Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
Au-delà de la déroute afghane
La débâcle américano-occidentale en Afghanistan nous contraint à réfléchir sur nos engagements extérieurs. Depuis plusieurs décennies, les échecs se multiplient. Il s’agit de « retrouver le monde réel » et non celui que « nous rêvons d’offrir ». Nous ne sommes plus le centre d’un monde que nous pourrions remodeler seuls.
France/Turquie en Méditerranée orientale : focus sur la rivalité géopolitique entre les deux pays.
Cette semaine, l'Ifri, en partenariat avec le CATS Network, publie une série de cinq vidéos sur les tensions en Méditerranées orientales vues par le prisme de la rivalité géopolitique entre la France et la Turquie.
De l'Irak à la Syrie : le retour de Daech
Alors que la diplomatie occidentale n’a d'yeux que pour l’Ukraine et les craintes d’une invasion russe ; nous allons nous pencher sur un autre phénomène qui prend de l’ampleur et qui pourrait bientôt occuper les chancelleries à nouveau : la résurgence de Daech.
Afghanistan: tragique destins
Le retour des talibans en Afghanistan semble clore une période de 20 ans, ouverte par l’effondrement des tours du World Trade Center et consacrée sous l’influence des néoconservateurs américains à la démocratisation par la force du monde arabo-musulman. L’idée était que la démocratie devait chasser l’islamisme radical.
Adel Bakawan : « Les ressources du djihad international sont plus importantes qu’en 2001 »
Selon le sociologue Adel Bakawan, cette mouvance est en constante évolution depuis le 11-Septembre. Ses acteurs ont su adapter leur stratégie, leurs actions et même leur idéologie selon les situations.
L’Irak se meurt sous le joug des Nouveaux pharaons
L’Irak a cent ans, et c’est déjà un miracle. Franco-irakien, le sociologue Adel Bakawan fait le sombre état des lieux de cette nation artificielle, corrompue par des milliardaires, mais en ruines à tous les étages.
Adel Bakawan : « Depuis cent ans, l'Irak est un État sans nation »
Le 23 août 1921, le roi Fayçal était installé par les Britanniques à la tête d'un Irak composite, sans réelle identité commune. Cent ans plus tard, l'État irakien est toujours ravagé par un conflit entre nationalismes concurrents et incompatibles, juge l'auteur de « L'Irak, un siècle de faillite ».
France-Maroc : nouvelle crise bilatérale pour Rabat en Europe
Après l'Allemagne et l'Espagne, c'est maintenant la France qui traverse une crise avec le Maroc à la suite des révélations de la presse sur la surveillance de dirigeants politiques français.
Recep Tayyip Erdogan renforce son emprise sur la partie turque de Chypre
Le président turc, lors d’une visite de deux jours en République turque de Chypre du Nord, a réitéré son soutien à une solution à « deux Etats distincts ».
Éviction de Benjamin Netanyahu en Israël : et après ?
Une nouvelle page politique s'ouvre en Israël. Un nouveau gouvernement est entré en fonction hier (lundi 14 juin 2021), le premier sans Benyamin Netanyahu en 12 ans. L'ultra-droitier nationaliste Naftali Bennett lui succède au poste de Premier ministre pendant 2 ans. Il sera ensuite remplacé par le centriste Yaïr Lapid. Le nouveau gouvernement est issu de la « coalition du changement ».
Sahel: l’avenir de Barkhane en suspens
La France a annoncé la suspension « provisoire » des opérations conjointes avec les forces maliennes.
Migrations en Afrique : un regard neuf. Politique étrangère, n° 1, printemps 2016
Les déplacements des Africains concernent massivement…l’Afrique seule. Se préoccuper des migrations internationales, c’est donc porter le regard bien au-delà des conjonctures européennes. Ce numéro de Politique étrangère s’y attache, tentant de décrire (dans son dossier Migrations en Afrique : un regard neuf) les déterminants multiples des mouvements migratoires, les tentatives des États du continent noir pour gérer le problème majeur des déplacés internes, les difficultés d’intégration des migrants du travail dans les sociétés d’accueil, ou les faux-semblants des accords euro-africains de réadmission…
Le HDP, un nouveau venu en quête d’ancrage
L’élection présidentielle du mois d’août 2014, puis les élections législatives de 2015 en Turquie ont attiré l’attention sur l’émergence d’un nouveau venu sur la scène politique : le Parti Démocratique des Peuples (HDP, Halkların Demokratik Partisi). Sous l’impulsion de ses deux co-présidents, Figen Yüksekdağ et surtout Selahattin Demirtaş, candidat à l’élection présidentielle de 2014 et figure charismatique désormais indissociable du parti, le HDP s’est imposé sur cet intervalle de temps comme une nouvelle force d’opposition au gouvernement islamo-conservateur du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, et de son parti l’AKP.
Risques politiques et géopolitiques : la gouvernance du gaz en Israël
En Israël, les enjeux politiques internes et le contexte géopolitique jouent sans surprise un rôle important dans le développement des champs gaziers offshore. Le pays a été précurseur dans la découverte du bassin de Méditerranée orientale, grâce à la persévérance du secteur privé et le soutien sans faille de l’État.
Transition et négociations au Yémen : Le rôle de l'ONU
Une meilleure compréhension de la guerre qui sévit désormais depuis plusieurs mois entre une coalition de pays arabes sunnites, dirigée par le Royaume d’Arabie Saoudite et le Yémen, oblige à revenir sur ces quatre dernières années de transition et de négociations.
Syrie : le pari risqué de Moscou
L’histoire se répéterait-elle ? En 1956, le coup d’éclat diplomatique de l’URSS lors de la crise de Suez détourna l’attention des Occidentaux de la répression de l’insurrection de Budapest par l’Armée rouge. Six décennies plus tard, l’affirmation russe en Syrie se produit alors même que se fixe le front ukrainien, permettant à Vladimir Poutine de tester la fermeté des Occidentaux tout en ayant les coudées plus franches dans le Donbass.
RAMSES 2016. Iran : après l'accord nucléaire, quelles perspectives ?
Le non-interventionnisme de l'Algérie en question
Marquée par son passé colonial, l’Algérie ne souhaite plus que des puissances étrangères s’ingèrent dans ses affaires intérieures.
Table ronde d'actualité internationale : Washington / Téhéran : l'Irak pris en étau
Alors que les tensions continuent de monter entre Washington et Téhéran, l'Irak se retrouve pris en tenaille entre les milliers de soldats américains menacés d'expulsion du pays, et le mécontement de la rue et de ses alliés iraniens.
Trump contre l'Iran, réaction nationaliste ou tentative de diversion ?
Ce vendredi 3 janvier, Donald Trump a ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani, au cours d'une frappe par drone. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a riposté en frappant deux bases militaires américaines en Irak. Après ces représailles, le président américain s'est exprimé sur Twitter : « Tout va bien. [...] Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. [...] Je ferai une déclaration demain matin. ».
« Daech est très affaiblie par sa défaite militaire »
Depuis 2014, 5 000 militaires américains sont présents en Irak à l’appel du gouvernement irakien. Ce dernier se trouvait alors sous la pression de Daech, qui menaçait Bagdad. La coalition internationale « invitée » par le gouvernement irakien, comprend aussi 1 500 militaires de plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne. Son intervention a été encadrée par une résolution de l’ONU, mais il n’y a aucun accord de défense signé entre l’Irak et les États-Unis, ce qui veut dire que les troupes américaines peuvent quitter le sol irakien sans préavis.
L'Irak, symbole de l'échec du "Nation Building" ?
Les interventions militaires furent nombreuses ces dernières décennies. Le cas Irakien est l'exemple le plus récent. Comment « reconstruit-on » un Etat ? Pourquoi la reconstruction initiée par les Etats-Unis n’a pas fonctionné en Irak ? Que recouvre l’idéologie de ‘Nation Building’ ?
Face à un risque incontrôlé, les Européens se mettent en retrait
La flambée des tensions entre l’Iran et les États-Unis n’augure rien de bon pour les soldats étrangers déployés au Moyen-Orient.
Frappes américaines à Bagdad : "Rien n'empêche désormais l'Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak"
Le puissant général iranien Qassem Soleimani et un dirigeant pro-iranien ont été tués tôt vendredi dans un raid américain à Bagdad. Cette attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, comme l'explique à LCI le chercheur Adel Bakawan.
Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.
« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
Fin de partie en Syrie ?
Annoncé en décembre 2018, le retrait américain de Syrie provoque une onde de choc. Sur le plan médiatique, la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi (26 octobre 2019) a permis à Donald Trump d'en éclipser les conséquences immédiates. À l'instar de Barack Obama, qui avait assisté en direct à la neutralisation d'Oussama ben Laden (2 mai 2011), Trump a mis en scène l'épisode pour apparaître comme un chef de guerre.
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