Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

Ukraine : l'année de la paix incertaine - Politique étrangère, vol. 90, n° 1, printemps 2025

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a promis de régler la guerre en Ukraine en 24 heures. Alors que le président américain s'installe à la Maison-Blanche, différentes options se dessinent pour le futur de ce conflit. Certaines sont plus probables que d'autres, mais aucune ne peut être écartée. Les pays européens paraissent de plus en plus divisés à l'égard de la Russie, et l'Union européenne risque de payer le prix fort si elle ne parvient pas à faire émerger une stratégie commune solide.

Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
La chute de Bachar el-Assad met en avant les faiblesses de la Russie de protéger ses Etats-clients. Si en 2015, l'aide russe au dirigeant syrien se voulait attractive pour d'autres Etats du Sud Global, aujourd'hui la stratégie russe en Afrique risque d'être freiner par la perte de ses deux bases militaires. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour la stratégie de Vladimir Poutine auprès de ses Etats-clients.
Guerre en Ukraine : « L’affrontement sanglant doit prendre fin »
Des anciens diplomates français et des spécialistes des relations internationales, parmi lesquels Dominique David ou Michel Foucher, expliquent, dans une tribune au « Monde », que, pour sauver l’Ukraine, il faut prendre l’initiative d’une véritable conférence internationale à Genève qui commencerait par un cessez-le-feu immédiat sur le terrain.
La chute de Bachar Al-Assad, un revers d'ampleur pour la Russie de Vladimir Poutine
Le président syrien a trouvé refuge à Moscou. En 2015, le soutien du Kremlin lui avait permis de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays. Cette fois-ci, l’armée russe, qui concentre ses moyens sur le front ukrainien, n’est pratiquement pas intervenue face aux rebelles islamistes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la situation en Syrie pour le Kremlin.
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ?
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, répond à cette question.
Trump et Poutine : l'autonomie européenne en jeu
Pour Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, les Européens n'aident pas assez l'Ukraine. Au risque de réduire leur autonomie stratégique
Armée : Moscou n'a plus aucune limite financière ?
L'annonce de l'augmentation du budget de défense russe questionne : Moscou n'a plus de limite financière ?
Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine
En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive.
Tir balistique russe sur Dnipro : que changent les nouvelles armes sur le cours de la guerre en Ukraine ?
Jeudi 21 novembre, l’armée russe a lancé pour la première fois un missile balistique de type "Orechnik" sur la ville ukrainienne de Dnipro. Peut-on lire dans son utilisation une évolution majeure du conflit ? Décryptage par Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.

Ukraine : la France prête à déployer des hommes ?
Frappe d'ATACMS à Koursk : quelle sera la réponse de Poutine ? Soldats en Ukraine : la France en première ligne ?

Ukraine: l'inquiétante escalade nucléaire du Kremlin
En réaction à l’autorisation de Joe Biden permettant à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles américains, Moscou a franchi cette semaine plusieurs marches de l’escalier nucléaire. D’abord en rendant public une actualisation de sa doctrine puis en tirant jeudi un missile inquiétant sur l’Ukraine. Le tir de missile russe relève du pur signalement stratégique, le Kremlin envoie un message clair aux Occidentaux : il ne perdra pas la guerre en Ukraine.
Les GAFAM sont-ils trop puissants ?
En l’espace d’à peine vingt ans, les GAFAM ont accumulé une énorme puissance financière. Aujourd’hui, la valorisation boursière cumulée des GAFAM est supérieure au montant du PIB des plus grandes puissances économiques européennes. Quel est aujourd’hui le poids et l’influence des GAFAM dans l’économie américaine ?
L’autocéphalie de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et ses conséquences politiques
La question des relations futures entre mondes orthodoxes russe et ukrainien se pose dès le début de la crise ukrainienne en 2014. Alors qu’il soutient habituellement l’action politique du Kremlin, le patriarche de Moscou, Kirill, est resté prudent face à l’annexion de la Crimée et au conflit du Donbass, de peur de s’aliéner les diocèses ukrainiens.
Une diplomatie publique concurrentielle : approche institutionnelle du soft power russe
En 2018, l’influence de la Russie est le plus souvent appréciée à l’aune de deux composantes. La première, la plus démonstrative, consiste pour le gouvernement à tirer profit de l’organisation de la Coupe du monde de football afin de rehausser l’image de marque du pays. Cette « diplomatie sportive » est contrebalancée par les actions cybernétiques dont les grandes institutions occidentales accusent Moscou depuis 2016, afin de déstabiliser les démocraties libérales et de conditionner l’issue des processus électoraux.
Kremlin-Linked Forces in Ukraine’s 2019 Elections: On the Brink of Revenge?
Les enjeux des élections présidentielles en Ukraine en mars 2019 sont cruciaux non seulement pour le pays, mais aussi pour la Russie voisine.
La Chine dans les pays d'Europe orientale et du Caucase du Sud. Un entrisme sur la pointe des pieds
L’Europe orientale et le Caucase du Sud sont longtemps restés dans l’angle mort économique et diplomatique de la Chine. Pékin a cependant commencé à poser, depuis plus d’une décennie, les fondations d’une présence durable qui s’est accélérée depuis fin 2013 avec le lancement de son initiative des Routes de la soie (BRI).
La Moldavie entre la Russie et l’Occident. L’intégration européenne à l’épreuve des fractures intérieures
La Moldavie a longtemps été qualifiée de pont entre les civilisations russo-orthodoxe et occidentale.
Diplomaties publiques concurrentielles dans la crise ukrainienne : Le cas de RT et Ukraine Today
La crise ukrainienne a révélé le rôle central des réseaux d’information internationaux comme instruments de diplomatie publique en temps de guerre. Le présent article aborde le versant médiatique de ce conflit dissymétrique entre la Russie et l’Ukraine au prisme de deux canaux médiatiques, RT et Ukraine Today.
Anatomie de la diplomatie culturelle russe à l’ère post-soviétique
L’article s’intéresse aux caractéristiques de la diplomatie culturelle mise en place en Russie postsoviétique depuis la fin des années 2000.
Soft power russe : l’information au cœur de l’influence
Le soft power russe s'est doté depuis une décennie d'instruments correspondant à sa nouvelle position dans la stratégie globale du pays : médias, moyens de diplomatie culturelle, think tanks, etc. Il reste que la nature même des messages véhiculés ne permet guère à la Russie de dépasser ses cibles traditionnelles, ni de présenter un modèle internationalement attractif.
Quel soft power pour la Russie ?
En Russie, le concept de « soft power » a été intégré dans le Concept de politique étrangère publié en 2013 par le ministère des Affaires étrangères. Le soft power russe cherche davantage à mobiliser des audiences qui entretiennent a priori des liens culturels et spirituels avec la Russie, ainsi qu’une vision du monde valorisant la défense du multilatéralisme et des « valeurs traditionnelles ».

À quoi est liée la vague d'arrestations au « sommet » de l'armée russe ? Un expert français répond
En quelques semaines, au moins cinq hauts fonctionnaires du ministère de la défense et de l'état-major russe ont été arrêtés et plusieurs autres ont été démis de leurs fonctions. Le général Ivan Popov, très apprécié des militaires, s'est également retrouvé derrière les barreaux. Le Kremlin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une campagne de « purges ».

Le chef du Kremlin, qui avait promis « une répartition plus équitable de la charge fiscale » pour financer ses promesses électorales et la guerre, cible les classes moyennes et supérieures.
Vladimir Poutine vient d'obtenir la mise place par le gouvernement d'une réforme fiscale importante en Russie.
Pensée stratégique russe : l'erreur qui a conduit à la guerre en Ukraine
La pensée stratégique russe a largement évolué depuis la fin de la Guerre Froide et l'effondrement de l'URSS, avec l'idée que la guerre asymétrique permet de vaincre tout ennemi.

La France, cible privilégiée de la guerre hybride du Kremlin
Vladimir Poutine n’a pas digéré le tournant radical qu’a fait prendre Emmanuel Macron à la politique russe de la France après des années d’ambivalence à l’égard de Moscou.

«Le revirement de Macron sur la Russie s'explique par son projet européen»
DECRYPTAGE. Dimitri Minic, chercheur à l’Ifri, explique les évolutions du chef de l’Etat français vis-à-vis du Kremlin par la priorité accordée à la construction européenne.
Spécialiste de la Russie et chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Dimitri Minic vient de publier une note sur « La politique russe d’Emmanuel Macron : étapes et racines d’une nouvelle approche 2017-2024 ».

L’actualité en Europe vue par les journaux du continent
La guerre en Ukraine inquiète les Européens, comme a pu le souligner récemment le président français lors de son discours sur l’Europe (25 avril).
« Emmanuel Macron a compris que seul le rapport de force compterait pour faire reculer la Russie »
De la main tendue au bras de fer, Dimitri Minic revient sur l’évolution de la politique russe du président français. Une analyse qui met en perspective son discours sur l’Europe prononcé ce jeudi à la Sorbonne.
Autopsie de cinq fake news poussées par la propagande pro-russe pour déstabiliser la France
La France est "pilonnée par la propagande russe" répète depuis quelques jours le ministre aux Affaires européennes Jean-Noël Barrot. Coup de projecteur sur les dernières “attaques informationnelles” d’envergure qui visent la France.
Les dessous de la bataille française contre la désinformation russe
Depuis quelques jours, une fausse vidéo de BFMTV, issue de la propagande prorusse, alimente la psychose sur les punaises de lit en France. Une fake news de plus, innombrables ces derniers temps. Enquête sur les dessous d’une lutte quotidienne face à Moscou.

Les armes nucléaires sont dissuasives : la Russie tente de semer la peur en Occident
La crainte que la Russie n'utilise des armes nucléaires - si ce n'est pas dans le cadre de la guerre en Ukraine, mais dans un éventuel conflit contre l'OTAN - paralyse l'Occident. C'est pourquoi un certain nombre de pays européens s'empressent de souligner qu'ils n'enverront pas de troupes en Ukraine et que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'Alliance, car cela conduirait à une guerre nucléaire. Mais cette indécision occidentale ne nuit-elle pas à la dissuasion nucléaire ?

Ukraine : la crise commence
Il y aura un avant et un après. En Ukraine, en Russie, dans toute l’Europe, ailleurs.
La disparition de l’Ukraine comme entité souveraine – on en est plus près que jamais – serait un coup de tonnerre en Europe. Parce que l’espace qui lui survivrait serait très difficilement gérable, ouvrant le risque d’une longue guerre civile dans le style Balkans- années 1990. Et parce que la Russie est incapable de gérer seule cet espace où les Occidentaux n’ont guère l’envie de s’investir profondément.
Une Europe aux abonnés quasi-absents. La crise prend à contre-pied une Politique européenne de voisinage (PEV) brouil- lonne, éclaire l’impuissance militaire de l’Union de Lisbonne et son incapacité à s’entendre sur une stratégie commune face à un pro- blème fondamental dans son voisinage, tant demeurent prégnants les intérêts nationaux, et non politiques les mécanismes bruxellois.
Et loin, très loin, l’Amérique... Une Amérique finalement assez peu présente dans la crise, mais qui se voit, en un temps d’incertitude sur son propre positionnement stratégique, renvoyer la question fondamentale de ces 20 dernières années – qu’elle n’a pas plus que les autres les moyens de trancher : le système international retourne- t-il à grande vitesse vers une structure d’affrontement classique dont Moscou pourrait, avec Pékin, constituer l’épicentre ? Ou, bon an mal an, reste-t-il stable, avec de bons moyens d’amortir les cahots ici ou là inévitables ?
Sur l’ensemble de ces thèmes et bien d’autres encore, l’Ifri présente ici quelques brèves introductions à l’ensemble des débats ouverts par les événements ukrainiens. La crise ukrainienne ne fait que commencer.

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