Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Vers un troisième âge de la menace nucléaire ?
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes depuis mars 2022, est exposée à des bombardements réguliers depuis le début de la guerre en Ukraine. Entre samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, une dizaine de frappes ont ciblé les blocs énergétiques quatre et cinq et ont causé des dégâts près de bâtiments dits spéciales qui abritent des dépôts de combustibles frais et usés. Les deux belligérants s’accusent d’être à l’origine de ces tirs.
Kherson annexée : c'est quoi la suite ?
Avec: Anne-Sophie Warmont, envoyée spéciale de BFMTV à Kiev (Ukraine). Masha Kalina, conseillère en art ukrainienne. Le colonel Michel Goya, consultant défense pour BFMTV. Christian Makarian, éditorialiste au journal Le Point, spécialiste de politique internationale. Héloïse Fayet, chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri, spécialiste du nucléaire. Et Sylvie Bermann, consultante diplomatie pour BFMTV, ancienne ambassadrice de France en Russie.
Les drones iraniens en Ukraine, symboles d'une faiblesse russe
L'utilisation par les Russes de drones iraniens en Ukraine, comme ceux qui ont frappé Kiev lundi matin, démontre deux choses : la place croissante de Téhéran dans cette activité et certaines défaillances de la filière des drones russes. L'Iran a livré à la Russie cet été des centaines de drones, selon la Maison Blanche, et ils sont régulièrement employés, encore lundi contre Kiev.
Guerre en Ukraine : les drones iraniens, nouveaux acteurs du conflit
Pannes d'électricité et d'eau courante ce mardi 18 octobre à Kiev, la capitale de l'Ukraine. Plusieurs autres régions du pays rencontrent les mêmes difficultés. Des frappes russes ont visé dans la matinée des infrastructures essentielles pour le deuxième jour consécutif. Lundi, les frappes avaient fait au moins huit morts. Utilisés, notamment, des drones de conception iranienne. De quoi s'agit-il ? Quel sens donner à cette collaboration entre Téhéran et Moscou ?
Ukraine : ce que l’on sait des drones iraniens utilisés par Moscou
Symboles d’une faiblesse russe, des drones kamikazes fournis par l’Iran ont participé ce lundi aux frappes massives qui ont visé l’Ukraine.
On voit se dessiner un nouvel axe Russie-Chine-Iran
Héloïse Fayet est revenue sur ce qui apparaît de plus en plus comme un axe Russie - Chine - Iran.
De l'Ukraine à Taïwan, comment les États-Unis tentent de réaffirmer leur puissance internationale
Les dernières prises de position de Washington montrent une volonté de se réengager dans les affaires du monde.
Les milices chiites en Syrie, des proxy de l’Iran, vraiment ?
A la fin du mois d’août, une série d’affrontements opposant l’armée américaine et des milices chiites ont fait au moins 4 morts dans le Nord-Est de la Syrie. La cible : un camp de la milice des Fatimiyoun, des combattants afghans de l’ethnie hazara, chiites, qui ont rejoint la Syrie, d’abord entraînés par l’Iran.
Le nord de la Syrie, théâtre de la lutte d’influence entre l’Iran et les États-Unis
Après avoir procédé à un bombardement aérien, mardi 23 août, sur des bases de milices pro-iraniennes dans le nord-est de la Syrie, les États-Unis ont indiqué jeudi 25 août avoir répliqué à des tirs de roquette ciblant des sites américains.
Le droit, arme économique et géopolitique des États-Unis
Depuis les années 2000, les États-Unis ont développé une politique juridique extérieure d’abord vouée à la lutte contre la corruption, aujourd’hui considérablement étendue.
The US Oil Embargo on Iran: A New Oil Shock?
L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (ou plan d’action conjoint), conclu le 14 juillet 2015, a changé la donne pour la géopolitique du Moyen-Orient et le marché pétrolier. Les sanctions pétrolières ayant été levées, l’Iran a significativement augmenté sa production et ses exportations. Le 8 mai 2018, le Président Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient de l’accord. Les sanctions financières ont donc été réintroduites. À compter du 5 novembre 2018, de nouvelles sanctions s’appliqueront plus spécifiquement aux transactions concernant le pétrole, et notamment aux achats de pétrole, de produits pétroliers et de produits pétrochimiques. Quel pourrait être l’impact de ce nouvel embargo ? Y a-t-il un risque de nouveau choc d’approvisionnement et de prix ?
Comprendre la résilience de la République islamique d'Iran
Les dirigeants iraniens nourrissent des ambitions régionales et sont conscients des limites de la puissance de leur pays.
Sorties de guerres
Comment sort-on des guerres ? Cent ans après 1918, le dossier de Politique étrangère reprend la question sous plusieurs éclairages, selon les conflits auxquels, volens nolens, les armées occidentales sont parties prenantes.
Prix bas du pétrole : l’« OPEP+ » dans la tourmente
Le 22 juin 2018, les Ministres du Pétrole des membres de « l’OPEP+ », l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses nouveaux alliés de circonstance, parmi lesquels la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, se rassembleront à Vienne pour évoquer le statut et le devenir de leur accord de restriction de la production qui est en place depuis novembre 2016 et court jusqu’à fin décembre 2018. Cette étude analyse l’impact de la baisse des prix du pétrole sur dix des principaux producteurs qui se sont ainsi alliés pour limiter leur production, faire baisser les stocks et faire remonter les prix.
L’Amérique ne se résume pas à Trump. L’Europe doit défendre l’Accord sur l’Iran sans couper les ponts avec les États-Unis
La décision du président des États-Unis, Donald Trump, de se retirer du Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA), signé avec l’Iran en juillet 2015, provoque une détérioration brutale de la sécurité régionale et internationale. Elle accentue le risque d’une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient et au-delà.
Préserver la Coopération Transatlantique et l'accord sur le nucléaire iranien. Une perspective européenne et américaine
Les différends transatlantiques concernant le futur de l'accord sur le nucléaire iranien (ou le plan d'action global commun, Joint Comprehensive Plan of Action - JCPOA - en anglais) nuisent à un accord nucléaire que tous les partis, Etats-Unis mis à part, considèrent comme remplissant son objectif.
L'Irak après Daech
L’Irak se relèvera-t-il, et comment, de décennies de dictature, d’une invasion américaine, d’une guerre civile, de la parcellisation aujourd’hui imposée entre milices, communautés, djihadistes, et influences extérieures ? Le dossier central de ce numéro s’interroge sur l’avenir de l’État irakien, capital pour une région entière où semblent avoir éclaté, ou se déliter, toutes les structures politiques en place. L’Irak « souverain, autonome et démocratique » qu’appelait de ses vœux le président Obama pourra-t-il un jour exister ?
Amérique latine : les espoirs déçus ?
L’Amérique latine incarnait hier une démocratisation politique irrépressible, une tension des sociétés vers la réduction de violentes inégalités, l’insertion croissante dans une économie mondialisée. Le rêve se défait.
RAMSES 2017. Un Monde de ruptures
La 35e édition du RAMSES 2017, portée par l'équipe de l'Ifri et ses collaborateurs extérieurs, se place sous le triple signe de l'extension du terrorisme djihadiste, des dynamiques de décomposition du Moyen-Orient et du doute qui s'approfondit sur le projet européen. Les mois qui s'annoncent seront décisifs pour un monde où se redessinent les rapports entre puissances et les logiques économiques, un monde dont la diversité et la complexité nouvelle surprennent, et qui appelle à repenser analyses et moyens d'action.
De la Turquie à l'Iran : le pari du rapprochement
Une semaine après la chute du gouvernement afghan et le retour des talibans, Ankara affiche sa volonté de dialoguer avec le nouveau pouvoir. Au risque de froisser ses partenaires de l’OTAN et une partie de sa population.
Face au coronavirus, l’Iran demande la levée des sanctions
Durement touché par l’épidémie de Covid-19, Téhéran dénonce l’inaction de la communauté internationale face aux sanctions américaines « illégales et unilatérales ». Des masques à oxygènes, des insufflateurs, des thermomètres, des tests de diagnostic, des gants…
Cyberguerre : faut-il avoir peur de l'Iran ?
L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani le 3 janvier dernier à Bagdad, en Irak, fait craindre un sinistre engrenage des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Si les conséquences directes de cet assassinat commandité par Washington sont encore illisibles, l’équilibre du monde semble au bord du précipice.
Vu d’Iran: quelle(s) stratégie(s) ?
Un des sujets au centre de la 74e assemblée générale de l'ONU : la crise iranienne, et le suspens entretenu par la diplomatie française qui jusqu’au bout a fait mine de croire possible une rencontre entre Hassan Rohani et Donald Trump. En vain.
L'impasse iranienne
En visitant le Musée de la Révolution islamique et de la Défense sacrée à Téhéran, apparaît une évidence souvent oubliée en Europe : la prise d'otage de l'ambassade des États-Unis (novembre 1979 – janvier 1981) et la guerre avec l'Irak (1980 – 1988) ont figé les représentations du monde de l'Iran. Depuis 1979, deux mouvements contradictoires travaillent sa diplomatie, qui renvoient à sa nature de « théocratie constitutionnelle ».
Le Moyen-Orient, terre de passions, terre de tensions
Lundi, dans la salle Belle Epoque de l'Hôtel l’Hermitage, Monaco Méditerranée Foundation (MMF), présidée par Enrico Braggiotti, a lancé sa nouvelle saison sur une question "Vers de nouveaux affrontements au Moyen-Orient ?". Denis Bauchard, conseiller spécial pour le Moyen-Orient à l'IFRI (Institut français des relations internationales), ancien ambassadeur, ancien président de l'Institut du Monde arabe, a animé près d'une heure et demie de conférence avec Thierry de Montbrial.
Téhéran dit se préparer à la fin de l'accord sur le nucléaire
L'Iran a annoncé les prémisses d'une reprise de l'enrichissement d'uranium. Une manière de mettre la pression sur les Européens, au risque de franchir le point de non-retour.
Trump/Iran: coup dur pour les entreprises ?
La décision était attendue. Donald Trump s'est retiré mardi de l'accord sur le nucléaire iranien. En effet, le président américain l'avait déjà promis durant sa campagne. Alors, est-ce qu'une période d'incertitude géopolitique va s'ouvrir ?
L'Iran recommence à exporter son pétrole vers l'Europe
Iran : une lueur d'espoir
L’accord préliminaire conclu à Lausanne la semaine dernière entre l’Iran et le groupe dit P 5 + 1 (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine, Russie et Allemagne) ne doit pas être considéré comme un point d’arrivée mais comme un point de départ. D’ici au 30 juin, date où devrait être signé l’accord final, une autre négociation va s’ouvrir, toute aussi difficile que la première.
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