« Poutine veut le retour de la puissance russe »
Pour le président russe, nier la souveraineté de l’Ukraine est un prétexte pour s’affirmer, en soulignant le déclin américain et l’obsolescence des démocraties. C’est ce qu’explique à « l’Obs » Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des Relations internationales, alors que Moscou vient de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes du Donbass.
Poutine : l'annexion annoncée du Donbass
Lundi soir, Vladimir Poutine a annoncé l’indépendance des républiques séparatistes pro-Russes deDonetsk et de Lougansk dans l’est de l’Ukraine. La crainte d'une invasion russe grandit donc d'heure en heure. Jusqu'où Vladimir Poutine est-il prêt à aller ?
Jusqu'où peut aller Vladimir Poutine ?
Tatiana Kastouéva-Jean partage son analyse de la situation des relations Ukraine-Russie.
Que va faire Poutine ? « Il continuera à employer l’arsenal de la guerre indirecte en parallèle des négociations »
Le président russe a décidé lundi de reconnaître l’indépendance des deux entités séparatistes de l’est de l’Ukraine, les « républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et Lougansk. Quel sera son prochain coup ? Entretien avec le chercheur Dimitri Minic.
A l'est de l'Ukraine, la peur de la guerre
Vladimir Poutine, autorisé par le sénat russe, a déployé son armée dans les deux régions séparatistes de l'Ukraine. Une attaque russe de grande envergure est à prévoir selon l'OTAN. Décryptage avec Tatiana Kastouéva-Jean, Nicolas Tenzer et Patrick Martin-Grenier.
Ukraine : que veut vraiment Poutine ?
Le sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden pour tenter de trouver une issue à la crise ukrainienne se tiendra-t-il ? Après l’annonce cette nuit par l’Élysée qu'un accord de principe avait été trouvé, Moscou a jugé ce lundi matin "prématuré" d'évoquer l'organisation d'une rencontre des deux présidents, préférant se concentrer sur le dialogue entre les ministres des Affaires étrangères Antony Blinken et Sergueï Lavrov, qui doit débuter aujourd’hui.
« Pourquoi la Russie rêve de prendre d’assaut l’ordre européen »
Fiodor Loukianov, président du Conseil pour la politique étrangère et de défense russe et Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales ont accepté de décrypter ensemble la «guerre politique» qui fait rage entre la Russie et l’Occident, ainsi que la crise ukrainienne.
Ukraine : mais à quoi joue Poutine ?
Au lendemain de l’annonce d’un retrait "partiel" de ses troupes massées à la frontière ukrainienne, Moscou a ordonné, ce mercredi, la fin des manœuvres militaires et le départ de certaines de ses forces de la péninsule ukrainienne annexée de Crimée.
Ukraine: entre adhésion à l’Otan et «finlandisation», une délicate ligne de crête
Pour les médiateurs occidentaux qui se pressent à Moscou et à Kiev depuis plusieurs semaines en vue de désamorcer la crise, la question est a priori insoluble. Vladimir Poutine, qui veut rétablir son contrôle sur l’ancienne zone d’influence de l’URSS, exige que l’Otan renonce à s’étendre à l’est et recale la candidature de l’Ukraine, de même que celle de la Géorgie. L’Ukraine veut, quant à elle, entrer dans l’Alliance et dans l’Union européenne. Avec l’annexion de la Crimée en 2014 et les nouvelles provocations russes aux frontières de l’Ukraine, cet objectif est devenu largement majoritaire dans la population.
Émeutes au Kazakhstan
Michaël Levystone partage son analyse des mouvements de protestation au Kazakhstan.
Russie/OTAN : maîtriser la confrontation
La confrontation actuelle entre États-Unis, OTAN et Russie, si elle n’approche pas le niveau de la guerre froide, est porteuse de vrais dangers. L’expansion continue de l’OTAN vers l’est, le déploiement de la défense antimissile américaine en Europe, constituent pour Moscou de réels problèmes stratégiques.
La Russie et l'Europe centrale et orientale : entre confrontations et connivences
Depuis la crise ukrainienne, début 2014, la Russie n’a cessé d’intensifier la pression économique, politique et militaire qu’elle exerce sur les États d’Europe centrale et orientale. Pour ralentir son retrait géopolitique du « front occidental », la Russie mobilise tous les leviers économiques, politiques et militaires à sa disposition dans cette région, où l’unité européenne et atlantique présente quelques points faibles que Moscou a tendance à surestimer.
La Russie face à une nouvelle « question d'Orient »
Le spectaculaire retour de la Russie au Moyen-Orient fait écho à des intérêts nationaux très concrets. En manoeuvrant entre les acteurs de la région, Moscou pense aux problèmes caucasiens, se pose en partenaire fiable et nécessaire de l'Occident, et affiche l'efficacité de sa puissance militaire.
Les radicaux de droite dans le conflit russo-ukrainien
Le conflit armé dans le Donbass qui a commencé au printemps 2014 a dès le début attiré les radicaux de droite, Russes comme Ukrainiens. Les groupes ultranationalistes organisés et les activistes isolés ont créé leurs propres formations de volontaires ou ont rejoint des structures déjà existantes.
La gouvernance d’internet, entre émancipation contrariée et nouveaux défis
Âprement disputée tant elle cristallise des enjeux complexes, la gouvernance de l’internet est à la croisée des chemins. Entre la prise en compte des mutations technologiques et une nécessaire évolution vers plus de pluralisme et de transparence, elle reste un objet de conflictualité internationale.
Politique russe en Asie : d’une approche bilatérale à une stratégie globale
Dans les priorités stratégiques de la Russie, l’Asie a traditionnellement joué un rôle secondaire par rapport à l’Occident. Le rapprochement de la Russie avec la Chine et l’Inde a été esquissé au milieu des années 90 à l’initiative d’Evguéni Primakov, alors ministre des Affaires étrangères. Cependant, c’est la dégradation des relations entre la Russie et l’Occident en 2014 qui a poussé Moscou à amorcer son grand « tournant vers l’Asie ».
La diplomatie russe au Moyen-Orient : retour à la géopolitique
Depuis l’époque soviétique, l’approche russe à l’égard du Moyen-Orient a significativement évolué, passant de la création d’une zone d’influence dans un contexte de confrontation avec l’Occident à une perception fondée essentiellement sur les intérêts économiques et, enfin, à la vision pragmatique actuelle.
L’Eurasie dans la politique étrangère russe : intérêts, opportunités, contraintes
Au cours des deux dernières années, plusieurs phénomènes ont incité la Russie à renforcer le vecteur eurasiatique de sa politique étrangère. D’une part, la forte dégradation des relations avec l’Occident, dans le contexte de la crise ukrainienne, a conduit la Russie à modifier son approche de la multipolarité.
L'indirection de la guerre ou le retour de la guerre limitée
Tant les États-Unis que la Russie ont semblé ces dernières années modifier leur conception de l'emploi de la force.
Que faire de la Russie ? Que faire avec la Russie ?
La confusion des Occidentaux face à l’intervention russe en Syrie serait distrayante si elle ne révélait une mécompréhension de la politique russe, à un moment où leur impuissance au Moyen-Orient se fait plus claire.
Poutine : l'annexion annoncée du Donbass
Lundi soir, Vladimir Poutine a annoncé l’indépendance des républiques séparatistes pro-Russes deDonetsk et de Lougansk dans l’est de l’Ukraine. La crainte d'une invasion russe grandit donc d'heure en heure. Jusqu'où Vladimir Poutine est-il prêt à aller ?
Jusqu'où peut aller Vladimir Poutine ?
Tatiana Kastouéva-Jean partage son analyse de la situation des relations Ukraine-Russie.
A l'est de l'Ukraine, la peur de la guerre
Vladimir Poutine, autorisé par le sénat russe, a déployé son armée dans les deux régions séparatistes de l'Ukraine. Une attaque russe de grande envergure est à prévoir selon l'OTAN. Décryptage avec Tatiana Kastouéva-Jean, Nicolas Tenzer et Patrick Martin-Grenier.
Que va faire Poutine ? « Il continuera à employer l’arsenal de la guerre indirecte en parallèle des négociations »
Le président russe a décidé lundi de reconnaître l’indépendance des deux entités séparatistes de l’est de l’Ukraine, les « républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et Lougansk. Quel sera son prochain coup ? Entretien avec le chercheur Dimitri Minic.
Ukraine : que veut vraiment Poutine ?
Le sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden pour tenter de trouver une issue à la crise ukrainienne se tiendra-t-il ? Après l’annonce cette nuit par l’Élysée qu'un accord de principe avait été trouvé, Moscou a jugé ce lundi matin "prématuré" d'évoquer l'organisation d'une rencontre des deux présidents, préférant se concentrer sur le dialogue entre les ministres des Affaires étrangères Antony Blinken et Sergueï Lavrov, qui doit débuter aujourd’hui.
« Pourquoi la Russie rêve de prendre d’assaut l’ordre européen »
Fiodor Loukianov, président du Conseil pour la politique étrangère et de défense russe et Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales ont accepté de décrypter ensemble la «guerre politique» qui fait rage entre la Russie et l’Occident, ainsi que la crise ukrainienne.
Ukraine : mais à quoi joue Poutine ?
Au lendemain de l’annonce d’un retrait "partiel" de ses troupes massées à la frontière ukrainienne, Moscou a ordonné, ce mercredi, la fin des manœuvres militaires et le départ de certaines de ses forces de la péninsule ukrainienne annexée de Crimée.
Ukraine: entre adhésion à l’Otan et «finlandisation», une délicate ligne de crête
Pour les médiateurs occidentaux qui se pressent à Moscou et à Kiev depuis plusieurs semaines en vue de désamorcer la crise, la question est a priori insoluble. Vladimir Poutine, qui veut rétablir son contrôle sur l’ancienne zone d’influence de l’URSS, exige que l’Otan renonce à s’étendre à l’est et recale la candidature de l’Ukraine, de même que celle de la Géorgie. L’Ukraine veut, quant à elle, entrer dans l’Alliance et dans l’Union européenne. Avec l’annexion de la Crimée en 2014 et les nouvelles provocations russes aux frontières de l’Ukraine, cet objectif est devenu largement majoritaire dans la population.
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L’Ukraine rechigne à relancer les accords de Minsk
Tandis que Paris et Berlin font le forcing pour faire s’asseoir à la même table Moscou et Kiev, cette dernière refuse de négocier avec un pistolet sur la table
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