Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
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Military briefing: How will Russia’s mobilisation affect the war in Ukraine?
Kyiv expects new recruits to appear within two months but Moscow struggles with training and logistical obstacles.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Poutine défie le monde
Le président russe a annoncé ce mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, tout en essayant d’intimider l’Occident par le chantage nucléaire.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
Caucase, Asie centrale, Moyen-Orient : la guerre en Ukraine fragilise-t-elle les zones d’influence russe ?
Alors que l’armée de Vladimir Poutine est monopolisée par le conflit en Ukraine, des violences resurgissent en Asie centrale, dans le Caucase mais aussi au Moyen-Orient.
Mobilisation générale : un test grandeur nature pour Moscou
Les victoires ukrainiennes se multiplient sur le front est ukrainien, occasionnant une retraite désorganisée des troupes d'occupation russes. Face à une telle retraite, des critiques commencent à se faire entendre dans le paysage politique et médiatique russe. Ces dernières portent notamment sur l'absence de mobilisation générale, vue comme une solution pour beaucoup de personnalités favorables à la guerre.
Guerre en Ukraine : "La Russie n'a plus la force de mener une grande offensive"
Balakliia, Koupiansk, Izioum… Depuis quelques jours, l’armée ukrainienne engrange les succès face aux forces russes sur le front nord-est. L’armée de Kiev assure avoir repris environ 3 000 kilomètres carré depuis début septembre, essentiellement à la faveur d’une contre-offensive surprise dans les régions de Kharkiv et de Donetsk. Lundi, les autorités ont affirmé avoir « réussi à chasser l’ennemi de plus de vingt localités » en 24 heures, face à des adversaires qui « abandonnent leurs positions hâtivement et s’enfuient ». Dans le sud, la contre-attaque lancée fin août autour de Kherson est moins spectaculaire mais progresse, avec 500 km2 reconquis en deux semaines.
Quelles conséquences aura cette déroute sur la Russie, qui bombarde les secteurs perdus ? Jusqu’où pourra aller la rapide avancée ukrainienne ? Pour Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste des forces armées russes, « la Russie a perdu l’initiative ».
"Poutine regarde le compromis comme l'apanage des faibles et des vaincus"
Dans une interview accordée en marge de la 6e Conférence internationale de Tbilissi, coorganisée par l’European Center for economic policy, le John Mc Cain Institute et le George W Bush institute, le spécialiste de politique étrangère Bobo Lo revient sur les grands désordres d’un monde qui s’est « désuniversalisé ».
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Guerre en Ukraine : la centrale nucléaire de Zaporijia, une arme de chantage pour Poutine
Contrôler la plus grande centrale nucléaire d'Europe offre au chef du Kremlin, prêt à prendre tous les risques, un moyen de pression sur Kiev. Et sur les Occidentaux.
Vladimir Poutine signe un décret visant à agrandir l’armée russe
Le président russe a signé, jeudi 25 août, un décret visant à augmenter l’effectif de son armée de 137 000 militaires, soit plus de 10 % de la force de combat actuelle. Cette mesure devra entrer en vigueur le 1er janvier 2023.
Ukraine : pourquoi l'augmentation des effectifs de l'armée russe ne changera pas le cours de la guerre
Vladimir Poutine a signé un décret ordonnant l'augmentation de la force de combat actuelle de 137.000 hommes, soit une hausse de plus de 10%. Mais cette politique paraît difficile à mettre en œuvre.
La chasse aux « volontaires », enjeu prioritaire de l’armée russe pour tenir en Ukraine
Moscou ne lésine pas sur la paie et les avantages promis aux engagés et se tourne également vers les sociétés privées de mercenaires, comme Wagner.
« La Russie pense toujours qu’elle peut faire plier l’Ukraine », cinq mois après l’invasion
La guerre s’enlise depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Pour la chercheuse de l’Ifri Tatiana Kastouéva-Jean, l’issue politique du conflit « prendra des années, voire des décennies ».
En Ukraine, Poutine fait-il une pause avant que "les choses sérieuses" commencent ?
Près de cinq mois après le début de l’offensive russe en Ukraine et alors que le président Vladimir Poutine estime ne pas avoir « commencé les choses sérieuses », sa stratégie militaire a-t-elle changé ?
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