Politique intérieure américaine
Le mandat de Trump a laissé une marque profonde aux États-Unis. Les fortes dissensions à tous les étages de la sphère politique perturbent le bon fonctionnement des institutions et fragilisent l’équilibre du pays.
Sujets liés
L'accusé Trump fanfaronne à Davos !
Le procès historique de Donald Trump entre ce mardi 21 janvier 2020 dans le vif du sujet au Sénat américain. Quatre mois après le début de l’affaire ukrainienne, et à moins de dix mois de l’élection présidentielle, les cent sénateurs chargés de juger le président des États-Unis vont se retrouver à 13 h (19 h en France) sous la présidence du chef de la Cour suprême John Roberts.
Trump avant son procès en destitution : and so what ?
Les audiences de Donald Trump devant le Sénat commenceront le 21 janvier. Le président devra répondre des charges d'impeachment qui pèsent contre lui, à quelques mois des élections, lors desquelles il sera candidat à sa propre succession... Analyse avec Laurence Nardon, directrice du programme Amérique du Nord à l'Ifri
Présidentielle 2020 : y a-t-il un.e démocrate pour vaincre Trump ?
Alors que les primaires démocrates débuteront le 3 février prochain, nous allons nous tourner vers la présidentielle américaine qui se tiendra dans un peu plus de 10 mois maintenant. La course est déjà bien lancée, et le calendrier s’accélère, avec une procédure de destitution qui pourrait bien avoir des conséquences, pour Donald Trump mais aussi pour le camp démocrate puisque certains de ses représentants en lice devront assister au procès en destitution qui s’ouvrira la semaine prochaine au Sénat.
Que réserve l'année électorale américaine?
Actualité politique chargée aux États-Unis cette semaine, et même dès ce soir (14 janvier 2020), avec le dernier débat démocrate avant la première primaire, les caucus de l'Iowa, le 3 février 2020.
Trump contre l'Iran, réaction nationaliste ou tentative de diversion ?
Ce vendredi 3 janvier, Donald Trump a ordonné l'assassinat du général Qassem Soleimani, au cours d'une frappe par drone. Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a riposté en frappant deux bases militaires américaines en Irak. Après ces représailles, le président américain s'est exprimé sur Twitter : « Tout va bien. [...] Nous avons l'armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. [...] Je ferai une déclaration demain matin. ».
Trump et les Démocrates
Alors que le Parti démocrate est en pleine recomposition au lendemain de l’ère Clinton, le président Trump constitue un adversaire formidable dans le contexte de la campagne pour l’élection de 2020.
Trump sera-t-il destitué ou réélu ?
La Chambre des représentants américaine s’est prononcée en faveur de "l’impeachment" du président américain, alors que Donald Trump entre en campagne pour sa réélection. En janvier, le Sénat se prononcera sur une disculpation ou non du président.
«Joyeux Noël» ou «joyeuses fêtes»: la question du politiquement correct
Fin novembre, lors d’un meeting en Floride, le président Trump a dénoncé les attaques des progressistes de gauche contre Thanksgiving –affirmant que ces derniers voulaient renommer cette fête, à leurs yeux «colonialiste», «génocidaire» et «consumériste».
Les médias conservateurs dans la campagne de 2020: interview avec Sébastien Mort
Sébastien Mort, maître de conférences en histoire et société des États-Unis à l'université de Lorraine (Metz) parle des médias conservateurs américains dans la campagne présidentielle de 2020.
Donald Trump: «Cet édito et ce livre ne vont sans doute rien changer»
Quelques jours après la publication d’extraits du nouveau livre de Bob Woodward sur Donald Trump, un haut responsable américain a signé une tribune au vitriol dans le New York Times. Mais pour Laurence Nardon de l’Ifri, ces deux publications ne vont sans doute rien changer aux Etats-Unis.
À la Maison-Blanche, un tumulte permanent depuis l'arrivée de Trump
En quatorze mois, il a viré pratiquement tout le monde ! » , constate Nicholas Dungan, chercheur à l'Atlantic Council. Avant le limogeage de Rex Tillerson, les récentes démissions de Hope Hicks, directrice de la communication, et de Gary Cohn, son conseiller économique, en désaccord sur l'acier, ont fait grimper le nombre de proches conseillers qui ont dû quitter la Maison-Blanche.
Donald Trump remplace Rex Tillerson par Mike Pompeo au département d'Etat
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi le départ de son chef de la diplomatie Rex Tillerson, remplacé par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Interview de Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI).
L'État américain "résistera à Donald Trump"
Depuis son élection, le Président américain s’est distingué plusieurs fois par des attaques, le plus souvent sur Twitter, à l’encontre de sa propre administration. Certains décrivent un président incompétent ou encore colérique. Mais qu’elle est vraiment la situation à Washington ? Entretien avec Laurence Nardon, spécialiste des institutions américaines.
"Je constate que Donald Trump est inoxydable"
Le démocrate Doug Jones a battu l’ancien magistrat conservateur Roy Moore dans l’élection pour le poste de sénateur de l’Alabama.
L’Afrique, cadet des soucis de Donald Trump
À peine arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump commence à dévoiler les grandes lignes de sa politique étrangère. Et l'avenir du continent africain semble bien loin de ses priorités, sauf pour y faire du "business" et combattre le terrorisme.
Au moins un proche de Donald Trump connaît l’Afrique… celle des champs de pétrole
Le futur secrétaire d’Etat Rex Tillerson, ex-patron d’ExxonMobil, a son réseau dans l’Afrique « utile » : Nigeria, Libye, Angola, Tchad et Mozambique.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?
Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
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