Vladimir Poutine croit-il encore à la victoire ?
Comment les progrès de l'armée ukrainienne se traduisent-ils sur la politique intérieure russe ? Comment les Russes vivent-ils la mobilisation ? Qu'en est-il de l'"arme gazière" russe ? La directrice du Centre Russie/NEI de l’Ifri, Tatiana Kastouéva-Jean et l'ancien inspecteur général des Armées, Alain Coldefy répondent aux questions de Ruth Elkrief.
Bombardements massifs russes sur l’Ukraine : retour à la case départ en pire
Depuis hier, la Russie bombarde massivement l’Ukraine en représailles à l’attaque du pont de Crimée le samedi 8 octobre dernier. En visant non seulement des cibles militaires et des installations électriques, mais aussi les grands centres urbains, les près de 80 missiles tirés ont fait au moins 19 morts et 105 blessés.
Bombardements en Ukraine : changement de stratégie de l’armée russe ou aveu d’impuissance militaire ?
En réaction à l’explosion du pont de Crimée survenue deux jours plus tôt, Vladimir Poutine a ordonné des bombardements massifs dans plusieurs villes ukrainiennes, notamment à Kiev et Lviv.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un dur connu pour sa brutalité, à la tête de l’offensive russe
Samedi, Moscou a officialisé la nomination de Sergueï Sourovikine à la tête de « l’opération militaire spéciale ». Depuis juin, celui qui est réputé pour sa cruauté commandait les forces « Sud » en Ukraine.
Guerre en Ukraine : les stocks de missiles de la Russie en question, après les bombardements massifs en Ukraine
Vladimir Poutine a lui-même évoqué des « frappes massives ». Lundi 10 octobre, la Russie a lancé 84 missiles et 24 drones suicides sur l’Ukraine, selon un décompte établi par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Au total, 23 villes ont été touchées, parmi lesquelles Lviv, Kharkiv, Odessa, Dnipro ou encore Zaporijia. Plusieurs cités, situées dans l’ouest du pays, loin des combats, n’avaient pas connu un tel déluge depuis le début du conflit. La capitale, Kiev, où plusieurs projectiles se sont abattus, n’avait plus été visée depuis le 26 juin. A titre de comparaison, la Russie avait tiré 168 missiles, le 24 février, lors du déclenchement de son attaque sur l’Ukraine. [...]
La question est : quand les Etats-Unis décideront-ils de la fin de la partie ?
Ukraine. Le président et fondateur de l’Institut Français des relations internationales livre son analyse sur les conséquences pour l’Europe de la guerre et de sa dépendance américaine mais aussi sur les risques mondiaux, entre prolifération nucléaire et tensions en Indo-Pacifique.
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un exécuteur sans états d'âme à la tête des forces russes
Ce vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie, ancien commandant de l'opération russe en Syrie, se trouve promu à la tête de l'«opération militaire spéciale» en Ukraine après une série de défaites dans l'Est et le Sud.
Ukraine : ce que l’on sait des drones iraniens utilisés par Moscou
Symboles d’une faiblesse russe, des drones kamikazes fournis par l’Iran ont participé ce lundi aux frappes massives qui ont visé l’Ukraine.
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
On voit se dessiner un nouvel axe Russie-Chine-Iran
Héloïse Fayet est revenue sur ce qui apparaît de plus en plus comme un axe Russie - Chine - Iran.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Nations unies : mobilisation générale face à la Russie ?
L'assemblée générale des nations unies, ouverte depuis le 20 septembre, est l'occasion pour le monde de voir ce qu'il en est du cas russe. Si certains ont fait profil bas, à l'instar de Vladimir Poutine et de Xi jinping, ne se présentant pas au sommet, d'autres ont dénoncé la Russie avec véhémence.
Guerre en Ukraine : la nouvelle géopolitique des blocs
Les alliances qui se reconstituent autour du conflit russo-ukrainien recoupent en partie celles de la guerre froide, mais sont beaucoup plus mouvantes. L’agression russe contre l’Ukraine marque la fin de l’après-guerre froide et du rêve, déjà bien mal en point depuis l’annexion par Moscou de la Crimée en 2014, d’un vaste ensemble européen auquel la Russie serait, d’une manière ou d’une autre, associée.
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