Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
Guerre d'Ukraine : où en est l'économie russe ?
L'économie russe a résisté à la guerre et aux sanctions occidentales : elle a maintenu ses exportations, son tissu d'entreprises a démontré un clair dynamisme et la population tient en partie grâce aux dépenses de l'État.
Iran : quelles perspectives pour 2023 ?
Entre contestations sociales, inflation et augmentation de la pauvreté, quelles sont les perspectives pour l'Iran en 2023 ?
(Replay) Afrique du Nord et Moyen-Orient : Perspectives 2023
Captation vidéo de la conférence sur les perspectives en 2023 pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, le 27 janvier 2023 à l'Ifri.
Israël et la Chine, un test de loyauté pour les États-Unis ?
Comme les monarchies du Golfe, Israël a renforcé sa coopération économique avec la Chine depuis l’avènement au pouvoir de Xi Jinping en 2013, entraînant un afflux de capitaux chinois, que ce soit dans le secteur de la haute-technologie de Tel Aviv ou encore des infrastructures portuaires israéliennes.
Quand la démocratie israélienne se retourne contre elle-même
Après sept semaines de tractations, Benyamin Netanyahou a présenté jeudi son nouveau gouvernement. L’accord de la coalition convenu après les dernières législatives donne à plusieurs figures de l’extrême-droite anti-arabe, ouvertement raciste, théocratique et homophobe, des ministères-clés. De nombreux intellectuels mais aussi certaines institutions disent leur inquiétude de voir mourir la démocratie israélienne.
Les ambitions iraniennes en Afrique. Une présence idéologique, sécuritaire et économique
La présence iranienne en Afrique est une question à la fois idéologique, économique et sécuritaire.
Le retour de l’Égypte comme puissance régionale ?
Depuis quelques années, l’activisme accru de la politique étrangère égyptienne – dans son voisinage africain, méditerranéen et moyen-oriental – donne l’impression du retour d’une puissance régionale dont l’influence s’est pourtant essoufflée à la fin des années 1960.
Les Émirats arabes unis et la compétition sino-américaine. Vers une politique de non-alignement ?
En un peu de moins de cinq ans, les Émirats arabes unis (EAU) ont accéléré leur rapprochement avec la Chine de Xi Jinping, au point de devenir le premier pays du Golfe à se retrouver au cœur de la rivalité entre Pékin et Washington. Bien que bénéficiant d’une large présence militaire américaine, les EAU ont fait de leur partenariat avec le régime chinois un nouvel axe de priorité qui va au-delà des échanges énergétiques et commerciaux.
Coupe du monde de football 2022 : « Le Qatar est incontournable pour les Occidentaux »
Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI) et au Middle east institute de l’université de Singapour, Jean-Loup Samaan est spécialisé dans la géopolitique du golfe arabo-persique. Selon lui, le Mondial n’aura qu’un bénéfice symbolique pour le Qatar, car les liens entretenus par ce pays avec les Occidentaux sont déjà cruciaux.
Qatar: un Emirat très petit, très riche, et très présent sur la scène diplomatique
À partir de dimanche, les yeux du monde se tourneront vers le Qatar. C’est là-bas, dans ce petit Emirat de la Péninsule arabique, au bord du Golfe persique, que se déroulera la Coupe du monde de Football. Une attribution qui, on le sait, fait grincer beaucoup de dents : les appels au boycott se sont multipliés pour dénoncer les aberrations écologiques et les violations des droits humains.Comment fonctionne ce petit pays entouré par des géants ? Pourquoi est-il si riche ? Qui sont ses alliés ?
Yémen : la Corne de l’Afrique en première ligne des prédations du Golfe
Depuis mars 2015, le Yémen est le théâtre d’affrontements entre le gouvernement yéménite, appuyé par une coalition régionale, et les Houthis. Générateur d’instabilité, le conflit yéménite a ranimé la connexion entre la péninsule arabique (Golfe) et la Corne de l’Afrique (Corne).
The Future Middle East Strategic Balance. Conventional and Unconventional Sources of Instability
Cet article évalue ce que pourraient être les équilibres militaires et stratégiques au Moyen-Orient à un horizon de cinq à dix ans.
Dossier RAMSES 2017 : Moyen-Orient, monde arabe : de la division au chaos ?
Sous la direction de Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen- Orient à l'Ifri, et Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l'Ifri.
Dossier RAMSES 2017 : Sécurité : combattre la terreur
Sous la direction de Corentin Brustlein, responsable du Centre des Études de sécurité de l'Ifri.
Les ressorts de l’intervention russe en Syrie
« On comprend parfaitement que tout ne dépend pas des États-Unis. Une part importante de responsabilité repose sur les épaules d’autres acteurs essentiels dans l’arène internationale, parmi lesquels une place éminente appartient à la Russie.(1) »
La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ?
En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations
multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Les Kurdes face à Daech : quelle efficacité militaire ?
L'image de l'efficacité militaire kurde renvoie à de courtes périodes historiques du XXe siècle, au mythe des femmes combattantes, et à de réels succès contre Daech. Mais ces succès concercent surtout l'espace syrien. En Irak, le poids militaire kurde est bridé par un défaut de préparation, l'absence d'armements performants, et des divergences tant politiques que tactiques entre les acteurs. Hors soutien occidental, les forces kurdes ne peuvent seules forcer la décision sur le terrain.
Migrations en Afrique : un regard neuf. Politique étrangère, n° 1, printemps 2016
Les déplacements des Africains concernent massivement…l’Afrique seule. Se préoccuper des migrations internationales, c’est donc porter le regard bien au-delà des conjonctures européennes. Ce numéro de Politique étrangère s’y attache, tentant de décrire (dans son dossier Migrations en Afrique : un regard neuf) les déterminants multiples des mouvements migratoires, les tentatives des États du continent noir pour gérer le problème majeur des déplacés internes, les difficultés d’intégration des migrants du travail dans les sociétés d’accueil, ou les faux-semblants des accords euro-africains de réadmission…
Le HDP, un nouveau venu en quête d’ancrage
L’élection présidentielle du mois d’août 2014, puis les élections législatives de 2015 en Turquie ont attiré l’attention sur l’émergence d’un nouveau venu sur la scène politique : le Parti Démocratique des Peuples (HDP, Halkların Demokratik Partisi). Sous l’impulsion de ses deux co-présidents, Figen Yüksekdağ et surtout Selahattin Demirtaş, candidat à l’élection présidentielle de 2014 et figure charismatique désormais indissociable du parti, le HDP s’est imposé sur cet intervalle de temps comme une nouvelle force d’opposition au gouvernement islamo-conservateur du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, et de son parti l’AKP.
Risques politiques et géopolitiques : la gouvernance du gaz en Israël
En Israël, les enjeux politiques internes et le contexte géopolitique jouent sans surprise un rôle important dans le développement des champs gaziers offshore. Le pays a été précurseur dans la découverte du bassin de Méditerranée orientale, grâce à la persévérance du secteur privé et le soutien sans faille de l’État.
Le Maghreb et son sud : vers des liens renouvelés
« La colonisation a balkanisé l’Afrique ! », accusent les dirigeants d’un continent qui se fixent pour projet officiel de (re)trouver une unité perdue. Le Sahara est-il un obstacle objectif, définitif, à cette unité ? Non, si l’on en croit les synthèses ici présentées sur les stratégies des pays du Maghreb en direction de leur Sud et sur les relations de toutes natures entre le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne.
Vif regain de contestation en Irak
Après deux semaines d'accalmie, les manifestations et blocages ont repris en Irak. Les jeunes réclament la chute du régime, corrompu et garant d'un clientélisme confessionnel. Washington affirme que la coopération militaire va continuer.
Conflit Iran / Etats-Unis : comment l'Irak est devenu un champ de bataille
Pays déjà ravagé par les guerres conduites sur son territoire, aussi bien par des puissances étrangères que par des terroristes islamistes, l'Irak est devenu ces dernières années le théâtre d'un conflit par procuration entre l'Iran et les Etats-Unis.
Table ronde d'actualité internationale : Washington / Téhéran : l'Irak pris en étau
Alors que les tensions continuent de monter entre Washington et Téhéran, l'Irak se retrouve pris en tenaille entre les milliers de soldats américains menacés d'expulsion du pays, et le mécontement de la rue et de ses alliés iraniens.
L'Irak, symbole de l'échec du "Nation Building" ?
Les interventions militaires furent nombreuses ces dernières décennies. Le cas Irakien est l'exemple le plus récent. Comment « reconstruit-on » un Etat ? Pourquoi la reconstruction initiée par les Etats-Unis n’a pas fonctionné en Irak ? Que recouvre l’idéologie de ‘Nation Building’ ?
Trump contre l'Iran, réaction nationaliste ou tentative de diversion ?
Ce vendredi 3 janvier, Donald Trump a ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani, au cours d'une frappe par drone. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a riposté en frappant deux bases militaires américaines en Irak. Après ces représailles, le président américain s'est exprimé sur Twitter : « Tout va bien. [...] Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. [...] Je ferai une déclaration demain matin. ».
Face à un risque incontrôlé, les Européens se mettent en retrait
La flambée des tensions entre l’Iran et les États-Unis n’augure rien de bon pour les soldats étrangers déployés au Moyen-Orient.
« Daech est très affaiblie par sa défaite militaire »
Depuis 2014, 5 000 militaires américains sont présents en Irak à l’appel du gouvernement irakien. Ce dernier se trouvait alors sous la pression de Daech, qui menaçait Bagdad. La coalition internationale « invitée » par le gouvernement irakien, comprend aussi 1 500 militaires de plusieurs pays, dont la France et l’Allemagne. Son intervention a été encadrée par une résolution de l’ONU, mais il n’y a aucun accord de défense signé entre l’Irak et les États-Unis, ce qui veut dire que les troupes américaines peuvent quitter le sol irakien sans préavis.
Frappes américaines à Bagdad : "Rien n'empêche désormais l'Iran de pratiquer la politique de la terre brûlée en Irak"
Le puissant général iranien Qassem Soleimani et un dirigeant pro-iranien ont été tués tôt vendredi dans un raid américain à Bagdad. Cette attaque pourrait provoquer un embrasement dans la région, comme l'explique à LCI le chercheur Adel Bakawan.
Algérie : « Dans les moments de crise, l’armée fait bloc »
Pour la spécialiste de l’Algérie Dalia Ghanem, des mesures coercitives contre le Hirak « seraient une terrible erreur » après la mort, lundi, du chef d’état-major et vice ministre de la défense, Ahmed Gaïd Salah.
« En Irak, la classe dirigeante se pensait éternelle »
Adel Bakawan est un sociologue franco-kurde. Chercheur associé du programme Turquie et Moyen-Orient de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et directeur du centre de sociologie de l’Irak, il propose le 12 décembre une conférence à l’Assemblée nationale sur le mouvement de contestation qui agite aujourd’hui l’Irak.
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