Interventions médiatiques
Nos chercheurs interviennent dans le débat public et apportent leur lumière dans les médias français et internationaux. Retrouvez toutes leurs interventions médiatiques.
La Grèce à Bruxelles trois victimes pour une déroute
L'accord conclu entre chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro permet d'échapper au «Grexit». Certes, mais les dommages collatéraux sont inestimables. Une image funeste pour l'Allemagne et l'Europe,
mais aussi l'humiliation pour le peuple grec.
Pourquoi l'accord sur le nucléaire iranien est un progrès
Hans Stark : "Ce qu'on demande aux Grecs sur le plan économique n'est pas tenable"
Hans Stark, professeur de civilisation allemande contemporaine à la Sorbonne et secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) livre à Toute l'Europe son sentiment sur le rôle joué par l'Allemagne dans les négociations passées et à venir, relatives à la crise grecque.
Climat: des engagements japonais modestes, mais pas surprenants
Avec la publication samedi 18 juillet de sa "contribution nationale" dans le cadre de la COP21, le Japon s'est engagé à réduire ses émissions de 26% entre 2013 et 2030. Si cet objecti est jugé insuffisant par les écologistes et les experts, "il n'y a pas surprise" a souligné Carole Mathieu à Enerpresse, car cet engagement est "en tout point conformes aux propositions que le gouvernement avait soumises à consultation publique en juin"
Nigeria, première puissance économique africaine en 2014
Jacques Manlay, conseiller du commerce extérieur de la France au Conseil français des investisseurs en Afrique, est intervenu sur l'émergence économique du Nigeria lors de la 2e session du séminaire "Ifri-OCP Policy Center Roundtables" du 22 mai 2015 à Paris.
L'Indonésie: une puissance économique décevante?
Françoise Nicolas, directeur du Centre Asie de l'Ifri, est intervenue sur l'émergence économique de l'Indonésie lors de la 2e session du séminaire "Ifri-OCP Policy Center Roundtables" du 22 mai 2015 à Paris.
Science et guerre : « Le champ de bataille classique disparaît »
Interview parue dans Sciences et Avenir, le hors-série 182 ( juillet/août). Propos recueillis par Aline Kiner, Dominique Leglu et Vincent Rea. photos : Eric Garault/Pasco & CO pour Sciences et Avenir.
Drones, Big Data, satellites .. Face à l'éclatement des formes traditionnelles de conflit, des armes toujours plus sophistiquées bouleversent les règles de la guerre.
Les guerres actuelles sont-elles conditionnées par la science ?
Oui et non. En fait, il y a interaction. Bien entendu, l'évolution des moyens techniques influe sur la forme des conflits à venir comme cela a toujours été le cas. Mais d un autre côté, cette évolution dépend elle aussi de la nature des conflits dont la grande caractéristique, aujourd hui, est I'éclatement. Pendant Ia guerre froide, il n y en avait en gros que deux grandes formes imaginables. La guerre qu'on préparait en permanence avec un million de soldats soviétiques contre un million de soldats de I'Otan, c'est-à-dire une répétition des guerres mondiales. Et la guerre néo-coloniale, avec des affrontements de type guérilla contre des armees classiques - une forme, par parenthèse, que nous ne maîtrisions pas du tout. Restait enfin I'hypothèse « On envoie 150 parachutistes en Afrique pour remettre de I'ordre », et à I'époque, 150 parachutistes suffisaient, parce qu'ils se trouvaient face à des combattants désarmés...
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La France a-t-elle les moyens de ses ambitions militaires?
La France est-elle capable de lutter contre le terrorisme dans ses frontières et à l'étranger par ses propres moyens ? Le retour dans le commandement interallié de l'OTAN, voulu par Nicolas Sarkozy, devait amorcer la création d'une Europe de la défense. Que reste-t-il de cette idée ? Est-elle adaptée aux enjeux militaires modernes ? Les missions de l'armée française en Afrique doivent-elles être maintenues ? Et est-ce le trop faible nombre de soldats qui est en cause, ou un matériel inadapté aux combats d'aujourd'hui ?
France-Allemagne, ce couple vieillissant sans ambition pour l’intégration européenne
Mais, rappelle un observateur avisé, «pour s’affirmer vis-à-vis de Berlin, la France doit être crédible, et pour être crédible elle doit prouver sa capacité à réformer». Elle devra aussi montrer qu’elle peut être force de proposition et marquer sa différence quand il le faut. «Tous les Etats membres estiment que sa place doit être au cœur de l’Europe. Mais tant qu’elle n’aura pas clarifié ses intentions en matière de politique européenne et que ce message ne sera pas porté au-delà des frontières, elle ne pourra pas être proactive sur un projet de long terme», explique Vivien Pertusot, responsable d’IFRI Bruxelles.
Grexit : Berlin à bloc
Dans le dossier grec, la ligne dure du gouvernement allemand crée des remous politiques.
Paris, Europe assistance d’Athènes
«Il y a eu deux phases dans l’implication de la France, explique Vivien Pertusot de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Avant le référendum, la France essayait de jouer ce rôle de trait d’union, mais sans l’assumer publiquement. Après le référendum, la France a été beaucoup plus claire.»
"La manière dont l'EI utilise les réseaux sociaux est réellement innovante"
C'est une chose de constater l'usage des réseaux sociaux par les djihadistes. C'en est une autre de chercher à comprendre le phénomène.
Chercheur à l'Ifri (Institut français des relations internationales), Marc Hecker vient de publier une étude sur les opérations numériques des djihadistes, titrée Web social et djihadisme : du diagnostic aux remèdes. Cette enquête originale illustre la complexité du problème : le radicalisme le plus extrême et le plus rétrograde, qui prétend ramener le monde moderne à l'aube du Moyen Âge, utilise avec dextérité les outils de communication les plus modernes. Avec l'appui explicite des opérateurs des réseaux sociaux notamment, qui refusent toute censure au nom de la liberté d'expression.
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