Donald Trump, côté républicain, et Hillary Clinton, côté démocrate, sont sortis vainqueurs de la primaire organisée mardi dans l'Etat de New York. Si mathématiquement il reste suffisamment de candidats à gagner de part et d'autres, les deux favoris ont réalisé un grand pas vers l'investiture pour l'élection présidentielle aux Etats-Unis. 

Alors que plus d'une dizaine de candidats à l'investiture républicaine ont déclaré forfait depuis le début des primaires, les élections qui se tiendont aujourd'hui à New York revêtent une importance particulière pour le GOP. Laurence Nardon et Yves Calvi examinent les chances des trois candidats toujours en lice. 

Les primaires de l’État de New York constituent une étape importante pour Hillary Clinton et Donald Trump. Cet État est en effet le deuxième, derrière la Californie, pour le nombre de délégués qui seront attribués: 247 démocrates (sans compter les 44 super-délégués) et 95 républicains. Les deux grands favoris de ce scrutin espèrent donc conforter leur avance.

La montée en puissance de Bernie Sanders au sein du camp démocrate fait partie des surprises de ces primaires américaines; peu d'observateurs s'attendaient en effet à un tel succès et à une telle longévité. 

Marjolaine Grappe, réalisatrice du documentaire "Guantanamo Limbo : dans l'enfer de l'oubli" et Mourad Benchellali, ancien détenu de Guantanamo innocenté, se réunissent aux côtés de Laurence Nardon et Rachida Dati pour discuter du statut des détenus et des traitements qui leurs sont infligés. La responsable du programme Amérique du Nord de l'Ifri revient également sur les obstacles rencontrés par l'administration Obama dans sa tentative de fermeture du centre de détention militaire et la perception qu'en ont la population et la classe politique américaines. 

Les primaires américaines viennent de connaitre un tournant après ce « mini Super Tuesday ».  

Donald Trump et Hillary Clinton ont accentué leur avance dans les courses aux investitures démocrate et républicaine. 

Audrey Pulvar et ses invités reviennent sur les résultats de ce "second Super Tuesday". Chacun des deux partis voit un candidat se détacher dans cette course à l'investiture. Comment envisagent-ils la suite de la campagne et quelle stratégie mettent-ils en oeuvre pour remporter l'élection finale? Alors qu'Hillary Clinton aura à coeur de s'attacher les faveurs de la gauche du Parti Démocrate, Donald Trump devra quant à lui fédérer au sein d'un parti dont l'establishment lui est hostile. 

Laurence Nardon revient sur les éléments marquants de ces primaires américaines, comme par exemple la montée en puissance du milliardaire new-yorkais ou encore les affinités qu'entretiennent les différents candidats avec certains groupes sociaux. Le suspens reste entier alors que la Floride, l'Ohio et le Missouri s'apprêtent à voter. 

On a sous estimé, et moi le premier, l'étendue de la colère, de l'humiliation et de la peur d'une grande partie de l'électorat américain. Colère contre l'establishment, contre les élites, soupçon de corruption, comme l'illustre si bien la série télévisée House of Cards...

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