationale mesure plus que jamais la difficulté de sa consolidation.
IA : une course à l'armement pour dominer le monde
Loin d’être encore mature, la technologie de l’intelligence artificielle sera un formidable levier pour l’Homme. Mais elle pourrait être également une arme de domination pour les pays qui la maîtriseront.
Elie Tenenbaum, lauréat du prix Emile Perreau-Saussine 2019
L'auteur Elie Tenenbaum, chercheur à l'Ifri, a été récompensé pour Partisans et centurions, paru en octobre chez Perrin.
Venezuela : Trump prêt à intervenir ?
Que se passe-t-il au Venezuela ? La plus grande confusion règne dans le pays et les évènements se succèdent depuis mardi 30 avril, date à laquelle Juan Guaidó, le jeune leader de l’opposition, autoproclamé président par intérim il y a trois mois, a créé la surprise en diffusant sur Internet un message appelant à entamer « la phase finale » d'éviction du président socialiste Nicolás Maduro.
Arménie : la mémoire du génocide
Pour la première fois, la France commémore officiellement le génocide arménien. Émission sur France Info, avec notamment, Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie / Moyen-Orient de l'Ifri
Armement : les exportations sont-elles une menace sur l'autonomie de la France ?
Selon une étude de l'IFRI, les ventes d'armes pourraient restreindre l'autonomie de la France. Tout comme il existerait une possibilité de voir l'importance des exportations en termes industriels et économiques guider des décisions diplomatico-stratégiques.
Armée française : les OPEX ont-elles fait leurs preuves ?
Irak, Syrie, Centrafrique, Sahel, pendant le quinquennat de François Hollande, trois opérations extérieures majeures y ont été menées par l’armée française. Quel bilan peut-on en tirer ?
« Les trois raisons de la bonne santé des vendeurs d'armes français »
L'amiral Edouard Guillaud, à la tête de la société française d'exportation d'armement ODAS, est revenu ce mardi à l'Institut français des relations internationales sur la réussite des groupes français en matière de vente d'armes.
Massacres à Béni, la fausse piste djihadiste
Depuis octobre 2014, un groupe armé commet des massacres dans le grand nord du Kivu, à l’est de la RD-Congo. Le régime attribue ces massacres à des islamistes ougandais. Rien n’est moins sûr, toutefois, selon les chercheurs Jean Battory et Thierry Vircoulon, de l’Ifri.
« La menace djihadiste à l’est de la RDC est une pure invention »
Thierry Vircoulon déconstruit le mythe d’un mouvement djihadiste dans la région du Nord-Kivu, thèse « inventée » et exploitée par Kinshasa. A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la ville de Beni et ses environs, les massacres se poursuivent malgré la présence des casques bleus. Tout a démarré en 2010 avec des enlèvements qui se sont transformés en tueries quatre ans plus tard. Plus de mille personnes ont perdu la vie, selon la société civile, égorgées le plus souvent, parfois tuées par balles.
Thierry Vircoulon : les ADF, une menace «extrêmement utile» pour la RDC et l’Ouganda
Ces dernières années, la crainte de l’implantation d’un islam radical et violent se manifeste en République démocratique du Congo (RDC). La société civile ainsi que les autorités brandissent régulièrement cette menace, liée notamment à la présence d’un groupe armé originaire d’Ouganda, baptisé ADF et particulièrement actif depuis 2014.
"RDC, Centrafrique, Soudan : les limites de l'action onusienne"
Monusco, Monuc, Minurca, Minus, autant de programmes de maintien de la paix lancées sous l'égide des Nations Unies. Sur le terrain, les populations locales regardent avec ambivalence la présence des casques bleus. Quel bilan peut-on dresser de ces missions onusiennes ?
Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.
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