Énergie - Climat
Face à l’urgence climatique et aux confrontations géopolitiques, comment concilier sécurité d’approvisionnement, compétitivité, accessibilité, décarbonation et acceptabilité ? Quelles politiques pour y répondre ?
Sujets liés
Nouvelles géopolitiques de l'énergie - Politique étrangère, vol. 89, n° 4, hiver 2024
Après le drame de Valence et alors que se termine la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ? Les États membres de l’Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ?
On va manquer d'usines de batteries pour développer la voiture électrique
Pour développer le marché des véhicules électriques, il faudrait construire 40 usines de fabrication de batteries dans le monde, pour un coût estimé à 172 milliards d'euros...Portés par les préoccupations environnementales et le discours des politiques, tous les constructeurs automobiles misent sur un développement rapide des véhicules électriques.
Arabie saoudite, Qatar, Iran : vers une escalade ?
Sans surprise, le Qatar a refusé de se plier aux exigences de Riyad et de ses alliés. L’Arabie saoudite soutenue par l’Egypte, Bahrein et les Emirats arabes unis avait dressé une liste de treize revendications : fermeture de la télévision Al-Jazeera, fermeture de la base turque, prise de distance avec l’Iran… Des demandes jugées irréalistes par Doha qui dénonce une "agression".
La compagnie saoudienne Saudi Aramco fait la plus grande entrée en Bourse de l'histoire
Saudi Aramco, la compagnie pétrolière saoudienne va entrer en Bourse. Ce sera la plus grande entrée en bourse de l'histoire. Elle prévoit d’offrir 5% de son capital aux investisseurs étrangers en 2018.
A la recherche du modèle écologique suédois
Incapables de mettre en place une taxe carbone ou un plan sérieux d'efficacité énergétique dans les logements, les dirigeants français se permettent de donner des leçons aux États-Unis sur le réchauffement climatique. Pendant ce temps, les pays d'Europe du Nord avancent concrètement dans la transition écologique depuis un quart de siècle,
comme on peut s'en rendre compte auprès de ceux qui la mettent en oeuvre en Suède.
Une nouvelle géographie du charbon se dessine
L'Asie représente aujourd'hui les trois quarts de la demande mondiale de charbon. Une tendance qui va s'accentuer,
avec des pays comme l'Inde, qui comptent augmenter leur consommation.
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Le vent tourne-t-il pour le Qatar ?
Rien ne va plus entre le Qatar et les pays du Golfe Persique. L'émirat est isolé depuis hier par ses voisins. La raison officielle, le soutien au terrorisme. Une accusation relayée cet après-midi par Donald Trump. Même la France envisage de revoir les avantages fiscaux consentis aux Qataris. Alors, le vent tourne-t-il pour le Qatar ?
Accord de Paris : « rester optimiste au lendemain du retrait américain »
Laurence Nardon, responsable du Programme Etats-Unis de l'Ifri et Nicolas Bouzou, réagissent au retrait des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le Climat, annoncé par Donald Trump.
Quelles énergies dans le monde pour 2050 ?
La mise en œuvre de l’accord de Paris, signé en décembre 2015 par 195 pays représentant plus de 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre pour contenir le réchauffement climatique en dessous des deux degrés, devrait se traduire par une transformation radicale et rapide du système énergétique mondial d’ici 2050. Selon l’Agence internationale de l’énergie, un tel scénario supposerait un bouquet énergétique global en 2040 composé de 57% d’énergies fossiles (13% charbon, 22% pour le pétrole et 22% pour le gaz) contre 81% aujourd’hui, de 11% de nucléaire et de 32% d’énergies renouvelables (hydroélectricité et biomasse compris).
L'industrie pétrolière mise sur les économies pour résister à un marché instable
A peine remontée, aussitôt redescendue. L'industrie du pétrole a pris acte des dernières variations à la baisse de la courbe du baril. Et c'est forcément pour elle un sujet de préoccupation. Autant un pétrole durablement installe au-dessus de la barre des 50 dollars permet de tabler à terme sur une reprise des investissements, autant quèlques dollars de moins cristallisent immédiatement les inquiétudes.
Le gaz monte en puissance
Même si le charbon reste la première source pour produire de l'électricité, les industriels investissent dans des énergies moins polluantes.
Total se renforce dans le gaz de schiste américain
Le groupe rachète la part de son partenaire Chesapeake dans un gisement texan qui reste rentable malgré le niveau du prix de l'or noir.
En Europe, Gazprom va ajuster ses prix à la baisse afin de concurrencer le GNL américain
Dans une étude publiée récemment, l’Institut français des Relations Internationales (Ifri) analyse l’impact du GNL américain sur le marché gazier européen. Il s’agit notamment de savoir dans quelle mesure cette nouvelle donne va impacter la politique de Gazprom vis-à-vis des Européens. L’auteure de cette analyse, Sylvie Cornot-Gandolphe, souligne tout d’abord que les exportations US de GNL (qui ont démarré il y a peu de temps) arrivent dans un environnement très différent de celui envisagé il y a quelques années, lorsque les projets d’exportations ont été initiés. Trois paramètres sont, en effet, venus chambouler le marché : la baisse des prix du pétrole, la mise en service de nouvelles capacités de liquéfaction depuis 2014 et le ralentissement de la demande gazière en Asie. Conséquence : l’offre est maintenant excédentaire à l’échelle mondiale et cela devrait rester le cas au moins jusqu’aux environs de 2020.
Allier efficacité énergétique et compétitivité industrielle : l'exemple suédois
L’Institut français des relations internationales (IFRI) a publié en juin une étude passionnante de Michel Cruciani sur la transition énergétique en Suède.
La politique suédoise se caractérise par la recherche active de consensus entre les parties prenantes, la constance dans le respect des décisions prises, indépendamment des fréquentes alternances politiques, le pragmatisme qui permet de revisiter les choix lorsque l’évolution du contexte le justifie.
Les exportations américaines de gaz naturel
Le Bulletin de l'Industrie Pétrolière reprend l'étude de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) intitulée : « exportations américaines de gaz naturel : de nouvelles règles du jeu sur l'échiquier européen ». Cette étude analyse les conséquences des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers l'Europe, en particulier sur la stratégie de la Russie, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne.
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
Une interview menée par Thibault Lieurade.
Rendez-vous de l'AFG
Le rendez-vous de l'AFG sur le thème de « la nouvelle géopolitique du gaz » s'est tenu le 2 juin dernier Un public nombreux s'était reuni pour suivre les échanges et debattre avec les intervenants autour de sujets majeurs tels que le contrôle de l'approvisionnement énergetique, les exportations en provenance des Etats-Unis, le retour sur la scène internationale de l'Iran ou les tensions entre l'Union européenne et la Russie.
Lire la totalité de l'article sur le site de Gaz d'Aujourd'hui
Rendez-vous de l'AFG
Le rendez-vous de l'AFG sur le thème de « la nouvelle géopolitique du gaz » s'est tenu le 2 juin dernier Un public nombreux s'était reuni pour suivre les échanges et debattre avec les intervenants autour de sujets majeurs tels que le contrôle de l'approvisionnement énergetique, les exportations en provenance des Etats-Unis, le retour sur la scène internationale de l'Iran ou les tensions entre l'Union européenne et la Russie.
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Gaz : de nouvelles opportunités pour l'UE
Alors que sa production gazière domestique s'essouffle, l'UE est toujours plus dépendante des importations, particulièrement russes. La Commission souhaite diversifier son approvisionnement. L'Europe dispose d'alternatives comme le GNL ou la construction de gazoducs vers de nouveaux gisements. Le 2 juin, l'AFG a fait le point sur ces possibilités.
Pour lire l'article dans sa totalité, consulter le site d'Energie Plus
Gaz : de nouvelles opportunités pour l'UE
Alors que sa production gazière domestique s'essouffle, l'UE est toujours plus dépendante des importations, particulièrement russes. La Commission souhaite diversifier son approvisionnement. L'Europe dispose d'alternatives comme le GNL ou la construction de gazoducs vers de nouveaux gisements. Le 2 juin, l'AFG a fait le point sur ces possibilités.
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Vers une nouvelle cartographie du gaz
Baisse des prix du gaz, ralentissement de la consommation de gaz en Asie, arrivée massive de GNL, le marché gazier mondial est en pleine évolution. L'Europe espère en profiter pour
attirer de nouvelles cargaisons de gaz pour combler le déclin naturel de sa propre production et réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. Seulement, l'Europe devra d'abord lever l'incertitude qui pèse sur l'avenir de cette énergie et mettre fin à son image de « marché de dernier recours ».
Pour lire l'article dans son intégralité, consultez www.enerpresse.com (réservé aux abonnés d'Enerpresse).
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