Est-ce que les Etats-Unis larguent 120 bombes par jour en moyenne depuis que Trump est au pouvoir ?
Ce chiffre, fourni par les militaires, mélange l'ensemble des «armes utilisées», quel qu'en soit le type, en 2017, par l'ensemble des aviations des coalitions qui bombardent l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie.
Les défis militaires de l’intelligence artificielle
Pour les armées modernes, « l’intelligence artificielle (IA) se présente comme la voie principale de la supériorité tactique » et elle est devenue « un enjeu de défense prioritaire pour les puissances militaires du XXIe siècle ». Dans une étude que publie l’Institut français des relations internationales (IFRI) sur cette nouvelle révolution, un ancien pilote de l’armée de l’air, Jean-Christophe Noël, évoque un « humanisme militaire » menacé. Il n’est pas certain, selon lui, que les robots pourront toujours, en accord avec le « modèle de l’équipier fidèle », rester « étroitement associé(s) à un homme en charge d’un système d’armes comme un avion de chasse, un blindé ou un navire ».
Offensive turque à Afrine : « Erdogan a besoin de cette guerre pour sa politique intérieure »
L’offensive turque à Afrine (Syrie) pourrait embraser une zone où se mêlent les intérêts de plusieurs pays. Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Institut français des relations Internationales (IFRI), analyse pour Le Parisien les enjeux de cette offensive qui inquiète la communauté internationale.
Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.
"Daech nie sciemment les lois de la guerre"
Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre ? C'est toute la question…
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?
Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.
Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition
Dans un Moyen-Orient chaotique, la date du 7 octobre 2023 marque un tournant majeur qui peut conduire à un embrasement de toute la zone. La guerre à Gaza intervient dans une situation déjà en pleine évolution caractérisée par l’affirmation de l’autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales de même que par un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine.
Les défis militaires de l’intelligence artificielle
Pour les armées modernes, « l’intelligence artificielle (IA) se présente comme la voie principale de la supériorité tactique » et elle est devenue « un enjeu de défense prioritaire pour les puissances militaires du XXIe siècle ». Dans une étude que publie l’Institut français des relations internationales (IFRI) sur cette nouvelle révolution, un ancien pilote de l’armée de l’air, Jean-Christophe Noël, évoque un « humanisme militaire » menacé. Il n’est pas certain, selon lui, que les robots pourront toujours, en accord avec le « modèle de l’équipier fidèle », rester « étroitement associé(s) à un homme en charge d’un système d’armes comme un avion de chasse, un blindé ou un navire ».
Offensive turque à Afrine : « Erdogan a besoin de cette guerre pour sa politique intérieure »
L’offensive turque à Afrine (Syrie) pourrait embraser une zone où se mêlent les intérêts de plusieurs pays. Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Institut français des relations Internationales (IFRI), analyse pour Le Parisien les enjeux de cette offensive qui inquiète la communauté internationale.
Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.
"Daech nie sciemment les lois de la guerre"
Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre ? C'est toute la question…
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
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