Politique intérieure américaine
Le mandat de Trump a laissé une marque profonde aux États-Unis. Les fortes dissensions à tous les étages de la sphère politique perturbent le bon fonctionnement des institutions et fragilisent l’équilibre du pays.
Sujets liés

Aura-t-on vraiment le nom du prochain président américain le 3 novembre?
Pour ce premier épisode de la nouvelle saison de Trump 2020, retour sur la séquence politique estivale américaine. La campagne présidentielle s'est poursuivie avec l'annonce du ticket démocrate –la candidate à la vice-présidence aux côtés de Biden est donc Kamala Harris– et les conventions des deux partis qui ont eu lieu fin août.
La justice et la force
En prenant un peu de distance vis-à-vis de l’activité des dernières semaines, une phrase célèbre de Goethe (dans sa relation du siège de Mayence, en 1793) m’est revenue en mémoire : « Je suis ainsi fait, j’aime mieux commettre une injustice que de souffrir un désordre. » Autrement dit : le désordre engendre davantage d’injustices que celles qu’il fait éventuellement disparaître. Or, s’il y a un mot qui caractérise le monde en cette fin d’été 2020, c’est bien le désordre.

États-Unis: qui sort vainqueur des conventions ?
Le 3 novembre prochain, la présidentielle américaine opposera le démocrate Joe Biden au républicain Donald Trump. L’ancien vice-président de Barack Obama contre l’actuel occupant de la Maison Blanche, deux hommes que tout oppose, deux visions de l’Amérique.

Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle?
Donald Trump pourrait-il abandonner la course à la présidentielle américaine? Même si elle semble peu probable, l'hypothèse circule néanmoins depuis quelques temps dans les cercles d'initiés.

Can America make Trump great again ?
Il semble de plus en plus seul. Entre la pandémie qu’il a longtemps niée et les manifestations depuis la mort de George Floyd, Donald Trump peut-il l’emporter ? Can America make Trump great again ?

Qui s'oppose aux ambitions chinoises ?
La Chine ne cache plus ses ambitions mondiales : investissements massifs dans les pays en développement, conquête spatiale, développement de la 5G... L'inquiétude monte parmi les puissances occidentales, qui prennent leurs distances avec le pays. Mais peut-on vraiment se passer de la Chine ?

Covid, crise : la chute de Trump ?
Donald Trump reporte un meeting de campagne dans le New Hampshire, officiellement à cause d'une "tempête tropicale". N'essaye-t-il pas plutôt d'éviter une nouvelle polémique ? A Tulsa, le 20 juin dernier, il a fait un meeting devant plusieurs milliers de partisans. Il ne portait pas de masque. Son public aussi d'ailleurs. Résultat : deux semaines après sa venue, le nombre de cas de coronavirus a doublé dans la ville ! En 24 heures, le pays a enregistré plus de 65 000 cas supplémentaires. Pourtant, le président américain persiste à dire que cette augmentation est due à un meilleur dépistage. Les Américains sont de plus en plus critiques : 33% de la population seulement approuve sa gestion de la crise sanitaire. Sur la corde raide pour novembre ? Son adversaire démocrate Joe Biden est, en tout cas, donné favori.
Présidentielle américaine : Donald Trump a-t-il déjà perdu les élections ?
Avec le coronavirus, la situation pour Donald Trump est devenue difficile aux États-Unis. C’est à se demander si le président n’a pas déjà perdu les élections de novembre prochain.

La mauvaise passe de Trump va-t-elle se transformer en défaite?
Alors que de nombreux observateurs prédisaient une réélection sans trop d'encombre pour Donald Trump, la situation semble se tendre pour le président américain. Pendant que Joe Biden fait la course en tête et creuse l'écart, lui perd des points dans l'opinion publique –même dans le camp républicain et chez ses plus fervents soutiens.
Trump, mauvaise passe
Donald Trump avait promis une démonstration de force à Tulsa samedi, dans le bastion républicain de l’Oklahoma. Le président américain qui tenait à marquer un grand coup, annonçait une foule immense d’un million de supporters pour son premier meeting depuis mars. Mais la foule n’a pas été au rendez-vous et les images de tribunes clairsemées font depuis beaucoup parler de l'autre côté de l'Atlantique. Car si l’événement était censé relancer la campagne de réélection de Donald Trump, il a au contraire viré au fiasco, soulignant la mauvaise passe que ce dernier traverse.
Maison-Blanche: Donald Trump part à la chasse au "traître"
Réactions d'Ulysse Gosset, éditorialiste politique étrangère de BFMTV, de François Clemenceau, rédacteur en chef du service étranger au JDD, de Laurence Nardon, responsable du programme États-Unis à l'IFRI, et de Gérald Olivier, éditorialiste à Atlantico, spécialiste des États-Unis, sur le livre de Bob Woodward et sur l’op-ed anonyme publiée par le New York Times.
Donald Trump: «Cet édito et ce livre ne vont sans doute rien changer»
Quelques jours après la publication d’extraits du nouveau livre de Bob Woodward sur Donald Trump, un haut responsable américain a signé une tribune au vitriol dans le New York Times. Mais pour Laurence Nardon de l’Ifri, ces deux publications ne vont sans doute rien changer aux Etats-Unis.

Donald Trump remplace Rex Tillerson par Mike Pompeo au département d'Etat
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi le départ de son chef de la diplomatie Rex Tillerson, remplacé par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Interview de Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI).

À la Maison-Blanche, un tumulte permanent depuis l'arrivée de Trump
En quatorze mois, il a viré pratiquement tout le monde ! » , constate Nicholas Dungan, chercheur à l'Atlantic Council. Avant le limogeage de Rex Tillerson, les récentes démissions de Hope Hicks, directrice de la communication, et de Gary Cohn, son conseiller économique, en désaccord sur l'acier, ont fait grimper le nombre de proches conseillers qui ont dû quitter la Maison-Blanche.
L'État américain "résistera à Donald Trump"
Depuis son élection, le Président américain s’est distingué plusieurs fois par des attaques, le plus souvent sur Twitter, à l’encontre de sa propre administration. Certains décrivent un président incompétent ou encore colérique. Mais qu’elle est vraiment la situation à Washington ? Entretien avec Laurence Nardon, spécialiste des institutions américaines.

"Je constate que Donald Trump est inoxydable"
Le démocrate Doug Jones a battu l’ancien magistrat conservateur Roy Moore dans l’élection pour le poste de sénateur de l’Alabama.
L’Afrique, cadet des soucis de Donald Trump
À peine arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump commence à dévoiler les grandes lignes de sa politique étrangère. Et l'avenir du continent africain semble bien loin de ses priorités, sauf pour y faire du "business" et combattre le terrorisme.
Au moins un proche de Donald Trump connaît l’Afrique… celle des champs de pétrole
Le futur secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ex-patron d’ExxonMobil, a son réseau dans l’Afrique « utile » : Nigeria, Libye, Angola, Tchad et Mozambique.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?

Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
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