Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
Spéciale Russie : que veut vraiment Poutine ?
En 1999, c’est un parfait inconnu qui arrive au pouvoir. Vingt-cinq ans plus tard, sans surprise, Vladimir Poutine vient de remporter la présidentielle. Un nouveau mandat de six ans à la tête de la Russie.
2000-2024 : comment Vladimir Poutine a réduit à néant le processus électoral russe
Depuis sa première élection au poste de président en 2000, Vladimir Poutine n’a cessé de détricoter les embryons de démocratie implantés en Russie depuis la chute de l’URSS. La présidentielle des 15 au 17 mars, dont il est le seul véritable candidat, en l’absence de tous les opposants, exclus du scrutin, en exil ou emprisonnés, n’a plus grand-chose d’une véritable élection.
Une présidentielle en pleine guerre : Poutine en route vers une victoire record en Russie ?
Le scrutin présidentiel russe se déroule ce week-end sur fond d’offensive en Ukraine. Pourtant, le conflit reste très marginal dans la campagne, qui devrait aboutir sans grande surprise à la réélection du dirigeant russe.
Présidentielle en Russie : à quoi servent les trois candidats de « l’opposition systémique » face à Vladimir Poutine ?
Le nationaliste Leonid Sloutski, le communiste Nikolaï Kharitonov et l’homme d’affaires Vladislav Davankov sont candidats à l’élection présidentielle russe. Issus de l’opposition « systémique », acceptée par le pouvoir en place, ils ne sont qu’une concurrence de façade.
« L’élection présidentielle en Russie a pour vocation de convaincre et de s’autoconvaincre de la maîtrise par Poutine de tous les rouages du système »
Même si la présidentielle russe, qui se tient du 15 au 17 mars, et son résultat couru d’avance peinent à passionner la population, Vladimir Poutine a besoin d’un plébiscite pour légitimer son régime, explique Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie, dans une tribune au « Monde ».
Quelle opposition face à Vladimir Poutine ?
Les Russes sont appelés aux urnes à partir de vendredi (15 mars 2024), pour élire un nouveau président, ou plutôt pour réélire un ancien président Vladimir Poutine, puisqu’en l’absence de véritable opposant sa victoire ne fait pas de doute.
Russie-Ukraine : les sociétés au défi de la guerre
Dans ce nouvel épisode du podcast « Le Monde selon l’Ifri », nous accueillons Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l’Ifri, pour analyser les enjeux de la prochaine élection présidentielle russe de mars 2024 et décrypter le contexte politique et social en Russie et en Ukraine.
Russie : le simulacre de l’élection présidentielle
Les électeurs russes se rendent aux urnes du vendredi 15 au dimanche 17 mars. Vladimir Poutine est candidat pour un cinquième mandat. Sur le papier, il s’agit d’une élection présidentielle – parlons plutôt d’un simulacre puisque le président sortant a fait éliminer ses rares opposants.
Deux ans de guerre en Ukraine : bilan et perspectives
Pour quelles raisons la contre-offensive ukrainienne de 2023 a-t-elle échoué ? Peut-on dire que les Ukrainiens et les Occidentaux ont sous-estimé la résilience de l’armée russe ? Qu'adviendra-t-il de l'Ukraine en cas de baisse significative du soutien américain ?
Malgré la guerre, l’indéfectible stabilité au sommet du pouvoir russe
La garde rapprochée de Vladimir Poutine est restée inchangée et aucune défection d’ampleur n’a été enregistrée, y compris dans les rangs de l’armée et des services de sécurité.
Décompositions démocratiques / Que faire avec la Russie ?
De l’élection de Donald Trump aux dérives politiques de plusieurs régimes d’Europe de l’Est, en passant par les débats de Nuit debout et les critiques du déficit démocratique européen : les régimes démocratiques paraissent aujourd’hui moins légitimes, leur pérennité moins assurée.
Le kadyrovisme : un rigorisme islamique au service du système Poutine ?
Cette note analyse le kadyrovisme au sens d’une idéologie relativement bien structurée, dotée de sa propre logique interne, de ses outils de propagande, et reflétant la réalité du pouvoir de Ramzan Kadyrov, fondé sur la soumission à Vladimir Poutine mais également mâtiné de provocations à l’encontre de la figure paternelle du président russe.
Pourquoi la société russe soutient-elle la politique actuelle du Kremlin ?
La récession a ralenti en Russie en 2016, grâce à l'adaptation de l'économie à une conjoncture défavorable, mais elle perdure. Les revenus réels de la population ont chuté depuis trois ans et la pauvreté s'est considérablement accrue. Paradoxalement, cette situation ne semble pas avoir entamé la faveur dont jouit Vladimir Poutine, qui recueillait presque 90% de soutiens à l'automne 2015, et dont la popularité a légèrement fléchi depuis un an mais demeure très élevée.
Les partis politiques en Russie
Le Rapport annuel sur l’état de la Russie présente l’expertise de l’Observatoire sur un large éventail de thématiques — économie, politique intérieure/société, régions, politique étrangère/défense, relations franco-russes. Réunissant les contributions d’une cinquantaine d’auteurs renommés, il offre une photographie analytique complète et opérationnelle de la Russie d’aujourd’hui. Ouvrage de référence, le Rapport de l’Observatoire est présenté chaque année lors du Forum économique international de St-Pétersbourg (SPIEF) et à l’occasion d’un grand colloque franco-russe à Paris.
La Russie face à une nouvelle « question d'Orient »
Le spectaculaire retour de la Russie au Moyen-Orient fait écho à des intérêts nationaux très concrets. En manoeuvrant entre les acteurs de la région, Moscou pense aux problèmes caucasiens, se pose en partenaire fiable et nécessaire de l'Occident, et affiche l'efficacité de sa puissance militaire.
Les radicaux de droite dans le conflit russo-ukrainien
Le conflit armé dans le Donbass qui a commencé au printemps 2014 a dès le début attiré les radicaux de droite, Russes comme Ukrainiens. Les groupes ultranationalistes organisés et les activistes isolés ont créé leurs propres formations de volontaires ou ont rejoint des structures déjà existantes.
Russie : le retour des impératifs de politique intérieure
Tatiana Kastouéva-Jean analyse la politique intérieure russe dans le contexte de la crise économique qui ne sera sans doute pas sans effet sur les résultats des élections législatives de septembre 2016.
L'indirection de la guerre ou le retour de la guerre limitée
Tant les États-Unis que la Russie ont semblé ces dernières années modifier leur conception de l'emploi de la force.
Cross-Domain Coercion: The Current Russian Art of Strategy
Cette note retrace l’évolution de l’approche russe de la dissuasion et de la coercition depuis la fin de la guerre froide, et y évalue la place tenue par les armes nucléaires, depuis les débats sur la « dissuasion nucléaire régionale » jusqu’à l’actuelle « doctrine Gerasimov ».
Que faire de la Russie ? Que faire avec la Russie ?
La confusion des Occidentaux face à l’intervention russe en Syrie serait distrayante si elle ne révélait une mécompréhension de la politique russe, à un moment où leur impuissance au Moyen-Orient se fait plus claire.
Russie : le simulacre de l’élection présidentielle
Les électeurs russes se rendent aux urnes du vendredi 15 au dimanche 17 mars. Vladimir Poutine est candidat pour un cinquième mandat. Sur le papier, il s’agit d’une élection présidentielle – parlons plutôt d’un simulacre puisque le président sortant a fait éliminer ses rares opposants.
Malgré la guerre, l’indéfectible stabilité au sommet du pouvoir russe
La garde rapprochée de Vladimir Poutine est restée inchangée et aucune défection d’ampleur n’a été enregistrée, y compris dans les rangs de l’armée et des services de sécurité.
Une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN est-elle possible ?
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l’Institut français des relations internationales, fait le point sur la possibilité d’une guerre ouverte entre la Russie et l’OTAN dans les années à venir
Thomas Gomart : « Le Kremlin a déclaré une guerre politique à l’UE »
Selon l’historien, auteur de « L’Accélération de l’Histoire » (Tallandier), il est urgent que l’Europe prenne enfin la mesure de la menace posée par la Russie qui agite le spectre nucléaire.
Thomas Gomart : « Toutes les crises actuelles sont liées par des effets de bord et une redistribution de la puissance au détriment des Européens »
Le directeur de l’Ifri, appelle, dans un entretien au « Monde », l’Europe à se doter d’une stratégie militaire propre dans un contexte économique dégradé et la perspective d’une éventuelle victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, susceptible de modifier la relation transatlantique.
Face aux attaques russes, le cri d’alarme d’un général ukrainien
Les récentes frappes massives russes contre des grandes villes ukrainiennes visent, selon les experts, à épuiser la population et la défense antiaérienne de l'Ukraine, qui a une nouvelle fois réclamé plus d'armes à ses alliés occidentaux, des « « systèmes de défense antiaérienne supplémentaires, des drones de combat et des missiles d'une portée de plus de 300 kilomètres ».
Poutine, retour gagnant
La réélection du maître du Kremlin en mars s’annonce comme une formalité. Il a repris du terrain en Ukraine, est sorti de son isolement international et s’appuie sur une économie résiliente.
L’espace postsoviétique sous l’œil de Moscou
Depuis l’invasion de l’Ukraine, les affirmations nationales d’ex-républiques soviétiques s’intensifient et des rapprochements avec l’Europe s’accélèrent. La Russie conserve cependant un fort pouvoir de nuisance dans ces pays, considérés comme son « étranger proche ».
Guerre des ego, agents infiltrés… Enquête sur les opposants de Poutine en exil
Eparpillés en Occident, les exilés russes tentent de s’unir malgré des luttes internes et un manque de moyens d’action pour influencer le pays de l’intérieur.
L'Ukraine face au défi d'un soutien occidental qui se fissure
"Peur d'être lâchée": l'Ukraine, dont la contre-offensive face aux Russes n'a pas donné les résultats escomptés, est prise dans des vents contraires avec une aide américaine en question et une unité européenne chancelante à l'approche d'un Conseil européen décisif la semaine prochaine.
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