Menace nucléaire : depuis un an, Poutine joue avec nos nerfs
Depuis le début de la guerre, le président russe brandit à intervalles réguliers la menace nucléaire. Sans que cela n’ait influencé, pour l’heure, le comportement des alliés de l’Ukraine.
L'énergie nucléaire, l'éternel débat
William Irigoyen s'entretient avec Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l’Ifri, spécialiste des échanges gaziers entre la Russie, l’Ukraine et l’Union européenne.
Une source inépuisable de critiques renouvelables
Avec le Monde sans fin, l’intention assumée du dessinateur Christophe Blain était de donner à lire «la parole» de Jean-Marc Jancovici. De fait, on retrouve dans l’album l’essentiel des thèses que ce dernier égrène depuis des années, à toutes les tribunes: l’urgence à sortir des énergies fossiles (émettrices de gaz à effet de serre et promises à épuisement), la nécessité de modes de vie beaucoup plus sobres (les gains de performance énergétique étant une fuite en avant) et, pour ce qui reste indispensable aux sociétés modernes, le recours au nucléaire (les autres énergies décarbonées présentant des «limites physiques» qui rendraient leur déploiement àgrande échelle inenvisageable).
Energie, Autopsie d'un échec français
La France a-t-elle dilapidé son patrimoine énergétique ? Devons nous faire l'autopsie d'un échec français ? Avons nous abandonné notre potentiel nucléaire ? Avons-nous trop attendu sur le sujet des énergies renouvelables? Payons nous désormais nos erreurs stratégiques à l'aune de la crise actuelle qui prend ses racines dans la guerre en Ukraine ?
Pour une filière nationale d’hydrogène bas carboné
Les trajectoires permettant l’atteinte d’un objectif zéro carbone en 2050 confère à l’hydrogène vert un rôle crucial pour la décarbonation de l’industrie et de la mobilité lourde. La stratégie nationale française, présentée en septembre 2020, prévoit ainsi 7,2 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030.
Rencontre entre E. Macron et K. Tokaïev : Paris veut renforcer ses liens avec le Kazakhstan
Le président kazakhstanais Kassym-Jomart Tokaïev est en visite à Paris mardi 28 et mercredi 29 novembre pour renforcer les liens entre la France et ce pays d'Asie centrale, une région hautement stratégique que Paris et l'Europe ne veulent pas laisser aux influences russes, chinoises, turques ou américaines. Michaël Levystone, chercheur associé au Centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (IFRI), était sur le plateau de France 24 pour évoquer le sujet.
Avec la guerre en Ukraine, le retour à l’ambiguïté stratégique, principe indispensable de la doctrine nucléaire
Plonger l’ennemi dans l’incertitude sur ce que sont nos intentions ou ce que sera notre riposte : l’ambiguïté stratégique est une pratique très ancienne, déjà théorisée dans L’Art de la guerre, du Chinois Sun Tzu, au VIe siècle avant notre ère. Si cette notion n’est pas liée à la seule dissuasion nucléaire, elle y trouve néanmoins sa pleine dimension en raison des enjeux et des risques propres à l’arme atomique.
Seule une poignée de centrales nucléaires en état de marche entretiennent le rêve nucléaire de Macron
L'avenir de la France passe par le nucléaire, déclare le président Macron, qui rêve d'une renaissance du nucléaire avec des centrales nucléaires comme pierre angulaire de "l'autonomie stratégique" de la France. Mais près de la moitié des 56 réacteurs sont fermés.
Nucléaire : quelles sont les véritables conséquences de l'importation d'uranium ?
Garantir l’indépendance énergétique de la France est l’argument avancé par les tenants du nucléaire. Mais la France est-elle réellement autonome dans ce domaine, qui n’exploite plus de mine d’uranium sur son territoire depuis 2001 ?
Macron excluant une riposte nucléaire en Ukraine : «C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision»
Pour Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, la sortie d'Emmanuel Macron sur la riposte française en cas d'attaque nucléaire russe en Ukraine est «hasardeuse» mais ne marque pas pour autant un changement de doctrine.
Pour une filière nationale d’hydrogène bas carboné
Les trajectoires permettant l’atteinte d’un objectif zéro carbone en 2050 confère à l’hydrogène vert un rôle crucial pour la décarbonation de l’industrie et de la mobilité lourde. La stratégie nationale française, présentée en septembre 2020, prévoit ainsi 7,2 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030.
Rencontre entre E. Macron et K. Tokaïev : Paris veut renforcer ses liens avec le Kazakhstan
Le président kazakhstanais Kassym-Jomart Tokaïev est en visite à Paris mardi 28 et mercredi 29 novembre pour renforcer les liens entre la France et ce pays d'Asie centrale, une région hautement stratégique que Paris et l'Europe ne veulent pas laisser aux influences russes, chinoises, turques ou américaines. Michaël Levystone, chercheur associé au Centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (IFRI), était sur le plateau de France 24 pour évoquer le sujet.
Avec la guerre en Ukraine, le retour à l’ambiguïté stratégique, principe indispensable de la doctrine nucléaire
Plonger l’ennemi dans l’incertitude sur ce que sont nos intentions ou ce que sera notre riposte : l’ambiguïté stratégique est une pratique très ancienne, déjà théorisée dans L’Art de la guerre, du Chinois Sun Tzu, au VIe siècle avant notre ère. Si cette notion n’est pas liée à la seule dissuasion nucléaire, elle y trouve néanmoins sa pleine dimension en raison des enjeux et des risques propres à l’arme atomique.
Seule une poignée de centrales nucléaires en état de marche entretiennent le rêve nucléaire de Macron
L'avenir de la France passe par le nucléaire, déclare le président Macron, qui rêve d'une renaissance du nucléaire avec des centrales nucléaires comme pierre angulaire de "l'autonomie stratégique" de la France. Mais près de la moitié des 56 réacteurs sont fermés.
Nucléaire : quelles sont les véritables conséquences de l'importation d'uranium ?
Garantir l’indépendance énergétique de la France est l’argument avancé par les tenants du nucléaire. Mais la France est-elle réellement autonome dans ce domaine, qui n’exploite plus de mine d’uranium sur son territoire depuis 2001 ?
Macron excluant une riposte nucléaire en Ukraine : «C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision»
Pour Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, la sortie d'Emmanuel Macron sur la riposte française en cas d'attaque nucléaire russe en Ukraine est «hasardeuse» mais ne marque pas pour autant un changement de doctrine.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.
La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
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