Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Pour l'Ukraine, les difficultés d'approvisionnement en armes soviétiques ou russes
Depuis des mois, les alliés de l'Ukraine et en particulier les États-Unis fournissent des armes à Kiev. Mais après plus de sept mois de conflit, certains stocks s'amenuisent. Des armes modernes pour certaines, mais aussi de vieilles armes et munitions soviétiques, encore très utilisées par l'armée ukrainienne, qui commence justement à en manquer.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
Vladimir Poutine croit-il encore à la victoire ?
Comment les progrès de l'armée ukrainienne se traduisent-ils sur la politique intérieure russe ? Comment les Russes vivent-ils la mobilisation ? Qu'en est-il de l'"arme gazière" russe ? La directrice du Centre Russie/NEI de l’Ifri, Tatiana Kastouéva-Jean et l'ancien inspecteur général des Armées, Alain Coldefy répondent aux questions de Ruth Elkrief.
Bombardements massifs russes sur l’Ukraine : retour à la case départ en pire
Depuis hier, la Russie bombarde massivement l’Ukraine en représailles à l’attaque du pont de Crimée le samedi 8 octobre dernier. En visant non seulement des cibles militaires et des installations électriques, mais aussi les grands centres urbains, les près de 80 missiles tirés ont fait au moins 19 morts et 105 blessés.
Bombardements en Ukraine : changement de stratégie de l’armée russe ou aveu d’impuissance militaire ?
En réaction à l’explosion du pont de Crimée survenue deux jours plus tôt, Vladimir Poutine a ordonné des bombardements massifs dans plusieurs villes ukrainiennes, notamment à Kiev et Lviv.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un dur connu pour sa brutalité, à la tête de l’offensive russe
Samedi, Moscou a officialisé la nomination de Sergueï Sourovikine à la tête de « l’opération militaire spéciale ». Depuis juin, celui qui est réputé pour sa cruauté commandait les forces « Sud » en Ukraine.
Guerre en Ukraine : les stocks de missiles de la Russie en question, après les bombardements massifs en Ukraine
Vladimir Poutine a lui-même évoqué des « frappes massives ». Lundi 10 octobre, la Russie a lancé 84 missiles et 24 drones suicides sur l’Ukraine, selon un décompte établi par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Au total, 23 villes ont été touchées, parmi lesquelles Lviv, Kharkiv, Odessa, Dnipro ou encore Zaporijia. Plusieurs cités, situées dans l’ouest du pays, loin des combats, n’avaient pas connu un tel déluge depuis le début du conflit. La capitale, Kiev, où plusieurs projectiles se sont abattus, n’avait plus été visée depuis le 26 juin. A titre de comparaison, la Russie avait tiré 168 missiles, le 24 février, lors du déclenchement de son attaque sur l’Ukraine. [...]
La question est : quand les Etats-Unis décideront-ils de la fin de la partie ?
Ukraine. Le président et fondateur de l’Institut Français des relations internationales livre son analyse sur les conséquences pour l’Europe de la guerre et de sa dépendance américaine mais aussi sur les risques mondiaux, entre prolifération nucléaire et tensions en Indo-Pacifique.
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.
La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
On voit se dessiner un nouvel axe Russie-Chine-Iran
Héloïse Fayet est revenue sur ce qui apparaît de plus en plus comme un axe Russie - Chine - Iran.
Poutine, la nostalgie de l'empire
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’Otan de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie et en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec le conflit ukrainien.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
Nations unies : mobilisation générale face à la Russie ?
L'assemblée générale des nations unies, ouverte depuis le 20 septembre, est l'occasion pour le monde de voir ce qu'il en est du cas russe. Si certains ont fait profil bas, à l'instar de Vladimir Poutine et de Xi jinping, ne se présentant pas au sommet, d'autres ont dénoncé la Russie avec véhémence.
En Russie, l’espoir d’une « forte résistance passive »
Deux jours après l’annonce de la mobilisation partielle de la population russe par le président Vladimir Poutine, la campagne de recrutement bat son plein, notamment dans les régions les plus pauvres de la Fédération.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
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