« Belmokhtar est certainement aujourd'hui le cadre d'Al-Qaeda le plus influent du Sahel »
Dans une étude mise en ligne ce vendredi, le chercheur Marc Mémier revient sur l'organisation Al-Mourabitoune et la tectonique des groupes jihadistes actifs dans le Sahara.
Les déroutes de l’EI, une aubaine pour l’alliance AQMI/Al-Mourabitoune ?
Une étude de l’Ifri parue le 6 janvier révèle les dessous du ralliement d’Al-Mourabitoune, le groupe de Mokhtar Belmokhtar, à AQMI en décembre 2015. L’occasion de faire le point sur les différentes composantes de la mouvance jihadiste au Sahel.
La Turquie paye-t-elle son intervention en Syrie?
Quinzième attentat sanglant en moins d'un an, mais le premier officiellement revendiqué par "Daesh": la menace islamiste est-elle devenue réalité? Mickaël Thébault reçoit Dorothée Schmid.
« François Hollande constate la difficulté de la reconquête de Mossoul »
Le président français en visite à Erbil a estimé que la bataille de Mossoul pourrait s’achever « au printemps, en tout cas avant l’été ».
Angela Merkel va-t-elle devoir opérer un virage politique ?
La future politique de la chancelière allemande Angela Merkel, après une année marquée par les événements de Cologne et l’attentat de Berlin.
Berlin est partout
"L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme" selon notre politologue Barbara Kunz. Elle analyse l'impact que l'attentat aura sur la politique étrangère allemande.
« Merkel refuse un quota annuel de migrants mais ce sera un enjeu des élections de 2017 »
L’aile conservatrice de la CDU et la CSU veulent imposer un tournant à Angela Merkel sur la question migratoire mais ne souhaitent pas son départ. Le secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri analyse l’impact politique de l’attentat de Berlin.
Pudeur et prudence après l'attentat de Berlin
La chancelière Angela Merkel et le président Joachim Gauck se sont exprimés sur le tragique événement qui a frappé l'Allemagne, lundi soir. Ils ont souligné l'importance de se montrer solidaires dans cette épreuve. Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes de l'Ifri, répond aux questions d'Emilie Ginestou.
Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
L’attentat de Berlin va-t-il bouleverser la politique sécuritaire en Allemagne ?
Lundi soir, un homme fonçait dans un marché de Noël à Berlin à bord de son camion. Un attentat terroriste qui, selon le dernier bilan des autorités allemandes, a fait 12 morts et 48 blessés. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’identité et les motivations exactes du terroriste ne sont pas encore connues avec certitude. Challenges.fr revient avec Barbara Kunz, chercheuse au Cerfa à l'Ifri, sur la politique sécuritaire allemande actuelle et l’impact que pourrait avoir cet attentat.
"La mort de l'un de ses stratèges va-t-elle affaiblir Daech ? Cette nouvelle est un vrai succès pour la coalition"
Cette nouvelle est un vrai succès pour la coalition. Abou Mohammed al-Adnani était le visage et la voix de Daech dans le monde.
Face au chaos du monde, reprendre le chemin de la raison
"La politique syrienne d’Obama en question / Le retour d’Al-Qaïda"
"Pour cette dernière émission, les invités débattent de la stratégie américaine en Syrie. Comment lire les choix de Barack Obama, coincé entre l'interventionnisme et le laisser-faire ? Ensuite, il sera question d'Al-QaÏda, dont la capacité de nuisance est encore totale."
Malgré la sobriété de la classe politique, les attaques pourraient renforcer l’extrême-droite en Allemagne
L’Allemagne est sous le choc et il est encore trop tôt pour mesurer les conséquences politiques de l’enchaînement des quatre attaques qui ont frappé le pays en moins d’une semaine. Les dirigeants politiques conservent une attitude responsable, qui contraste avec les polémiques franco-françaises au lendemain de l’attentat de Nice.
Antiterrorisme, l'impossible risque Zéro
Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve s’est félicité ce matin de la réussite de l’Euro, au moins sur le plan sécuritaire si ce n’est sur le plan sportif. Le pire n’aura pas eu lieu malgré les fortes menaces qui continuent d’ailleurs de peser sur le Tour de France dont l’arrivée est prévue le 24 juillet. Mais peut on dire qu’on sache vraiment aujourd’hui à la fois l’état de la menace terroriste et le meilleur moyen d’y répondre ?
Attentats d'Istanbul : Comment le Caucase est devenu un réservoir de djihadistes pour Daesh
Les trois kamikazes de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk étaient, selon les informations des enquêteurs turcs, originaires du Caucase, où la mouvance djihadiste est très forte…
Meurtre des policiers à Magnanville : maîtriser notre émotion
Le double meurtre de Magnanville, particulièrement abject, marque une nouvelle étape dans la stratégie de terreur de Daech en France. Il démontre que les policiers peuvent être des cibles jusque dans leur sphère privée et que leur famille peut également être visée. Pour Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri, l'affichage de nos frayeurs fait le jeu des terroristes qui cherchent, via une spirale de la violence, à fragmenter la société.
Les leçons d’Orlando
Dans la litanie des massacres par arme à feu commis aux États-Unis, celui d’Orlando frappe par son ampleur.
De par le monde : Les leçons d’Orlando
Dans la litanie des massacres par arme à feu commis aux États-Unis, celui d’Orlando frappe par son ampleur.
Orlando, une onde de choc comparable au 13 Novembre
Laurence Nardon, de l'Institut francais des relations internationales, décrypte les réactions respectives des candidats à l'élection présidentielle américaine : une Hillary Clinton plus interventionniste que Barack Obama et un Donald Trump qui campe sur ses positions islamophobes. Alors que Hillary Clinton et Donald Trump sont au coude à coude dans les sondages, l'attentat marque un nouveau tournant dans la course à la Maison Blanche.
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