Derrière l’attentat terroriste à Moscou, les failles de la sécurité russe
Concentrés sur l’Ukraine, les services de renseignement russes n’ont pas anticipé une l’attaque de l’Etat Islamique. Mais par défiance, le Kremlin aussi est resté aveugle face aux alertes américaines.
Les faits - L’attaque de vendredi soir est la plus meurtrière sur le territoire russe depuis le siège de l'école de Beslan en 2004, lorsque des militants islamistes avaient pris en otage plus de 1 000 personnes, dont des centaines d’enfants.
Vladimir Poutine n’a eu qu’une semaine pour savourer sa réélection. Lui qui, lors de sa victoire, remerciait le peuple russe de lui avoir fait à nouveau confiance, doit aujourd’hui faire face aux retombées d’un attentat terroriste. 137 personnes ont perdu la vie vendredi lors d’une fusillade, dans la salle de concert du Crocus près de Moscou. L’attaque a rapidement été revendiquée par l’Etat Islamique.
« Moscou ne veut avoir qu’un réel ennemi : l’Occident »
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Dans sa première intervention depuis le tragique attentat qui a fait 133 morts vendredi soir dans la banlieue de Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, a insisté sur le fait que quatre auteurs de l’attaque ont été arrêtés alors qu’« ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une “fenêtre” avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière ».
Emmanuel Macron défie Vladimir Poutine dans l'adversité
Emmanuel Macron se présente de plus en plus comme le chef militaire de l'Europe. Le président français tente de prendre l'initiative et de combler le vide créé par le fait que l'Europe n'est plus assurée du soutien des États-Unis.
Emmanuel Macron défie Vladimir Poutine
Emmanuel Macron se positionne de plus en plus comme le chef militaire de l’Europe. Le président français tente de prendre l'initiative et de combler le vide de pouvoir qui se dessine maintenant que l'Europe n'est plus sûre du soutien américain.
La remise en cause de la paix dans le monde : audition de Dominique David à l'Assemblée nationale.
Audition de Dominique David, conseiller du président de l'Ifri, par la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, le mercredi 20 mars 2024.
La dissuasion nucléaire française
Emmanuel Macron l'a redit la semaine dernière : c'est notre capacité nucléaire qui donne une sécurité aux Français. L'armée dispose de 290 ogives et de quatre sous-marins lanceurs d'engins. Un arsenal qui coûtera 54 milliards d'euros pour les six prochaines années. Un budget redevenu stratégique, y compris pour l'Europe.
Quand le chef des renseignements extérieurs russes s'affiche en première ligne de la propagande
Le gouvernement français a tenu à réfuter les affirmations de Sergueï Narychkine, chef des renseignements extérieurs russes, qui avait évoqué l’envoi prochain de 2 000 soldats français en Ukraine. Un exemple typique de désinformation grossière ? Peut-être, mais cela ne veut pas dire que l’infox est forcément inefficace.
À quoi ressemblerait le monde en cas de conflit nucléaire ?
Les menaces sont répétées, et l'hypothèse est soulevée : et si l'humanité devait faire face à une attaque nucléaire, sur fond de guerre ukrainienne ? Pour examiner la potentialité d'une telle catastrophe, et son impact, GEO a interrogé Héloïse Fayet, chercheuse à l’Ifri, coordinatrice du programme de recherche "Dissuasion et prolifération".
Poutine : plus fort, plus dur...plus menaçant ?
Vladimir Poutine réélu avec un score soviétique de 87% des voix. « Personne ne réussira à faire peur à la Russie » a déclaré le dimanche le maître du Kremlin après sa victoire. Vladimir Poutine président à vie ?
Guerre en Ukraine: la menace nucléaire a-t-elle augmenté ?
Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération, était l’invitée de Vincent Roux dans «Points de Vue».
Le choc de la réalité : La coalition feu tricolore dans la crise russo-ukrainienne
La crise russo-ukrainienne agit comme un test pour éprouver à la fois la cohésion de la nouvelle coalition feu tricolore, l’autorité du chancelier Scholz et la capacité d’adaptation de la politique étrangère allemande post-Merkel.
Guerre en Ukraine : leçon de grammaire stratégique
La Russie vient de donner à l’Occident une magistrale leçon de grammaire stratégique. Il est désormais urgent de prendre un cours de rattrapage accéléré pour éviter le déclassement.
L’importance de l’OSCE dans la diplomatie allemande
Quoiqu’à des degrés divers, l’Allemagne a toujours attaché de l’importance à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), forum de dialogue essentiel d’un multilatéralisme qu’elle considérait comme fondamental. Son soutien au processus de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) était, à l’origine, inspiré par l’objectif de pallier et à terme de surmonter sa partition.
European Security – Challenges at the Societal Level
Les relations entre la Russie et l’Occident se sont considérablement détériorées durant ces dernières années. Les fondements institutionnels de la sécurité coopérative en Europe ainsi que les règles du jeu et les principes qu’ils représentent sont en train de s’effriter rapidement.
Le Partenariat atlantique à l'épreuve de la multipolarité : la fin des illusions
La solidarité européenne semble se déliter au moment où l'Europe pèse moins dans la stratégie de l'Amérique et où la multiplication des pôles affirme la divergence des intérêts sur la scène internationale.
La présidence allemande de l’OSCE en 2016 : Vers un renouement du dialogue avec la Russie ?
De par sa composition unique – cinquante-sept Etats membres de la sphère euro-atlantique, dont les Etats-Unis et la Russie –, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) représente en théorie le cadre idéal pour discuter de questions de sécurité paneuropéennes. L’OSCE reste en effet l’un des rares forums de dialogue institutionnalisés entre les pays occidentaux et Moscou, et le seul à également inclure Washington.
Spéciale Russie : que veut vraiment Poutine ?
En 1999, c’est un parfait inconnu qui arrive au pouvoir. Vingt-cinq ans plus tard, sans surprise, Vladimir Poutine vient de remporter la présidentielle. Un nouveau mandat de six ans à la tête de la Russie.
2000-2024 : comment Vladimir Poutine a réduit à néant le processus électoral russe
Depuis sa première élection au poste de président en 2000, Vladimir Poutine n’a cessé de détricoter les embryons de démocratie implantés en Russie depuis la chute de l’URSS. La présidentielle des 15 au 17 mars, dont il est le seul véritable candidat, en l’absence de tous les opposants, exclus du scrutin, en exil ou emprisonnés, n’a plus grand-chose d’une véritable élection.
Une présidentielle en pleine guerre : Poutine en route vers une victoire record en Russie ?
Le scrutin présidentiel russe se déroule ce week-end sur fond d’offensive en Ukraine. Pourtant, le conflit reste très marginal dans la campagne, qui devrait aboutir sans grande surprise à la réélection du dirigeant russe.
Présidentielle en Russie : à quoi servent les trois candidats de « l’opposition systémique » face à Vladimir Poutine ?
Le nationaliste Leonid Sloutski, le communiste Nikolaï Kharitonov et l’homme d’affaires Vladislav Davankov sont candidats à l’élection présidentielle russe. Issus de l’opposition « systémique », acceptée par le pouvoir en place, ils ne sont qu’une concurrence de façade.
« L’élection présidentielle en Russie a pour vocation de convaincre et de s’autoconvaincre de la maîtrise par Poutine de tous les rouages du système »
Même si la présidentielle russe, qui se tient du 15 au 17 mars, et son résultat couru d’avance peinent à passionner la population, Vladimir Poutine a besoin d’un plébiscite pour légitimer son régime, explique Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune au « Monde ».
Débat Ukraine : mourir pour Kiev ?
L’accord bilatéral de sécurité entre Paris et Kiev, signé le 16 février, a été approuvé par 372 voix pour contre 99 à l’Assemblée nationale ce mardi. La guerre en Ukraine pousse sur le devant de la scène politique les questions militaires et nous engage. Le Téléphone sonne vous donne la parole.
Quelle opposition face à Vladimir Poutine ?
Les Russes sont appelés aux urnes à partir de vendredi (15 mars 2024), pour élire un nouveau président, ou plutôt pour réélire un ancien président Vladimir Poutine, puisqu’en l’absence de véritable opposant sa victoire ne fait pas de doute.
Guerre en Ukraine : la Pologne, l'Allemagne et la France se réuniront vendredi à Berlin
Les dirigeants polonais, français et allemands vont se réunir en urgence à Berlin pour un sommet dédié à l'Ukraine vendredi, a notamment annoncé le Premier ministre de Pologne, Donald Tusk. Ce dernier, qui revient d'un voyage aux Etats-Unis, cherche à renforcer la coopération entre les trois pays face à la Russie.
Macron diplomate : le coup d’éclat permanent ?
Ne pas exclure l'envoi de troupes en Ukraine, mettre sur pied une coalition internationale pour lutter contre le terrorisme, avoir une souveraineté stratégique européenne : Emmanuel Macron a plus d'une fois choqué ses alliés. Mais quelle est donc sa stratégie ?
« Les Européens sont en train de comprendre que la guerre d’Ukraine est l’affaire d’une génération »
Pour l’historien et directeur de l’Institut français des relations internationales, le réarmement de l’Europe est nécessaire et urgent mais il doit aller de pair avec la consolidation des solidarités stratégique et environnementale.
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